28 décembre 2008

Tipiak !


Hey ! Bande d’ivrognes préférée de le Moa !
Avec cette fin d’année qui approche, les bouteilles que l’on rêve de vider ( eh voui, tout le monde n’a pas continuellement la tête dans la barrique ! ) et les choses que nous désirons mettre au clair afin de ne pas s’embourber le céloantropolophage inutilement, laisse moa te parler de piraterie…

.
N’as-tu point toujours rêver de faire partie d’un équipage d’infâmes brigands, prêts à tout pour conquérir le monde minus, en passant par péter les dents à des moussaillons impertinents et à piller les ignares dans des tavernes crasseuses même pas tenues par des déesses incandescentes ?

.
Eh bien, si tel est le cas, je t’attend de pied ferme ! Ou plutôt devrais-je dire, la Capitaine Bereth t’attend de pied ferme dans ce jeu qui demande moins de présence qu’un World Of Warcraft et qui met en scène des pirates bien entendu !


.
Si tu as un coup de folie, si tu a envie de rejoindre l’aventure et de devenir un des membres les plus glorieux et les plus nobles qui peuplent la terre de zepiratland, viens à mes côtés petit petit petit…
Je n’attend plus que toa.

.
Et si jamais tu n’en as point envie… et bien… il ne me restera plus qu’à recruter chez des inconnus, et peut-être à me tromper de nouveau…

24 décembre 2008

Reveillon de Gigolo


Cela date des jours célébrant Auguste que je sais comment te souhaiter de Noyeuses Fêtes, Ô Adoré !


Mais si, par un hasard malencontreux, tu restes ici dans la nuit, enfermes-Toa à clef.


Conseil d'amie...
.




Et Joyeux Noyel !!!!

23 décembre 2008

Piano

Puisque dans chaque histoire se cache une histoire d'amour ;
Puisque dans chaque histoire, Eros ou le Joufflu dirigent les événements...
.
Piano - And Then Love Came par *xlizx


