25 décembre 2009

Retour


Ben voui, que veux-tu ? En plus d'être instable, elle s'accroche !
Mon dernier temple, il est trois rues plus loin à droite, à toa de voir...

24 septembre 2009

Adieux [ ? ]

Tu l'as remarqué, Ô Hôte Assidu, je ne suis guère plus une hôtesse digne de ce nom.

Monsieur Muse s'évapore peu à peu, Céloantropophane est partout à la fois, sans s'activer pour toa, et pour couronner le tout, je ne suis même pas sûre que cet état de non-disponibilité s'achève de sitôt.
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Voilà pourquoi sans préambule plus long je préfère te dire au revoir.. .
J'avoue, ce n'est pas facile de faire ce que je fais trainer depuis quelque temps déjà. Mais je te dis au revoir, car nous nous reverrons...
Je pense qu'il vaut mieux fermer l'établissement avant de ne plus avoir le coeur aux divagations comptoiresques.
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C'était bien, nous.
J'ai aimé te conter mes folies, j'ai aimé te rencontrer, j'ai aimé m'imaginer à n'en plus finir à quoi tu ressemblais.
J'ai aimé passer mon temps en ces plaines verdoyantes.
J'ai aimé ta présence, et notre jeu.
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Ce n'est pas parce que je selle ma chariotte et que je repose une nouvelle fois l'enseigne poussiéreuse au pied de la porte, laissant libre entrée à ma Taverne au premier sac d'os venu, et que je pars vers l'horizon montagneux que tu ne me verras plus, Ô Fidèle !
Ce n'est même pas dit que je ne poserai plus mes miches sur un nouveau comptoir, mais pour le moment, je ferme.
Sagesse sagesse !
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Allez, je pars pour une nouvelle vie ; tout en laissant ma patte chez toa, si tu le désires toujours, Ô Adoré !
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A toa Super Divinité Potate, qui m'a fait connaitre tout ce joli monde qui compose ton réseau ;
A toa Princesse, avec qui j'ai partagé plus qu'un délire livresque ;
A toa Linda, qui fait des photos "staïle" de ta chaste personne, et quelle chaste personne !!! ;
A vous Seigneur Ogrichon, qui m'avez ouvert les yeux sur de nombreux points de débats, et qui m'avez poussé à la verve royale ;
A toa Emil, qui vide mes tonneaux de whisky ; Et a toa TsiTsi, qui doit supporter l'Ivrogne ;
A toa Beber, qui fut une rencontre étonnante car nous n'avons pas forcément beaucoup de centres d'intérêt, et pourtant... ;) ;
A toa Francesca, écrivaine passionnée et passionnante ;
A toa Ashenah, suprenante et envoutante homonyme ;
A vous les filles, auto-proclamées "bitchies", mais qu'on ne croit pas si sérieusement détestables ;
A toa Valentine, nouvelle venue un brin cinglée que je ne puis abreuver davantage ;
A toa Krissounours, Girino, Walkyrie, Abigaïl, vous qui avez quitté le navire alors que votre potentiel était, à mon sens, immense ;
A toa Ismy, mon tendre chevalier Noir,
A toa Drux.
A toa, qui fut de passage, à toa qui me suit peut-être depuis deux ans, à toa, anonyme qui préfère rester masqué...
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A toa, Merci
Namarië...

5 septembre 2009

Un Prophète


S’il y a bien un truc qui m’énerve, c’est passer mon vendredi soir devant un mauvais film ! Ça me met dans un état… de screugneugneu !
Mais qu’ont les gens à encenser des films pareils ?!?! « Primé à Cannes » qu’ils disent ! Oh bah oui, ça nous fait une belle jambe ! Z’ont du un peu fumer, le jury de Cannes, pour trouver que Un Prophète avait droit à une récompense !

