2 juillet 2009

À jamais

Damnation par Funerium
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Il y a des gens comme ça, qui se plaisent tout particulièrement à recevoir mon courroux irrépressible et rougeoyant. Qu’à cela ne tienne, des fois, je l’ai bien cherché. Et quand le débat s’égare vers une discussion orthographique des mots employés ou vers une prononciation barbare ou un emploi incorrect des phrases, la plupart des locuteurs se vengent de tous les littéraires existants de la planète… sur moa. Des fois je mérite, parce que mon céloantropophane est en vacances et que mon français devient… approximatif. Mais quand on insiste de trop sur mon erreur passagère et proprement humaine, je devient grande et, la tête haute telle une reine ayant été surprise dans un moment délicat qui se doit de faire valoir son rang aux yeux des pitoyables mortels qui lui font face, je les défie, et les somme de bien vouloir répondre à ma question, puisqu’ils sont si nobles et si parfaits dans leur savoir étendu… héhé
Tant pis pour eux, ils l'avaient cherché...
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La conversation change alors de cap, et, étant mis au défi, ils ne peuvent plus reculer…
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La question, à laquelle je suis en général moa-même incapable de répondre, ressemble à ce jeu dont je te fais part à présent… Pourtant, tu ne m'as rien fait, mais j'avais envie.

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Définis moa le mot « jamais ».
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Non pas grammaticalement mais sémantiquement parlant…
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Ben voui, mais c’est parce que parfois, il est ardu de raconter un mot… Alors si tu te sens l’âme d’un suicidaire, je t’écoute, pendant que je note ma propre définition de la chose…

8 commentaires:

... a dit…

jamais... jamais... jamais? Jamais! oui eh bien je ne peux que te prodiguer un gros bisous, malheureusement purement virtuel, en te souhaitant de bonnes choses qui te tombent dessus (au sens figuré, of course!).

Molle a dit…

Mon français et un des pires de toute cette blogosphère et je pique les yeux a bien des amis de la blogosphère, tant pis je me lance je suis trop attiré par le suicide sous toutes ses formes.
Dans un monde ou tout est en mouvement en perpétuel, en transformation, ou rien n'est immobile et ou même la plus solide montagne peut devenir poussière, pour se rassurer nous inventons des choses rassurantes, des dieux et de l'ice cream des mots.

Quand il est employé vers une action future,jamais est un pavé de frustration pour celui qui le reçoit. Jamais assoit un état de parfaite immobilité dans toute cette grande mécanique de l'univers, par la seule force de sa volonté celui qui l'utilise défit le grand tout, il aura un contrôle sur une chose bien précise, une chose qui n'arrivera pas, il arrete la terrible machine en y posant en posant son doigt entre deux rouages; et il y croit.
Jamais rassure les mortels, mais ne peut être appliqué par eux.
C'est le rempart dérisoire de celui qui se planque de la pluie de météorites sous un morceau de carton.
"Jamais elles ne m'atteindront avec ça"

" Jamais je ne ferai l'amour avec toi!"
c'était sans compter sur ta cuite chez machin et ta petite déprime de trentenaire pas de chance rejoue encore

"Jamais je boierai de coca"
Mais il fait 40 degrés tu as chaud, il n'y a que cette boisson dans cette station pourrie tant pis personne ne le saura

"Jamais je ne serai vieille et flettrie je préfére me tuer avant!"

Oui tu peux effectivement te soustraire a la grande machine en disparaissant!
Bonne pioche cette fois, la seule manière d'échapper a quelque chose et de rendre possible le jamais c'est en se soustrayant a absolument tout.

Jamais n'est pas pour ceux qui vivent c'est pour ceux qui veulent se rassurer en se soustrayant à la vie elle même.

Bien sur pour dresser un bilan sur le passé jamais me parait moins chaotique, pourtant celui qui l'utilise me semble avoir des choses a cachés, des regrets, des angoisses pour le futur, il est donc d'avantage partie prenante dans le principe de vie, plein de souhait, d'esperance et de peur.