.
.
La bataille avait été rude, beaucoup trop rude pour un énième affrontement avec ces impies de rebelles anarchistes. Non pas que l’équipage trouvât que le gouvernement en place valait la peine d’être défendu, mais il suffisait de voir la rente que celui-ci octroyait aux chasseurs de prime intermittents pour vouloir se lancer dans les « purges » officielles ordonnées par le jeune Empereur.
Néanmoins, cette dernière offensive avait bien failli coûter la vie du Capitaine Eloa ; faute de quoi elle lui avait coûté son bâtiment. La moitié de ses hommes avaient péri sous les armes enragées des pillards, tandis qu’elle fuyait avec le reste, lambeaux déchirés de sa réputation, de l’escouade. Dégradée plus moralement que physiquement, elle avait imploré l’aide du Baladin, dirigé par l’extravagant Capitaine Sylla. Cette prière avait achevé la jeune femme ; elle qui ne supportait pas l’échec, devoir quémander, supplier le Baladin de les accueillir engendrait l’humiliation suprême.
.
Le Capitaine Sylla était connu pour son excentricité et sa témérité. On disait de lui qu’il jubilait à l’idée d’accompagner les rebelles vers la Mort sur une ritournelle jouée au piano. Alors que tous y voyaient un penchant morbide, lui y distinguait de la poésie. Gaïa Eloa comprenait surtout qu’elle pénétrait dans le repaire d’un fou furieux misogyne impitoyable, et singulièrement imprévisible. Mais ce qui la contrariait par-dessus tout, c’est que Cornélus Sylla et elle étaient en compétition depuis le début du coup d’Etat qui engendra l’émergence de l’Empire. Après une partie de cartes fortement arrosée et une violente querelle d’ivrognes, ils avaient parié sur leur grandeur respective et future, sur leur magnificence militaire et populaire à venir, sur leur majesté incontestable.
Essuyer un pareil échec était déjà méprisable, mais qu’il en soit témoin, pire encore, qu’il devienne sauveur, était carrément intolérable !
.
.
« Le Cap’taine est occupé, mam’zelle ! Si tu veux le voir, tu attendras l’heure du dîner. »
Interloquée par autant de familiarité, Gaïa toisa durement le matelot qui gardait la porte de la cabine. Mais avant qu’elle ait pu remettre en place ce jeune importun, Brac’k, son second et fidèle ami, le menaçait déjà en le plaquant contre le mur. « Vermine. Es-tu idiot ou tout simplement débile ? Manquer aussi ouvertement de respect à un supérieur hiérarchique peut être puni de supplices intenses… Tu devrais le savoir, étant donné que ton capitaine…
- Je crains qu’en ayant perdu ton bâtiment, tu aies aussi perdu ton titre… Gaïa ! »
Bien qu’il était deux fois moins épais que le second, il ne fut nullement impressionné par les intimidations du guerrier ; il avait prononcé ces mots avec une délectation évidente, un sourire narquois étirant ses lèvres. Acceptant la remarque, le Capitaine Eloa se contenta de fixer le matelot du Baladin, avant de pénétrer dans la cabine, sanctuaire feutré et harmonieux, de Cornélus, duquel s’échappaient de violents accords, mélodies barbares mais envoutantes, du mythique piano qui avait damné tant d’âmes…
.
La pièce était petite, mais merveilleusement décorée. De trophées, de cartes, de tentures, d’armes, de bouteilles plus ou moins vides. Il tournait le dos à la porte. Mais cela ne l’avait guère empêché de savoir qui avait osé entrer dans son domaine.
« Capitaine Amour ! Quel bon vent t’amène ? »
Elle sourit, et s’adossa nonchalamment contre le mur, encore étonnée par son incroyable capacité à ne jamais se faire surprendre. Il ne se retourna pas, ni ne s’arrêta de jouer.
« Je suis venue recevoir tes remarques désobligeantes. Afin de t’éviter de te donner en spectacle ce soir ; bien que je sache pertinemment que le théâtre fait partie de tes prérogatives… »
Cette fois, il se retourna, amusé. « Tu n’en as pas eu assez ? Mon équipage ne vous a-t-il pas noyé sous les railleries ?
- Ils ne t’arrivent pas à la cheville… »
.
Un bruit sourd cogna contre la paroi. Cornélus Sylla eut un instant de doute surpris.
« Ce doit être Brac’k. Il doit être en train d’enseigner à ton mousse comment s’adresser à un supérieur. »
Cornélus opina du chef, l’air rassuré. Décidément, il était vraiment insensible.
« Il t’aime beaucoup, ce Brac’k, je me trompe ?
- Tu sais qu’il pourrait le tuer…
- Qui ne tuerait pas pour toi, ô Calypso ? »
Sur quoi il se leva, et glissa tel un serpent vers la jeune femme. Il l’enlaça de son bras gauche tandis que le droit l’entraina doucement mais fermement vers l’instrument tant redouté. « Ce n’est pas de railleries dont tu as besoin, c’est d’une attention masculine. La guerre a durci tes traits et fortifié tes ambitions. Tu n’en restes pas moins irrésistible, Gaïa. »
.
Elle se retrouva coincé entre le piano et le capitaine le plus séduisant et le plus désiré du monde des mercenaires. Certes, nier qu’elle n’avait jamais désiré ce moment serait un mensonge. Mais c’était il y a longtemps, quand ils venaient de commencer dans le métier, quand ils se cherchaient encore… Désormais, elle le connaissait trop bien pour prendre cette invitation comme une marque d’appétit personnel. Quand il s’approcha pour l’embrasser, elle lui plaqua une main sur la bouche. « Tu convoites toujours ce qui n’est pas à ta hauteur, mon biquet. Ma défaite ne m’abaissera pas à cela.
- Je t’ai connu plus désinvolte, amour. Tu devrais savoir qu’on ne me résiste pas. » Cornélus Sylla se fit alors plus violent, maintenant la jeune femme plus rudement afin de lui soumettre comme il se doit ses hommages. Ce n’était rien de plus qu’un jeu. Une nouvelle lutte. Un énième affrontement entre deux éternels enfants ne pouvant se permettre de perdre un pari stupide. L’excitation du duel les gagna rapidement. Dans leurs regards, provocants, inlassablement braqués sur l’autre ; dans leurs souffles saccadés ; dans leur poigne féroce, l’on ne pouvait discerner leurs intentions, sans cesse tiraillés entre l’attirance et la répulsion. Bien que l’amusement de ces retrouvailles se lisait dans leurs yeux, il n’en restait pas moins une part d’ombre et d'insoumission.
.
Finalement, Gaïa repoussa farouchement son adversaire jusqu’à le plaquer contre le mur. Là, elle entama une danse ondulante, lascive et provocante où Cornélus perdit pied… et méfiance. Elle profita de ce petit moment d’égarement pour lui pointer une dague sous le menton. Sa main libre, qui se promenait divinement mais dangereusement du côté de sa virilité était une menace que le Capitaine Sylla craignait plus que la dague.
Elle s’approcha de son oreille, et dans un souffle, elle lui susurra quelques mots. « Aucun homme ne décidera plus quoi faire de ma personne… Et si pour te le faire comprendre je dois te résister, ou même te dominer, je le ferais… »
Cela, il le savait bien ! Ce n’était pas le moment de mettre sa parole en doute.
.
Elle s’éloigna alors, le regard toujours planté dans celui de son éternel ennemi. Étrange mélange entre invitation et menace. Il la laissa s’en aller, comprenant que ce qu’il aimait chez le Capitaine Eloa, c’était son insubordination. Il la contempla, mutine et orgueilleuse, et se rendit compte que son désir pour elle n’avait jamais atteint cette intensité, depuis qu‘elle avait gagné cette assurance arrogante.
Il s’amusa un instant de sa passion, et se fixa un nouveau but. Non pas la posséder, mais la combler.
.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, Cornélus distingua le passage éclair de son mousse, suivit de peu par le colosse Brac’k. Un bruit sourd plus tard, le jeune moussaillon du Baladin suppliait, en pleurs, qu’on lui pardonne ses affronts. Gaïa afficha un large sourire, avant de se précipiter hors du champs de vision du Capitaine Sylla.
.
Oui, la combler…
.
...