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Encore une fois, je ne vais pas vraiment être objective, et ceci n’est que mon avis qui ne vaut pas grand-chose mis à part être l’avis d’un spectateur parmi d’autres ; mais spectateur qui paye sa place, et qui en a relativement raz la nouille de se voir servir des longs mais alors très longs métrages qui ne ressemblent à rien !
Et puis je ne suis point du tout assermentée en tant que critique officielle du cinématographe, alors m’en fous, peux dire ce que je veux !
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Ce fut pire que Autralia et Mesrine réunis !
Un Prophète, c’est l’histoire d’un mec qui se retrouve en prison. Peu importe ce qu’il a fait, voilà qu’il se retrouve à œuvrer pour un caïd corse, vieillard bedonnant qui a des contacts parmi les matons, qui détient le pouvoir en gros. Notre petit héros, plongé dans la fosse aux lions, va apprendre bien vite la règle d’or de la saladière à détenus : tuer ou être tué. Jusque là, rien de bien nouveau. Mais au fur et à mesure des ans et des gnons, à force de menaces et de coups fourrés, vlà ti pas que petit héros - moustachu qui plus est - va monter en grade, et former son propre petit réseau…
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Mouais. À part se faire frapper, menacer, manipuler et faire le larbin, je vois pas vraiment ce qu’il fait d’autre.
Ce n’est même pas violent, les acteurs n’ont aucune carrure, aucun charisme, les méchants sont une caricature du méchant, et le film se résume à quelques affaires mal bidouillées et confuses de règlements de compte et de trafique de drogue.
Ô Misericordius, j’ai cru qu’il n’allait jamais se finir, le film !
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Et puis prophète ! Prophète de quoi ? Il est « prophète » parce qu’il sait lire un panneau ?! Ou prophète parce qu’il arrive à se sortir de la mélasse déchétique dans laquelle il s’était fourré en posant ses pieds en taule ? Je vois pas en quoi il s’en sort ! Il s’enfonce voui ! Il croit détenir une once de pouvoir parce qu’il a mis en place une opération illégale en dehors des murs jaunis, mais au final, il n’est qu’une vulgaire marionnette. Faut qu’on arrête de nous prendre pour des demeurés !
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On insiste sur des plans inutiles, on aligne des scènes tout aussi insipides, on appuie sur le détail de l’illettrisme du héros, et j’ai envie de dire : « et alors ? » Qu’est-ce qu’ils en ont fait, du fait qu’il ne savait pas lire ?! RIEN DU TOUT !!!
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Ce film n’a aucun intérêt. C’était long. Interminable. Sans fondement. Sans symbolique. Sans émotion. Rien. Nada. Vide.
On ne s'attache pas, l'action ne peut pas nous toucher, on n'est pas conserné, et ce n'est pas plus mal : ce film est laid.
Et je casse à tour de bras, mais franchement, je le fais pour l’intérêt publique. Et puis parce que ça fait du bien.

24 août 2009

Semper Enigmas


Non mais franchement, il y a des moments…
5 ans pour un mystère, c’est long je trouve. 5 ans de triturages de neurones, 5 ans d’échafaudages de plan, de situations, de théories plus ou moins farfelues, 5 ans de débats ,5 ans de contradictions, pour répondre à une question simple : mais enfin, c’est quoi cette île ?

