24 septembre 2009

Adieux [ ? ]

Tu l'as remarqué, Ô Hôte Assidu, je ne suis guère plus une hôtesse digne de ce nom.

Monsieur Muse s'évapore peu à peu, Céloantropophane est partout à la fois, sans s'activer pour toa, et pour couronner le tout, je ne suis même pas sûre que cet état de non-disponibilité s'achève de sitôt.
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Voilà pourquoi sans préambule plus long je préfère te dire au revoir.. .
J'avoue, ce n'est pas facile de faire ce que je fais trainer depuis quelque temps déjà. Mais je te dis au revoir, car nous nous reverrons...
Je pense qu'il vaut mieux fermer l'établissement avant de ne plus avoir le coeur aux divagations comptoiresques.
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C'était bien, nous.
J'ai aimé te conter mes folies, j'ai aimé te rencontrer, j'ai aimé m'imaginer à n'en plus finir à quoi tu ressemblais.
J'ai aimé passer mon temps en ces plaines verdoyantes.
J'ai aimé ta présence, et notre jeu.
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Ce n'est pas parce que je selle ma chariotte et que je repose une nouvelle fois l'enseigne poussiéreuse au pied de la porte, laissant libre entrée à ma Taverne au premier sac d'os venu, et que je pars vers l'horizon montagneux que tu ne me verras plus, Ô Fidèle !
Ce n'est même pas dit que je ne poserai plus mes miches sur un nouveau comptoir, mais pour le moment, je ferme.
Sagesse sagesse !
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Allez, je pars pour une nouvelle vie ; tout en laissant ma patte chez toa, si tu le désires toujours, Ô Adoré !
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A toa Super Divinité Potate, qui m'a fait connaitre tout ce joli monde qui compose ton réseau ;
A toa Princesse, avec qui j'ai partagé plus qu'un délire livresque ;
A toa Linda, qui fait des photos "staïle" de ta chaste personne, et quelle chaste personne !!! ;
A vous Seigneur Ogrichon, qui m'avez ouvert les yeux sur de nombreux points de débats, et qui m'avez poussé à la verve royale ;
A toa Emil, qui vide mes tonneaux de whisky ; Et a toa TsiTsi, qui doit supporter l'Ivrogne ;
A toa Beber, qui fut une rencontre étonnante car nous n'avons pas forcément beaucoup de centres d'intérêt, et pourtant... ;) ;
A toa Francesca, écrivaine passionnée et passionnante ;
A toa Ashenah, suprenante et envoutante homonyme ;
A vous les filles, auto-proclamées "bitchies", mais qu'on ne croit pas si sérieusement détestables ;
A toa Valentine, nouvelle venue un brin cinglée que je ne puis abreuver davantage ;
A toa Krissounours, Girino, Walkyrie, Abigaïl, vous qui avez quitté le navire alors que votre potentiel était, à mon sens, immense ;
A toa Ismy, mon tendre chevalier Noir,
A toa Drux.
A toa, qui fut de passage, à toa qui me suit peut-être depuis deux ans, à toa, anonyme qui préfère rester masqué...
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A toa, Merci
Namarië...

5 septembre 2009

Un Prophète


S’il y a bien un truc qui m’énerve, c’est passer mon vendredi soir devant un mauvais film ! Ça me met dans un état… de screugneugneu !
Mais qu’ont les gens à encenser des films pareils ?!?! « Primé à Cannes » qu’ils disent ! Oh bah oui, ça nous fait une belle jambe ! Z’ont du un peu fumer, le jury de Cannes, pour trouver que Un Prophète avait droit à une récompense !

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Encore une fois, je ne vais pas vraiment être objective, et ceci n’est que mon avis qui ne vaut pas grand-chose mis à part être l’avis d’un spectateur parmi d’autres ; mais spectateur qui paye sa place, et qui en a relativement raz la nouille de se voir servir des longs mais alors très longs métrages qui ne ressemblent à rien !
Et puis je ne suis point du tout assermentée en tant que critique officielle du cinématographe, alors m’en fous, peux dire ce que je veux !
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Ce fut pire que Autralia et Mesrine réunis !
Un Prophète, c’est l’histoire d’un mec qui se retrouve en prison. Peu importe ce qu’il a fait, voilà qu’il se retrouve à œuvrer pour un caïd corse, vieillard bedonnant qui a des contacts parmi les matons, qui détient le pouvoir en gros. Notre petit héros, plongé dans la fosse aux lions, va apprendre bien vite la règle d’or de la saladière à détenus : tuer ou être tué. Jusque là, rien de bien nouveau. Mais au fur et à mesure des ans et des gnons, à force de menaces et de coups fourrés, vlà ti pas que petit héros - moustachu qui plus est - va monter en grade, et former son propre petit réseau…
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Mouais. À part se faire frapper, menacer, manipuler et faire le larbin, je vois pas vraiment ce qu’il fait d’autre.
Ce n’est même pas violent, les acteurs n’ont aucune carrure, aucun charisme, les méchants sont une caricature du méchant, et le film se résume à quelques affaires mal bidouillées et confuses de règlements de compte et de trafique de drogue.
Ô Misericordius, j’ai cru qu’il n’allait jamais se finir, le film !
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Et puis prophète ! Prophète de quoi ? Il est « prophète » parce qu’il sait lire un panneau ?! Ou prophète parce qu’il arrive à se sortir de la mélasse déchétique dans laquelle il s’était fourré en posant ses pieds en taule ? Je vois pas en quoi il s’en sort ! Il s’enfonce voui ! Il croit détenir une once de pouvoir parce qu’il a mis en place une opération illégale en dehors des murs jaunis, mais au final, il n’est qu’une vulgaire marionnette. Faut qu’on arrête de nous prendre pour des demeurés !
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On insiste sur des plans inutiles, on aligne des scènes tout aussi insipides, on appuie sur le détail de l’illettrisme du héros, et j’ai envie de dire : « et alors ? » Qu’est-ce qu’ils en ont fait, du fait qu’il ne savait pas lire ?! RIEN DU TOUT !!!
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Ce film n’a aucun intérêt. C’était long. Interminable. Sans fondement. Sans symbolique. Sans émotion. Rien. Nada. Vide.
On ne s'attache pas, l'action ne peut pas nous toucher, on n'est pas conserné, et ce n'est pas plus mal : ce film est laid.
Et je casse à tour de bras, mais franchement, je le fais pour l’intérêt publique. Et puis parce que ça fait du bien.