18 décembre 2008

Reflexe Joufflaire


Templer & Engel par Eva Wildermann
.
Habituellement, on s'illusionne quant aux effets prodigués par le Joufflu. On se dit à la première occasion qu'il nous a touché, ce con, avec sa flèche tordue [ ou de tordu ?... ], on espère qu'il nous a touché, parce que, il est bien connu que l'Homme n'est pas fait pour vivre dans la solitude.

On se complait dans ce mensonge...
.
Pourquoi ?
.
Mais parce qu'on ne connait les véritables bienfaits du Joufflu que lorsqu'on est sur le point de perdre l'objet empalé par ses soins...

14 décembre 2008

V pour Vendetta


« Voilà ! Vois en moi l'image d'un humble vétéran de vaudeville, distribuée vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu'un vil vernis de vanité, est un vestige de la vox populi aujourd'hui vacante, évanouie. Cependant, cette vaillante visite d'une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait vœu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition. Un seul verdict : la vengeance. Une vendetta telle une offrande votive mais pas en vain car sa valeur et sa véracité viendront un jour faire valoir le vigilant et le vertueux. En vérité, ce velouté de verbiage vire vraiment au verbeux alors laisse-moi simplement ajouter que c'est un véritable honneur que de te rencontrer. Appelle-moi V. »
.

.
Telle est l’auto-présentation que s’offre ce vengeur masqué à la Batman en torse latexxxé mais en un peu moins bien foutu quand même. Quand quel film ? V pour Vendetta pardi !
.
Long métrage quelque peu politco-désespéro avec des armes qui tranchent, des politiciens corrompus et des explosions symboliques en forme de feu d’artifice. Si le monde dépeint fait peur, il n'en reste pas moins crédible, et en plus de ça, il correspond à ce que j’aime et à ce que je défends tout en le détestant… Curieux n’est-il pas ? C’est parce qu’il s’agit d’une société ultra-contrôlée avec quelques étendards ressemblant trop étrangement à celui reprit par un bonhomme à moustache, désireuse de soumettre les hommes et tout ce qui s’en suit. Habituellement, j’évite de me frotter à un trop plein de politique, parce que mon côté blonde ressort et que je comprend pas toujours tout ce qui se dit ou se passe. Mais quand on oppose l’Art au Pouvoir, quand on confronte l’oppression à l’espoir, quand on associe l’humanité face à une forme de folie destructrice qu’est la haute sphère de la société, moa je trouve ça bô. Et j’applaudis.
.
Il serait fastueux et même vain d’essayer de résumer les faits : ce film est bien trop dense.
Et si le héros masqué et révolutionnaire a cessé de tenter de discuter avec les dirigeants du monde afin de lui soumettre ses craintes, si ses actes sont extrêmes (je n’ai pas dit « extrémistes », mais la question mérite d‘être posée…) il a au moins le mérite d’agir, alors que les autres se sont résignés, trop faibles ou trop peureux… Ou trop fatalistes
Avant tout passionné, il se bat pour un idéal. Avant tout Victime, il se bat pour une amélioration.
.
Lucide ou bien complètement aveuglé par la souffrance ? Qu’importe, quand on voit qu’un seul homme pensant peut bouleverser bien plus que choses qu’une masse armée de lapins blancs…
.
L’insoumission, Tendre Hôte…
Ou la beauté d’une idée.
.

