28 janvier 2009

Du Levande


« Puisque demain encore, il faudra se lever… »
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Je t’avais parlé de ce film, Ô Hôte Habitué, il y a de cela un an… Je me lamentais parce que c’était un nouveau long-métrage totalement passé inaperçu, et que donc j’avais pas eu l’occasion de le voir. Voilà que le mal est réparé.
Nous, les vivants, [ en suédois, Du Levande ] fait partie de ces films ovnis, qu’il faut voir, au moins pour la culture, au moins pour les réflexions qu‘il engendre. De l’art contemporain à lui tout seul. Et je ne dis pas ça dans le sens habituel qu’à l’art contemporain sous mes doigts… Plutôt dans le sens : philosophique et social ; incompréhensible, opaque et idiot pour un esprit étroit ; profond mais difficilement accessible dans tous les cas.
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Pour sûr, c’est un film hors du commun. C’est une série de tableaux, de scénettes mettant en scène tout un panel de gens ordinaires dans leur vie morne et quotidienne. C’est une réflexion sur la vie, mais aussi sur la mort. Normal, ces deux éléments sont liés. C’est une réflexion sur la condition humaine. C’est une réflexion qui, malgré le quotidien monotone et routinier qui enlace les personnages ( et les gens, en général ? ), une réflexion donc qui laisse place à leurs rêves, à leur désir de vivre une autre vie, à leur soif d’aventure, à leurs aspirations sociales… mais qui restent intouchables, qui restent des rêves…
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C’est avec une certaine résignation [ dirais-je pessimisme ? Non, le film n’est pas aussi grave ] que ces personnages racontent leur existence, la vivent même.
Les questions qu’on pourrait se poser : comment entrer dans la vie ? Comment remplir ses journées ? Comment se comporter en société ? Comment vivre, tout simplement, cette vie si brève, cette vie si absurde…
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« Puisque demain encore, il faudra se lever. »
Je crois que tout est dit dans ce leitmotiv… L’audace manquant à la plupart d’entre nous ; et l’existence humaine qui se retrouve être un des aspects ( comment l’appeler autrement ? ) les plus insensés qui soient.
Mais si Nous, les vivants aborde ces questions graves auxquelles nous ne sommes pas en mesure de répondre, il n’en oublie pas le burlesque qui compose grandement la vie. Là, je joins une citation du réalisateur : « Je crois que vivre est compliqué pour tout le monde et que c'est l'humour qui nous sauve. En ce sens, je vois Nous, les vivants comme une farce sur la condition humaine. »
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Ce film, c’est l’Absolu.
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Amen.