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Cela fait 5 années qu’ils nous jettent des miettes, se délectant manifestement de notre perdition, de notre incompréhension, de notre manipulation.
Quels enfumés, ces scénaristes !
Et encore, c’est pas fini !
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On nous a servis 1 saison excellente où tout était permis : ayant titillé notre imaginaire, les débats ont commencé, les fausses pistes également, mais ce fut relativement chouette de s’échauffer l’esprit, d’hurler à la mort à chaque fin d’épisode, et d‘en parler des heures durant…
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S’en suivirent 3 saisons largement en dessous des promesses de la mise en bouche. Mais nous étions devenus, sans le savoir, lost-addict, et par conséquent, enchaînés ; nous ne pouvions nous passer du visionnage : nous devions savoir !!! Nous n’avons pas usé de la pupille, des neurones et de la salive pour nous arrêter au beau milieu de l’affaire, certainement pas !
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Le souffle lostien retrouvé dans le fameux final de la saison 4, ils nous laissaient encore une fois tremblant, l’iris coincé sur la petite lucarne, la bave aux commissures des lèvres, une claque visuelle marquant la fin de l’année…
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Passée la saison 5. L’affaire prend une tournure parfaitement nouvelle, qui fit mon plus grand bonheur pendant un temps : l’île était en réalité mêlée à une affaire de voyages temporels ! Tu imagines, Ô Adoré ?! J’étais aux anges… jusqu’à ce que la théorie du jeune scientifique ne vienne tout remettre en cause… Un coup, « ce qui est fait est fait, et ne peut pas être changé », et l’épisode d’après, « je pense pouvoir changer le futur »… Bref, des contradictions qui ne peuvent être que présentes puisque Chronos est une énigme, et que chacun à sa propre vision des voyages temporels. Si on ne s’est pas mis d’accord au début, on ne peut pas les suivre…
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Pour une série qui ne devait pas flirter avec le fantastique, je crois qu’ils n’ont pas tenu leur parole, les enfumés !!!
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Quant à savoir qui est Jacob, franchement, j’ai pas envie de me poser la question ! Point vraiment de surprise dans ce final, on commence à avoir l’habitude de se voir proposer un morceau de tartiflette, d’ouvrir grand la bouche, de sentir déjà le goût sur nos papilles, avant de voir ce délicieux morceau tartiflettique se faire éjecter promptement et finir à la poubelle.
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Il est temps que ça se termine.
Fin traumatisante ou fin frustrante, peu importe, on sera déçu d’une manière ou d’une autre, alors finissez messieurs les empafés, je vous en prie ! Ca ne sera jamais pire que ce final numéro 5, qui n’est absolument pas tonitruant, et qui ne fait que retarder encore et toujours l’éternelle question…

Ce mot se perd...

write by ~katjamuller
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Je n’y peux rien, il y a des fautes d’orthographe qui m’horripilent.
Je ne dis pas que j’en fait jamais, loin de là, mais il y a des limites à l’inculturation que même !
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Comment peut-on confondre « ce » avec « se » ?
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Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est la faute au langage sms ! Pour une raison simple, efficace, et imparable : cela prend autant de temps et autant de lettres pour écrire ces deux petits mots…
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Alors, comment, véritablement, je cherche à comprendre, peut-on penser seulement à se tromper ? Un jour, j’ai demandé à un pro de la faute, et il m’a répondu : « Je n’y peux rien, j’ai jamais su comment les employer. » Ce à quoi j’ai alors répliqué : « Tu ne comprends donc pas ce que tu dis ! » Phrase qu’il a aussitôt niée, sans pour autant réussir à m’expliquer la raison de son délit.
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Une fois pour toutes, et même si je ne m’adresse à personne en particulier, Ô Hôte Fautif, que les choses soient claires : l’un est un adjectif ou un pronom démonstratifs ( je met un « s » à démonstratif puisqu’il se réfère aux deux substantifs précédents… :-D ) ; l’autre est un pronom personnel qui ne peut être liée qu’à un verbe !
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Sachant cela, il n’y a aucune erreur possible, et encore moins acceptable ! Si tu comprends ce que tu dis, où en l’occurrence, ce que tu écris, tu devrais savoir les employer ! Il n’y a pas que l’inattention, on arrive à un stade où c’est un manque cruel de savoir orthographique… sémantique ?!
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On écrit donc :
« Je suis allée au cinéma CE soir. »
« Cette phrase contient un démonstratif qui SE réfère à un moment précis pas très éloigné du moment présent. »

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Non, ne me remercie pas, lorsque tu auras compris que ma bonté est sans limite, tu auras compris le sens de la vie, tu pourras donc cesser de chercher de le chemin de la Vérité…
Mais si tu trompes encore une fois, désormais, Ô Adoré, tu vois ma main ? Ben sache qu’elle va venir tout doucement se coller contre l'arrière de ton crâne, là, comme ça, et qu’une impulsion venant des entrailles de la Terre viendra lui donner la force nécessaire pour te coller le front sur la table, tu saisis ?