.
Puisque peu importe le visage, peu importe le nom ; une idée, un idéal se véhicule à travers le temps et l’espace, et ses dégâts potentiels devraient faire frémir ce socle manipulateur et mensonger qui te sert de structure quotidienne.
.
.
Pour finir, je te met un extrait de la très belle lettre de Valérie, une jeune femme qui a osé assumer son homosexualité, ce qui lui a valut torture et mise à mort.
.
« Je me souviens de quand différent devint synonyme de dangereux.
Je n'ai toujours pas compris pourquoi ils nous haïssaient autant. Ils ont rafflé Ruth alors qu'elle faisait les courses. Je n'ai jamais autant pleuré de mon existence. Peu de temps après, c'était mon tour. Il est difficile de concevoir que c'est dans un si terrible endroit que mon cœur va s'arrêter, mais durant trois ans, j'ai eu des roses à mes côtés sans avoir à me justifier.
.
Je vais mourir ici, et tout ce que je suis disparaîtra. Tout ou presque. Il restera mon intégrité. Cette force invisible qui coulait dans mes veines, et que personne au monde ne pourra m'enlever. Nous devons nous battre pour la protéger et la garder vivante pour l'éternité. Je vous souhaite, qui que vous soyez, de vous échapper de cet endroit. J'espère, qu'avec le temps, les choses se sont améliorées.
.
Mais d'abord, et par-dessus tout, je veux que vous sachiez que, bien que je ne vous connaisse pas et ne vous connaîtrai jamais, que nous n'ayons partagé ni rire, ni larme, ni un baiser, je vous aime, de tout mon cœur, je vous aime. »

9 décembre 2008

Routes et Déroutes

auteur ???
.
.
Vraiment étrange que ce Monde Parallèle
Pô pour rien en plus, qu'il se nomme parallèle...
.
Tour à tour étonnant, intriguant, surprenant, joyeux et attachant, il n’en reste pas moins
dangereux. Et pourtant, nous l’arpentons sans crainte… Sommes-nous à ce point déments ? Ou simplement trop confiants ?
Ici, nous devenons qui nous voulons être… Tu crées un personnage que tu façonnes selon tes envies : un
personnage qui te ressembles, mais qui sans être tout à fait Toa, n’en reste pas moins Toa ; tu parles de tes désirs, de ton passé, de détails si petits qu’ils sont bien plus représentatifs de ce qui te constitue qu’un long discours tout bien construit et réfléchi.
Au final, on se livre plus qu’on ne croit… Ou qu'on veut...

.
Et on rencontre des gens… Qui se rapprochent de ce petit univers que tu gères ou qui sont si différents que tu te demandes encore comment vous avez fait pour entrer en contact. Mais au final, on est là.

Toa et Moa.
Et on parle.
Et on rit.
Et on partage de ces moments délicieux certes virtuels mais qui ont un arrière-goût véridique… Un terrible arrière-goût.
Et si certains Hôtes nous livrent directement leur être, d’autres jouent la carte du mystère. Qu’à cela ne tienne, j’adÔreuh jouer aux cartes avec un énigmatique chevalier noir masqué !

.