Irréversible


Il est des belles histoires, des vraies histoires dignes d’être portées sur la toile ; il est également des histoires que l’on ne voit qu’au cinéma, puisque trop féériques ; parallèlement, il est des histoires cinématographiques existant uniquement dans le but de provoquer, ou de choquer et ça, pour moa, c’est pas du cinéma.
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Voilà pourquoi je classe Irréversible dans la catégorie numéro trois, quoiqu’en disent les pseudos-défenseurs du septième art si véhéments, voire déchainés et prêts à en découdre face à quiconque osera penser différemment que j’ai pu trouver dans des forums. Aussi ais-je moa aussi le droit de m’expliquer… Ce que je compte bien faire, n’en doute pas, Ô Hôte Cinéphile.
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Si tu ne connais pas ce film, c’est l’histoire d’une vengeance : Monica, la femme de Vincent Cassel se fait violer un soir dans une petite ruelle sombre, puis défigurer. Voyant le massacre, son homme décide de retrouver le salaud qui a fait ça, et de lui apprendre les bonnes manières.
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Niveau intrigue, il n’y a pas plus simple. Et s’il n’y avait que l’intrigue, ça ne m’aurait pas dérangé. Non pas que le viol ne me dérange pas, mais comme dans chaque sujet, il y a une manière de dire et de présenter les choses… Honnêtement, je ne vois pas où est l’intérêt de filmer ladite scène de viol dans son intégralité, avec une caméra fixe, pendant 10 minutes. 10 minutes non-stop ! Je t’assure, Ô Adoré, qu’être témoin d’un acte pareil pendant 10 minutes, non seulement c’est long, mais c’est abominable ! Insupportable. Alors certains vont me dire que ceci se justifie pour une raison simple : pour montrer l’horreur de la situation, pour affirmer qu’un viol, ça dure pas une minute, il fallait mettre ça tel quel. Ben nan, je suis navrée, mais on est pas débile : on sait très bien que c’est pas un acte anodin, on a parfaitement conscience que c’est la pire chose qu’un homme puisse faire, il n’est pas BESOIN de le filmer aussi froidement… aussi longuement. Parfois, la suggestion a tout autant d’impact… Mais face à cela, les amateurs de ce genre de cinéma sont insensibles…
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Je pourrais m’énerver encore longtemps sur ce passage écœurant, mais ils serait encore trop contents, puisque c’est l’effet recherché que de provoquer chez le spectateur malaise et indignation. Effet réussi, en tout cas, c’est déjà ça. Je pourrais aussi me désoler sur une autre scène où un mec se fait exploser la tête (littéralement) à coups d’extincteur… Là également, le réalisateur s’est plu à nous montrer les détails. C’est ignoble. Où est l’intérêt de montrer ces mutilations ?
Nulle part.
Non, il n’est pas nécessaire de montrer les choses pour les dénoncer.
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J’ai vu ensuite quelques critiques positives qui affirmaient que tout le génie du film se trouvait dans la manière de filmer : en effet, Irréversible n’est pas monté dans l’ordre chronologique, mais va à reculons. [ Comprendre que le début du scénario se situe à la fin du film. ] Bien pensé… A première vue. Mais au final, il ne pouvait en être autrement, car le film monté dans l’ordre chronologique aurait pour le coup perdu tout intérêt, déjà qu’il n’y en a aucun à visionner pareil idiotie, puisque l’histoire est fade.
Puisque nous sommes face à de la violence gratuite. Des dialogues honteux. Un scénario simpliste. Une caméra virevoltante et tournoyante à faire vomir.

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Pourquoi le voir alors ? Si on peut passer à côté, on le fera sans regret.
Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il y a de la beauté dans tous ces longs plans-séquences, prouesses du septième art. Oui il y a des plans-séquences, mais ça n’ajoute qu’au bâclage du film, enregistré en temps réel avec des acteurs qui ne savaient pas quoi dire devant la caméra. Qu’à cela ne tienne, ils n’étaient pas là pour parler, mais pour nous faire assister à des scènes dont on se serait bien passé.
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En effet oui, irréversible
Qui ne mériterait même pas qu’on en parle et encore moins qu’on s’indigne. Parce que ça, c’est pas du cinéma…

24 janvier 2009

Juste retour { des choses }

System Danmarc - Cutiepie par xadhoom
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Il paraitrait que les gens heureux n’ont pas d’histoire… En vérité, ce n’est pas qu’ils n’ont pas d’histoire, c’est qu’ils n’ont rien de bien intéressant à raconter, pour leurs interlocuteurs. Car il est bien connu que lesdits interlocuteurs n’ont nullement envie de subir ce jaillissement de bonheur qu’ils recevront en pleine poire. De nature égoïste, l’interlocuteur ne veut être présent que si le gens heureux est un peu moins heureux, ou s’il n’étale pas béatement son bien-être à tout va.
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Cela dit, nous cherchions un truc intelligent à te raconter,
Tendre Hôte, parcourant mentalement les sujets polémiques ou philosophiques, ainsi que les réflexions plus ou moins savantes qui pourraient te faire réagir. Bien sûr. L’échange est important, dans un lieu comme celui-ci. Et là, horreur et damnation, je me demandai si j’avais épuisé tous les sujets susceptibles de faire naitre un quelconque intérêt pour le dialogue. Serait-ce possible ?
Serait-ce possible d’avoir fait le tour des choses intrigantes, passionnantes, bêtes mais demandant réaction ?
Ou bien est-ce Monsieur Muse qui s’est encore fait la malle aux Caraïbes ?