Numéro 9


Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais en poussant la porte noire menant à la grande salle de la Toile… L’affiche m’avait attirée… Le « produit par Tim Burton » également, assurément. Et puis, quelques éléments scénaristiques étaient fortement séduisants.
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Dans un univers post-apocalyptique, l’Homme a failli face à sa création machinérielle. Mais il a laissé sa marque, en la présence de petites créatures fragiles, dans lesquelles il a versé son humanité… Lorsque la Bête Mécanique s’en prend une nouvelle fois à une des ces bestioles, elles vont tenter une folie jusqu’alors refusée : la poursuivre.
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Pour sûr, c’est très bô visuellement, mais… il y a un mais, Ô Hôte Passionné. Quoiqu’on en pense, quoique terriblement réussi au niveau des images, il manque quelques chose au niveau de l’histoire. Toute l’aventure se passe très vite, ça explose, ça vole, ça attrape les bestioles à numéro qui cherchent les origines de tout ce désordre, tout s’enchaîne en laissant parfois le spectateur que nous sommes sur place.
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En fait, c’est dommage, parce que dans une telle atmosphère, ils auraient pu faire tellement mieux, ils auraient pu prendre leur temps, et donner à ces bêbêtes une raison valable de se battre, parce que là, perplexe je suis restée ; un brin déçue, parce que l’histoire est relativement creuse. Il n’y a pas vraiment de début, il n’y a pas vraiment de fin…
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Je ne m’étendrais donc pas longtemps sur le sujet, même si références sciences fictionnesques, inspirations, et potentiel étaient manifestement présents et bien présents, Numéro 9 n’est pas à la hauteur pour trôner au panthéon de la SF.
Dommage, j’aimais bien le point de départ…
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PS : j'oubliais, cette semaine, jusque Dimanche 31 Août, le ciné, c'est à 4 euros... Peut-être pas dans toutes les salles, mais c'est Ciné Cool que ça s'appelle, ce serait bête de s'en priver !

21 août 2009

Inglorious Basterds



Je vais te dire franchement, Ô Adoré, ce film-là, Inglourious Basterds, je n’avais pas intrinsèquement envie d’aller m’y poser la pupille. Déjà parce que j’avais catalogué dans mon céloantropophane pas frais le jeune Quentin [ Tarantino, Ndlr ] comme un réalisateur un brin dérangé, se plaisant dans une certaine violence, se délectant du sang de ses acteurs, se damnant pour un brin d’originalité, s‘extasiant face à un humour noir impitoyable. Attention, je ne dis pas que ces points sont mauvais, au contraire, un peu d’anticonformisme ne fait pas de mal ! Et, sans forcément connaître tout sur Tarantino, ainsi que sur les effets cinématographiques, je pense pouvoir dire sans me fourvoyer que ce mec n’est pas tout seul dans sa tête, qu’il cherche l’innovation, mais qu’il garde un style spaghetti bien à lui ! Et, là, je glisse un avis strictement personnel, je n’avais pas forcément envie de participer à quelques démembrements et autres facéties purement fictives dans le ton du vlà-ti-que-jte-gicle-un-peu-de-sauce-tomate en t’éclatant littéralement le crâne.
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Deuxième raison pour laquelle je n’étais point très bouillante pour ce visionnage : que n’avais-je ouïe comme quoi Inglourious Basterds se déroulait pendant la guerre !
Mouarf que je m’ai dit ! Que nenni, on va avoir droit à du massacre à la machette, à une bouillie humaine dans le carnage historique !
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Tu comprends alors mon état d’esprit, j’ose espérer…
Et pourtant !
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J’aime me contredire, tu l’avais remarqué ! Et aussi, je n’aime pas rester sur des idées préconçues… ( même par le moa ) alors j’ai bravé la peur qui commençait à pointer le bout de son museau glacé de me trouver face à ce genre de cinéma auquel je n’accroche pas très très beaucoup.
Et je fus agréablement surprise !
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Déjà, l’intrigue ne se passe pas pendant la guerre, mais pendant l’occupation nazie ! Ben nan, c’est pas du tout la même chose ! On n’est pô dans les tranchées, ni dans les embuscades forestières, on est au milieu de la grande ville, réceptions guindées et tentatives d’opposition. Car il s’agit pour les « basterds », groupe de soldats américains dirigé par la main de fou de Brad, de liquider le plus de nazis possible.