Assassin's in Darkness par legendg85

Et puis tenter de percer cette carapace devient un jeu de plus en plus attirant. Un jeu aux règles obscures, que tu n’es plus très sûr, au fil du temps, de vouloir gagner. Tout ce que tu veux, c’est garder ce contact, cordelette distendue et incroyablement incertaine
Et puis, tu t’attaches.
À ce mystère ambulant.
Tu imagines.
Tu joues le jeu.
Tu t’approches du FEU, au risque de te brûler, et le pire, c’est que tu aimes ça ! Dis donc, tu m’avais caché ça,
Hôte Masochiste !!!
.
Tu ne sais pas trop ce dont tu étais venu cherché, au départ, tu ne le sais toujours pas d’ailleurs, au niveau relationnel je parle, mais tu le cherches. Et tu te contentes de ce que tu as, car c’est un aspect de l’autre,
trésor inestimable, que tu as sous les yeux.
Et puis tu t’attaches.
Tu ne sais pas très bien ce que tu cherches car tu sais très bien que cet état de dialogue ne durera pas
éternellement. L’Hôte que tu es ne restera toujours attablé, ivre et impoli, dans ces lieux improbables. L’Hôte, voguera un jour, seul, empruntera un chemin perpendiculaire au tien…
Il partira, sans dire au revoir.
Et pourtant, on espère…
On espère quoi ?… Un paradoxe. Une folie impensable, qu’on a eu la folie de penser.

.
Bande de fous !
Mesquins personnages !
Tu t’es engagé dans un jeu des plus déplaisants, quand on y pense… T’y as pensé quand t’as signé ?
Je hais les humains...
.


Et après, qu'on ne me demande pas comment que ça se fait-il que tout le monde associe le Joufflu à la Furie...


8 décembre 2008

Concerto Sans Histoire



Promis ! Un jour, je trèverais avec Chronos !
Et avec Orphée, tant qu'on y est...
.
Sache seulement que nous risquons de reparler de la Conspiration des Lapins tantôt, puisque me voilà en possession de La Future Bible écrite par Vernor Vinge... Tu t'en souviens, Ô Hôte Ancien ! Je l'espère...
.
En attendant ce jour béni et inespéré, je t'ai recruté quelques troubadours... Déjà connus, mais cela n'enlève rien à leur qualité, je pense, de coups de coeur...
.

*** Anaïs ~ Peut-être une Angine ***

~



*** Jason Mraz ~ I'm Yours ***

{ titre qui fait très vacances mais qui reste tout de même fort... attirant ! }

.

Et puis, je t'ai laissé sur les tables quelques bouts de parchemins dorés... C'est pour que tu choisisses, selon tes envies, sur quel sujet devra porter l'Heure du Conte.

Le client est Roi. Profites-en ! Je ne le dirais pô souvent...

29 novembre 2008

Disparition Inévitable


.
Je l'avoue volontier, je le concède, je te le dis, Ô Tendre Hôte, l'absence du mec, de l'homme, du mâle, du vrai ( comme Auchan, la vie, la vraie ; sauf que le sujet premier de cette déclaration n'est absolument pas en relation plus ou moins étroite avec une chaine commerciale, mais bel et bien avec l'homme. Non pas l'Homme avec un grand "H", mais l'homme, avec un un petit "h". Nous savons déjà que le "h", si insignifiante lettre parait-elle, qu'elle ne l'est assurément pas, insignifiante, car tant de choses dépendent de la présence ou de l'absence de ce si petit caractère. Car il est bien connu que "même le plus petit être peut changer le cours des choses", mais cela, cher Hôte, est un autre sujet que nous n'allons point développer ici bas. ) me serait une idée insupportable.
.
( Et qui plus est, une lettre n'est pas un être, par conséquent, le rapprochement d'idées effectué ci-dessus est parfaitement incompréhensible. Quoique personnellement, je le comprend tout à fait. Je ne dis pas que je comprend parfaitement tout ce qui se passe dans ma tête, mais en l'occurence à l'heure où je te parle, où je t'écris, où je te confesse mes pensées au fur et à mesure où elles s'offrent à moa, je dois dire que je comprend la raison d'être, et même le cheminement d'esprit qui me poussèrent à opérer un tel rapprochement d'idée.)
Fermons là la parenthèse.
.
Nous étions alors sur le point de nous entretenir au sujet de l'absence inévitable de l'homme dans un monde futur, lequel va tantôt se présenter à nous. A nous filles, femmes, mères, impératrices, et non pas à nous hommes, puisque vous ne serez plus là pour assister à cela, étant donné que, aspect intrinsèquement lié à la cause de la conséquence première, à savoir qu'il n'y aura plus d'homme sur la Terre.
.