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Alors je cherchais encore,
me triturant le céloantropolophagne jusqu’aux tréfonds de l’armoire-réservoir-de-pizza, afin de te servir au mieux, comme le requiert mon objectif premier. Les sujets qui se présentaient à Moa n’étaient plus aussi futiles que par le passé ; soit ils paraissaient neutres et en conséquence, idiots, soit ils faisaient naître en Moa une véritable émotion telle que l’emportement ou de désarroi… On n’a jamais vu ça. Alors une liste des choses à faire et à ne pas faire est apparue d’elle-même.

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- Point besoin n’est de parler des détails ma vie, cela ne t’intéresse guère…
- Point besoin n’est de divaguer sur de la politique ou autre questionnements actuels, cela ne m’intéresse guère…
- Point besoin n’est de collectionner les futilités bloguaires, cela ne nous intéresse guère…

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Alors est survenue l’idée, le concept !
Tu le sais très bien, Ô Hôte Habitué, le sport n’est absolument pas comprit dans mes domaines de prédilection. Le foot, encore moins. Si par horreur, je devais être poussée à en parler, c’est bien évidemment pour créer un
pamphlet insultant contre cette chose indigne de mon esprit.
Mais il se trouve, par un malheureux hasard ou un vicieux coup du destin, que je fus amenée à côtoyer quelques footeux…
Tout le monde peut se tromper…
Tout le monde peut être trompé !

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Discuter avec des joueurs, on n’a pas idée ! : ça n’a pas de conversation, ces bêtes-là, à par
courir après un ballon dans des shorts de tapettes, faire des roulés-boulés ou des tonneaux en se tenant la cheville
car la vilaine a bien failli se faire la malle [ si tu es sage, Ô Hôte Curieux, je te ferais le roulé-boulé du footballeur, des années d’entrainement ont fait de Moa une experte en la matière ! ] ou faire le mort parce que le pauvre petit homme a été victime d’un vilain croche-pied d’un adversaire pas fairplay du tout, le joueur n’a aucune autre possibilité d’action.
Alors je ne parlais pas avec des joueurs, je ne suis pas tombée aussi bas… Bien qu’en y réfléchissant, un footeux reste un footeux, et je ne suis pas fière de ma progression sur le sentier de la vie…
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Reptile Hyksos par ~Keithwormwood
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Donc en vérité, je discutais avec des arbitres de foot. Quand je te le disais, que c’était la même chose ! Mais bon, j’espérais qu’ils avaient un brin d‘esprit, bien qu’on a tout de même pas idée de côtoyer pareilles bestioles. Et c’est là que je me suis rendue compte que ce n’était pas de tout repos, que de soutenir un arbitre pendant un match Ah si si, je t’assure,
Ô Adoré. Un homme du métier m’avait dit que si, toujours par malheur et désespoir, horreur et damnation, je devais assister à une confrontation sportive avec ballon, la seule chose à faire était de jurer le mec au sifflet, et donc, de donner à mon cœur l’unique joie qu’il aurait pu ressentir en ces circonstances désastreuses pour mon état mental : ainsi, de me mettre au diapason des autres supporters hargneux et sans cervelles en hurlant et en injuriant. Sur le moment, je m’étais dit que pareil événement pouvait être drôle, en y réfléchissant, et pouvait mettre quelque piquant à la confrontation. Étant donné que les règles ne font pas partie de mes connaissances et que je n’ai nullement l’envie et encore moins l’intention de m’y pencher de plus près, je me dis que vraiment, ça pouvait être drôle… héhé

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Alors, après avoir étudié de très très trrrrrès près toutes les modalités au jour J d’un match, et, voyant que je n’avais pas vraiment d’excuses pour ne pas m’y présenter,
j’ai enfreins un de mes préceptes, je me suis auto-trahie, j’ai passé outre la Volonté de ma religion, bref, j’y suis allée.
Oui oui, horreur et damnation.