Je ne te raconte pas plus, il faut le voir pour le croire. Bien sûr, le scenario n’est pas là pour témoigner historiquement parlant de la chose. Il est fou, comme les personnages. Personnages qui évoluent sur 5 actes, Ô Tragédie Humaine, lesquels sont filmés d’une manière particulièrement chouette : un acte correspond grosso modo à une scène… donc voui, le film est composé de 5 loooongues scènes, toutes plus déjantées les unes que les autres, toutes avec leur lot de passages terrifiants, stressants, mordants, hilarants. Et voilà t’y pas que je me surprend à rire d’une réalité qui devrait me désoler, ou m’horrifier.

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Il est fort, Quentin ! Il est très fort ! Il arrive à nous faire trouver belle une mort atroce, il réussi à nous faire qualifier de beauté une scène de massacre.

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C’est pourquoi mon avis premier n’est pas si erroné : Tarantino est cinglé, déjà, pour imaginer de pareilles choses, il faut pas être net, mais pour les mettre en scène, faut vraiment assumer sa non-netteté ; mais on se rend compte qu’on est tout aussi cinglé d’aimer son travail, et de qualifier de beau un truc qui est tout sauf beau, à la base…

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Bah, c’est la magie du cinéma
Il est passionné par son travail, ça se voit. Comment ne pas être passionné devant un tel étalage de trouvailles, de mise en scène, de Cinéma ?

12 août 2009

Assassin Symphonique

Ah non mais en vrai, c’est pas une blague, l’Opéra Rock Mozart !!!
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Qu’est-ce qu’ils ont, avec les comédies musicales ? Elles n’avaient déjà pas vraiment une bonne réputation, avant, mais maintenant, je crois qu’ils ne se donnent pas très beaucoup les moyens de redorer les lettres de cette entreprise…
Non mais c’est vrai, je vais encore être critique et aiguiser mes crocs sur des pauvres petites gens qui n’ont rien demandé à personne, mais ils pourraient faire un effort ! Donner à ce point dans des décors somptueux, des costumes à en faire baver les plus hérétiques [ pourquoi hérétiques ? Parce que c’est l’assassymphonie-renie-ma-fatale-hérésie-mon-requieeeeeeeeem pardi !!! ], même que j’adore de trop la robe rouge de la madame du clip ; cependant, un léger problème agresse mon être fragile… Ils manquent cruellement de parolier !!! Et puis celui qui joue Mozart est une insulte à tous les androgynes du monde, mais c’est mon avis…
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Sérieusement, cela ne fait-il plus, des poèmes avec un sens ? Je ne parle pas de sens profond, caché ou double, juste un sens ?!
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C’est dommage, c’est cruellement dommage, parce qu’un spectacle sur Amadeus aurait pu donner de la matière, aurait même pu être fascinant, s’ils ne nous avaient pas collé des mots qui, mis bout à bout, ne donnaient pas grand-chose, s’ils n’y avaient pas attaché une mélodie… Non, je ne veux pas être mauvaise, mais ya des limites à ce qu’on nous sert !!! Mais le pire je crois, c’est qu’à force, je crois que je serais capable de l’apprécier… Ô Misericordius, je suis trop influençable…