Gaia par =seduced-by-the-sun

.
Car il est bien évident, et il est parfois raisonnable d'énoncer tout haut la cruelle et fatidique vérité, que tu n'es pas indispensable, cher Ivrogne Mâle.
Ajoutons à cela un élément : l'Homme ( avec un grand "H" ) [ Vois comme c'est important, pour la compréhension d'autrui, que de se focaliser également sur la calligraphie ], l'Homme s'adapte à son environnement. Il croit depuis toujours qu'il le contrôle, mais en réalité, il ne peut que s'adapter face aux caprices de Dame Nature.
.
Sachant cela, et étant mit en corrélation avec le fait que la Femme est l'Avenir, aussi bien qu'elle est le passé, le présent, ainsi que le joyau le plus radieux et le plus précieux que la Terre ait jamais gardé contre son sein ( à quelques exceptions, bien sûr ), nous pouvons affirmer et te démontrer pendant des heures durant sans que tu trouves quoi que ce soit à contrer grâce à d'éventuels et inopinés arguments sortis d'on ne sait où de ton intelligence imparfaite, Ô Ivrogne Mâle, que tu vas bientôt disparaître.
.
Dame Nature ne pourrait tolérer plus avant la présence impromptue, désinvolte et desctructrice d'une bagatelle. Car non seulement elle est inutile, mais en plus, elle est inutile.
.
Alors certes, personnellement, je ne suis pas pressée d'assister à ce stade de l'Evolution, puisqu'aussi bien je m'ennuierais sans Toa, je l'admets sans détour, il faut néanmoins garder à l'esprit que la toute puissante volonté de Gaia, immuable et grandiose, ne se combat pas.
.
Au même titre que ce sont les hyppocampes mâles qui portent le bébé, les femmes, seules survivantes de l'Evolution logique et attendue de l'humanité comprendront que l'homme n'était pas indispensable à la survie de l'espèce, mais qu'il était là, indispensable à son plaisir, à son loisir, à son désir, à toutes ces petites choses qui ne comptent pas en Temps de guerre.
.
Que la Lutte continue !!! Yihaaaa Cow bOyyy !!!
..

Mandragora par ~Staldren

.
Mais vois-tu, les futilités sont les seuls aspects qui comptent vraiment dans une vie.
.
Ô Petit Mec, Ô Homme Imparfait, Ô Destructeur ;
Toa qui est Orphée, Toa qui est Barbare ;
Toa qui est perdu sans ta compagne.
Ô Sauvage et Incohérent Personnage ;
Ô Improbable Complice, Troublant Gentilhomme ;
Ô Etonnant et Adorable Ami :
Ô Eternel Ennemi...
Assurément, tu vas me manquer.

26 novembre 2008

J'irai dormir à Hollywood


Voilà un concept comme il est intéressant !


Un Into the Wild à la française, dirigé par Antoine de Maximy. Tu connais peut-être la chose, Ô Hôte accro à la petite lucarne : ce jeune homme, ayant dans l'intention de rencontrer les gens, et accessoirement de voir du pays, part à la "one again" sur les routes, tada, tadadada... Avec un but : s'inviter chez ces inconnus, pour qu'ils lui offrent le gite et le couvert, pour qu'ils lui parlent d'eux, de leur passé, de leurs rêves éventuels, de leur mode de vie. Un pari pas forcément gagné d'avance, si l'on se rend compte de la société dans laquelle on vit.
.
Porté sur la Toile, Antoine se fixe un but : traverser les Etats-Unis, et finir en apothéose en s'invitant chez une star !
.
Il y fera des rencontres pour le moins inattendues, des touchantes, des intriguantes, des surprenantes, et même des extrèmement inquiétantes. Du couple d'anciens faisant leurs étirements au beau milieu de la rue au malade mental psychopathe tout droit sorti d'un film d'horreur où le massacre à la hache est de mise, [ non, sérieusement, si j'avais été à sa place, j'aurais eu 3 arrêts cardiaque et ma vessie m'aurait abandonnée. Hum, c'est élégant... ] en passant par les ghettos où une chose est sûre : il vaut mieux ne pas sortir la nuit au risque de te prendre une balle, voire pire, tout y passe.


Si les States sont le reflet de la diversité, on est loin de l'image feutrée et opulente des films, assurément.