Je n'ai jamais vu la mer, je n'ai jamais menti, je n'ai jamais appris a tricoter, je n'ai jamais eu de vrai travail.
Courage la roue tourne et elle ne s'arretera..............jamais.


Je vous laisse compter les fautes! Qu'elle honte moi qui évitait de laisser un message tout pourrit de mon orthographe moisie dans ton entre là je me suis lachée >_<

J'espere que sa majesté La Rouge Elbereth ne m'en voudra pas, merci pour ce joli blog.

Le Moa a dit…

>>> Eh bien Potate, on rigole moins là hein !!! héhé ;)
Maintenant, si un truc me tombe dessus, je t'en ferais part, n'ais aucune inquiétude, et te renvois ton beusou, si élégamment envoyé !^^

>>> Molle... Là j'avoue... que je reste sans voix. Heureusement que tu n'étais pas mon interlocutrice au moment M, j'aurais été bien en peine de contrer tes tentatives d'explication qui, ma foi, dépassent de loin mes capacités... Ce que j'avais prévu comme point non-final à la définition du jour rejoint ta fabuleuse illustration - en moins bien. Aussi voilà pourquoi je m'incline face à cet élan, à ta description fabuleuse du néant qui compose l'abstrait terme désigné...

Et merci, sincèrement, merci.

Quant aux fautes d'ortografe, on a qu'à dire que tu l'as fait exprès, comme pour contrebalancer le fait que je parlais justement d'orthographe. ;)

Molle a dit…

T_T
On peut dire ça mais David va se moquer muhahaha ( oui il va se moquer discrètement parce qu'il n'est pas cruel )
Je suis quand même impatiente de lire ton point final à ce sujet, j'aime bien quand d'autres chemins sont possibles, quand une grosse vague vient balloter ma petite barque de certitudes

Très bonne journée en espérant comme David que de bonnes choses te tombent dessus, moelleusement! (Comment ça ca n'existe pas moelleusement??)

... a dit…

ahah! et là je répond à ton interrogation: je pense comme l'incroyable Dinanta, et oui, trop facile! mouaahahahahah!

je suis bien content de lire ses mots chez toi, comme quoi, les grands esprits et les panthères sexy se rencontrent (mais si!), c'est une jeune femme qui compte beaucoup pour moi, dans ma vraie vie, quand je n'enfile pas mon costume de potate pour combattre le crime la nuit, et même si souvent elle cache son bel esprit derrière une tonne de "chui bête, chui moche (oui oui, elle parle comme ça!), c'est un grand bonheur de la connaître et de partager avec elle.
j'espère trés fort qu'un jour, nous nous croiserons en vrai nous aussi, sur un toit à poursuivre un bad guy, ou au détours d'une librairie, et ne dis pas que ça n'arrivera jamais!!! mouarf!

FRANCESCA a dit…

pour moi jamais, c'est la résolution ultime de ne jamais plus être faible, c'est le mot qui se pose comme une barrière renforçant ma volonté, au-delà, il n'y a que le négatif et la faiblesse, Jamais me permet de ne pas revenir sur ça.

Elbereth a dit…

... Donc donc donc, je vais maintenant m'exprimer, cela fait longtemps !! hihi
Je ne partais pas autant dans le philosophique que Francesca, ni dans l'aussi imagé que Molle, qui parle bizarrement, à en croire Potate, et j'ai tendance à croire tout ce que dis Potate, la voix de la sagesse, ah si si ! Mais c'est ça qui est bien avec les gens : ils ne pensent pas toujours comme moa.

J'aurais défini "jamais" comme ça : (à toa de voir) unité de Temps prônant la négation-même du Temps et mettant en évidence l'absence d'un futur ou le vide du passé.

Ouais, je sais... hihi

VaLenTiNe a dit…

ben là pour le coup... comme toi!