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Et là, les joueurs faisaient des roulés-boulés, comme prévu.
Y’en a même un qui est presque mort, comme prévu, et, comme il découvrit au bout de quelques secondes que personne n’avait fait attention à lui et que nul ne se précipitait à son secours d’homme blessé, il se releva, comme prévu.
Et il y eut des cartons rouges et jaunes, comme j’aime.
Et le monsieur au sifflet se faisait incendier, comme prévu.
...
Et je ne pus m’empêcher de soutenir celui-ci, mentalement tout du moins… Presque portée par une furie destructrice à la
Chouchou de Loulou quand elle défend bec et ongles son Jean, je voulus leur hurler à la face qu’on « n’insulte pas l’arbitre, espèce d’ignare et pathétique supporter au cerveau amoindri par les litres de bières ingurgités devant la petite lucarne ; face d‘apocope raclure de bidet si préoccupé à insulter les gens qu‘il en oublie ce pour quoi il est venu, imbécile malhonnête et corrompu, abjecte créature à la vision si étroite et si décharnée qu’il est la honte de la société, la preuve de la déchéance de l‘humanité, le multiple témoin de la débilité grandissante, le précipice bestial et amorphe qui nous pend au nez, bref, le stéréotype du footeux, opprobre et déshonneur du monde, par excellence… »

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Mais je me rendis compte que mon discours m’auraient certainement valu d’être rouée de coups par toutes ces bacchantes mâles, ou par toutes les poupettes copines des joueurs au QI pas plus élevé qu’un atome de lombric…

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Comme quoi, l’erreur d’un sentier peut amener loin… Très loin ! Et si on m’embête encore, bah je prendrais le risque de leur sortit mes quatre vérités, à eux-là ! Non mais… hihi

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PS : ne te formalises pas, Ô Hôte Sportif, nous restons persuadée qu’il existe quelques lueurs d’espoir parmi les tiens, quelques exceptions, rares certes, mais exceptions quand même…



22 janvier 2009

Précieux Décombres

The Ruins of Otosan-Uchi, par Rob Alexander
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L’imaginaire a cela de particulièrement délicieux lorsqu’il associe un siècle à une grande et majestueuse demeure, enracinée dans un immense jardin, où des jeunes donzelles somptueusement parées paradaient en compagnie de leur prétendant ou de leur meilleure amie. Ils discutaient alors d’Amour, de mariage (quelle drôle d’idée), de chiffons, ou élaboraient quelque plan machiavélique ayant pour dessein de faire tomber la sournoise comtesse du Salon de Madame Trucmuch… A chacun ses occupations. Et cela ne fait pas partie de ce qui nous intéresse. Ces détails ne servent qu’à planter le décor… Puisque c’est précisément le décor qui nous intéresse.
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C’est la création dudit jardin… Puisque nous y trouverons quelques arbres ou arbustes, peut-être même un labyrinthe fait de haies [ mille excuses, Ô Hôte Paysagiste, je ne connais point le nom de ceci ], des bancs en pierre devant un petit bassin, quelques fontaines antiques, et à côté, une ruine… D’un temple jadis olympien, d’une statue à l’origine tellement imposante qu’elle en était intimidante, d’une merveille antique fonctionnelle désormais oubliée, peu importe, puisque ruine désormais, elle trône aujourd’hui au milieu de lierre et de mousse. Fondue dans la Nature, elle ne fait dorénavant plus qu’un avec l’Absolu.
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Il est des personnes qui n’auront pas de sensibilité liée à cette ruine. Ils n’y verront qu’un tas de pierres abandonnées, qu’un déchet qui ne peut qu’être oublié, voire détruit. Chronos y a fait son œuvre, l’intérêt en est perdu.
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Mais il en est d’autres qui y verront un sanctuaire sacré, une merveille qui a dépassé ce statut d’œuvre de l’homme aujourd’hui solitaire et dédaignée ; qui y verront un témoignage imposant, inestimable du Passé : le monument à présent rasé a, d’une certaine manière, fait un pied de nez à Notre Maître à tous, en résistant à toutes les dégradations naturelles que sont la fuite du Temps et les dévastations originelles de la Terre. Ceux-là y trouveront prétexte à la réflexion philosophique qui nous envahit à chaque retour à la Nature… La ruine, jusqu’alors dépréciée, devient le repaire pour quelques réflexions métaphysiques sur l’Ephémère, la Mort, et le Temps qui passe, qui passe, inexorablement…
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Pierres abandonnées, comme témoignage précieux d’une vie à présent oubliée…