Ce que je retiens de ce documentaire social et humain, c'est justement cette humanité qui, si elle n'est pas perdue, n'en reste pas moins étonnante, dans tous les sens du terme.
.
Il nous montre le visage de l'Amérique, sans artifice, ni mensonge. Il ne juge pas. Il s'invite, certes, avec son extraordinaire capacité à aller vers les gens, et l'on trouve alors parfois une certaine beauté dans les hommes. Dans leur générosité, en quelque sorte. Parfois.
.
Parce que oui, c'est bien à travers cette multitude de portraits, des plus fous aux plus criminels, qu'on se rend compte de la vie réelle.


C'est ainsi qu'il fini sur la plage avec un témoignage touchant d'un "nouveau pauvre", qui, après avoir tout perdu, se retrouve plus ou moins volontairement à la rue. Sauf que ce monsieur, chose étonnante, n'avait pas de haine, ni de reproche ; il avait accepté son sort, non, sans résignation non plus, il a accepté, et a décidé de vivre, tout simplement.


C'était beau.


Après ça, on a relégué au second plan les frayeurs de la route face à l'hostilité certaine de quelques mafiosos à la gachette facile (qui eux, pour le coup, ressemblait aux films !).
.
Nous voilà alors face au reflet de la société, laquelle n'est ni portée aux nues, ni descendue en flèche, seulement la société, seulement la Vie.
.
Un très bon film.

22 novembre 2008

Installation Meublique

Gargoyle par dragonfireartz


Cher Hôte, décidément, je ne le dirais jamais assez, mais tu es le ciment de cet antre.
.
Quoique... Je voulais être un brin poétique pour te rendre hommage, mais cette image n'est guère lyrique... Le ciment de l'antre... Ca signifierait que tu te retrouve coincé entre deux briques, et du coup, je passe pour un tyran impitoyable qui se sert de ses clients comme mortier.

~
Oublie donc ce compliment qui, au final, n'en est pas un.

~
Cher Hôte, je le savais depuis quelque Temps, mais cela se confirme encore et toujours, tu es la ventouse qui lit mon attachement à ce monde parallèle...
...
Hum, il semblerait qu'Orphée ne soit pas mon Maître à penser en ce jour...
~
Cher Hôte, tu es l'Ombre et la Pensée ; tu es la Présence parfaite ; tu es le Pilier de cet estaminet { au sens propre comme au figuré } ; tu es la Beauté qui s'insinue dans un univers diabolique ; tu es l'Indispensable et l'Adorable ; tu es la Lumière qui me pousse à décorer ; tu es le plus chic des Hôtes, à n'en pas douter. Et je ne dis pas ça parce que tu es mon Hôte. Bon, si, peut-être un peu.
~
Mais je dois avouer que sans ta présence, sans ton extrème patience, et sans ton aide magistrale, la peinture et l'installation meublique (dont la déesse gargouille qui trône à nos côtés) n'aurait guère été les mêmes que ce que tu as sous les yeux. Parce qu'il faut bien avouer une chose : au niveau de la déco, je suis vraiment pas douée, un vrai boulet. Un comble ! hihi
.

Nous sommes encore en travaux, mais laisse Moa offrir une chopine à la Princesse en Rouge, qui mérite bien son rang bleu, et à mon Druxichou, qui, quant à lui, mérite bien ses surnoms extravagants !

Merci à vous deux, pour m'aider à accumuler autant de breloques et de tableaux, et surtout, surtout, à les poser là où ils devraient être.

...

{ A Suivre... }

19 novembre 2008

Refroidissement Visuel

The River Styx par ~hungerartist


Tel Tom Sawyer qui fait sa vie sur les rives du Mississipi, j’ai arpenté le monde virtuel sur les rives tumultueuses du Styx. Enfin, je cite le Styx pour faire une référence classieuse à la mythologie, mais il est bien évident que ce n’est pas le Styx qui s’écoule sous nos pieds.

Certes, il y a un fleuve fort peu ragoûtant qui borde nos frontières, mais ce n’est pô le Styx. Ah ça, non. Ben réfléchis : cela signifierait qu’on serait mort ! Alors je n’ai rien contre ceci, en tant qu’Immortelle, en tant que symbole de la Grandeur passée, de la Magnificence, de la Majesté inondant jadis la Terre de ses joyaux éternels, je ne crains pas Hadès. Encore moins Thanatos. Mais cela inclurait que tu sois désormais un esclave de l’Autre-Monde, Ô Adoré, et, bien que je doute que le fait d’être esclave déplaise à certains d’entre vous { non, n’insiste pas, je ne donnerais pas de noms, chuis po une balance ! Ou alors, allonge la monnaie !!! hihi }, il n’empêche que nos discussions risquent, si tu n’es plus qu’énergie j’entends, de s’avérer parfois délicates. Ainsi, pour ces raisons, ce n’est pas le Styx qui s’étend langoureusement devant nos yeux.

Mais il y a un fleuve.
Mais je l’ai déjà dit.
Mais c’est peut-être juste une rivière.
Mais c’était pour planter une partie du décor.


Car il me faut te planter le décor afin que tu saches où tu as posé ( et dont tu ne puis désormais enlever !! Mouhahahaha [ rire démoniaque ] ) tes petits pieds distingués.
Certes, anciennement, dans ma jeunesse, y avait-il quelque montagne ou roche non-identifiée agrémentée d’une vallée infestée de villages de pouilleux pour tout paysage se languissant à ma fenêtre. Désormais, il y a le faux Styx. Entre autres.


Mais pourquoi, vas-tu me demander, Ô Hôte Interrogateur, pourquoi s’attarder aussi longuement sur de l’eau ?



Vas-y, demande-le moa !

Eh bien, vais-je te répondre, on s’y attarde parce que depuis le début, je fais l’éloge de l’élément le plus noble de tous les Temps, et que, outre mes folles envies passagères de bûcher, j’oublie de rappeler une chose essentielle à notre décor qui se retrouve planté dans nos esprits et qui est indispensable à la création de cette Maison d’Hôte, que même si te veux boire un godet ici-même, il doit être présent dans ta tête qu’un fleuve, non pas le Styx, rôôôh tu suis oui !, mais un tout autre cours d’eau se déroule non loin de là où tu as fait halte.
Et ça, ça n’est point négligeable.

Une autre question ?

17 novembre 2008

Première Invitation

Quelle drôle d’idée que même…
Oui, tu peux le dire, quelle drôle d’idée de débarquer ici mes tabourets plus très neufs ! Pô not’ faute aussi, si nous avons été tiraillée entre le désir fumant de te servir et de changer la peinture. Parce que quand nous avons vu que les travaux risquaient de se montrer monumentaux, nous avons préféré opter pour l’option « déménagement ». Pourquoi ? Ça te pose un problème ?

Nan parce que dis le tout de suite, qu’on mette les choses au clair !


C’est quand même pas croyable, à peine arrivés, déjà qu’ils gueulent !


*regard en coin et sourire de côté*


C’est pour ça que je veux pas te lâcher, Charmant [ ou moins charmant ] Hôte.

Bon allez, trêve de plaisanterie, tout ceci pour dire que si j’étais la patronne d’une maison close, c’est bien avec du velours pourpre que je garnirais les murs, les lits et les canapés. Et que si je devais choisir une tenue pour coller à l’ambiance, je laisserais volontiers tomber ma combinaison en latex bleu chère à ma Tendre Linda pour revêtir prestement un corset de la couleur de la passion…


Je n’y peux rien, je ne suis fidèle qu’à mon cœur…

~ ~ ~

Bienvenue, Ô Adoré !




image : Kurtisane by *boudicca

16 novembre 2008

Perdition Salvatrice


Noble Hôte, nouvel arrivant ou déjà amant, très peu nous importe. Tu es ici, et nous t'en remercions.

Assieds Toa, prends tes aises, prends tes marques.
Nous t'apportons de suite une chopine.


Trop de choses se sont passées en si peu de Temps... C'est pourquoi nous avons pris la décision de quitter ces plaines verdoyantes. Encore.

Eternel recommencement, afin de ne pas tomber dans une spirale dévastatrice et mensongère.
Eternel recommencement, afin de continuer de vivre à tes côtés, dans une atmosphère que nous voulons... rougeoyante !


Je me présente : Elbereth, Tavernière, à plein temps ; Déesse Flamboyante, je m'y efforce.

Et ce que nous désirons ardemment est bien de te faire vivre une petite aventure en pays étranger, en compagnie de Monsieur Muse, évidemment.
~ ~ ~
image : Moulin Rouge by Missbell