La Fin des choses, qui devient éternellement supérieure, et aux mortels, et aux dieux...
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N’est-elle alors pas là, la vraie Beauté ?



14 janvier 2009

Résolution 14 Point 09


privé... toute reproduction, tags et autres infortunés comportements interdits
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Ça aurait pu être le titre d’un roman de science-fiction, en le prononçant à l’anglaise et tout, mais ce n’est pas dans les habitudes de la maison que de passer outre-mer afin de déclamer quelques phrases avec un accent qui n’est pas le nôtre… Et si nous nous sommes parfois égarée aussi bien au niveau du graphème, morphème ou lexème, nous te prions de ne pas nous en tenir rigueur, car ceci n’aura plus lieu. D’autre part, est-il nécessaire de préciser que ledit message qui s’écrit à présent sous mes doigts et qui déploie toute sa tonalité majestueuse sous des yeux délicats, Ô Adoré, n’aura aucun rapport avec la science-fiction, genre malmené et dénigré, à son grand désarroi, mais qui ne sera pas le sujet principal de ce billet, à mon grand désarroi ?!
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En réalité, nous voulions te parler de cette nouvelle année qui a commencé il y a déjà deux semaines. { Comme Chronos est féroce ! }

Comme tout un chacun, tu as certainement, dans ton petit célonantrolopiphage, pensé à quelques « bonnes résolutions », comme ils appellent les choses que l’on est censé accomplir… Tout est dans le « censé », évidemment ! Héhé
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Cependant, l’on ne se rend communément pas compte comme il est pénible pour les gens parfaits, comme moa, d’assister à cette période sans rougir… Les résolutions que tu ne tiendras jamais ne sont-elles pas destinées au commun des mortels ? Bourrés de volonté certes, afin de combler leur(s) défaut(s) { certains en recèlent davantage que d’autres } mais qui ne sont au final qu’un espoir incertain d’un futur plus ou moins désiré. Mais on ne pense pas suffisamment aux gens parfaits, qui, en ces périodes de partage de bonnes volontés afin d’améliorer ton quotidien, ne peuvent qu’acquiescer, un sourire constipé aux lèvres et une gène improbable se lisant sur ses traits incarnant l’Innocence, la Noblesse et la Beauté. Une gène, mais pourquoi ? Me demanderas-tu, ô curieux que tu es ! Pourquoi ? Question pertinente en effet, puisque la Perfection ne devrait point être gênée d’être parfaite ! Quelle étrange ironie
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Quoi qu’il en soit, afin de pallier à cette horrible période de manque de correction des égoïstes qui tentent vainement d‘atteindre mon niveau, j’ai personnellement décidé de m’abaisser au leur, et d’être une vilaine, une très vilaine fille… ;-)
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Et bonne année !