22 juillet 2009

Coeur Océan


Bon cette fois ça y est ! Après environ 8 mois à tanner les gens comme quoi j’avais une envie irrésistible d’aller à la mer (ben voui, j’ai envie d’aller à la mer en plein hiver, ça te pose un problème ?) cette fois, on m’embarque ! Enfin, ce n’est pas la mer, c’est l’océan… L’immense et mystérieux… Celui qui m’est inconnu…
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Plus pour longtemps !!! Niah niah ah ah ah ah !!!
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Je te laisse une petite semaine tranquille, une petite semaine qui va me coûter aussi cher que mon périple de l’an passé, mais bon, j’ai jamais vu l’océan, c’est une bonne raison, non ? On va dire que oui.
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Et cette fois, je ne chausse pas mon mini-short, mais je fais péter le bikini ! Pitètre bien que je résoudrais le mystère de mon bronzage… Parce que figures-toa que je bronze des pieds, je bronze des genoux, mais mes jambes sont aussi blanches que le fessier d’un Chaperon ! Vas comprendre…
Je crois que je suis mal formée…
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Bah, peu importe, à moa playa, surf, bronzette, jacuzzi avec des bulles !!! Ah non, ce dernier point, c’est quand j’aurai gagné à l’Euromillion…
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Allez, on chante : c’est l’amour à la plââââgeuh ! Ahiiii tchatchatcha ! Et les pieds dans les pieds… ahiiii aha ! Baisers et côôôquillageuh ! Ahiiii tchatchatcha ! C’est comme ça que j’men vais éhé !!! Ahi ahi !

Juno



En voilà un ot' film qu'il est bien !!!
Ca fait plaisir, après une passade où mes visionnages filmesques furent catastrophiques, comme tout ceci est réjouissant de montrer à notre pupille des choses intéressantes. Oh je ne dis pas que mes pupilles ne voient pas de choses intéressantes, je dis juste qu'au niveau du cinématographe, c'était pas glorieux. Bon, tu suis ou tu veux une tarte dans ta courge?
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Voilà que c'est Juno, un bon petit film parlant d'un état qui pourrait en faire paniquer plus d'une : la grossesse accidentelle. Pour une fille de 16 ans qui s'est offerte à un mec en short jaune parce qu'elle s'ennuyait, ça fait désordre. Seulement voilà, Juno a beau être jeune, elle ne se sent pas vraiment concernée par la petite graine qui va bientôt la transformer en baleine.
N'ayant pas l'étoffe d'être mère, elle décide de faire adopter l'enfant une fois qu'il sera né. Bah voui, avant, ça sert à rien, puisqu'il n'est pas né, avant... héhé.
La voilà donc en quête du couple idéal qui pourra accueillir le p'tit navet...
Perfection qu'elle trouverera dans deux jeunes gens en apparence parfaits pour ce rôle...
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Il est bien, ce film, parce que les acteurs, en particulier Ellen Page, l'héroïne, sont trop forts ! Atypique, elle l'est certainement, l'héroïne, encore, et sa vision des choses dédramatise énormément une situation qui pourrait vite tourner à la panique.
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C'est frais !
C'est fort en chocolat !
C'est drôle.
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Bref, c'est à voir.

15 juillet 2009

L'Age de Glace 3



Rares sont les suites des films grandement réussies. Mieux : encore plus rares sont les suites des suites des films excellement réussies !
L'Age de Glace fait partie de ces séries toujours aussi drôles, qui arrivent à innover, à évoluer tout en subtilités... Oui enfin non, ptètre pas à ce point, mais c'était pour dire que ce troisième opus est très bien.
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Quelques changements de situation : les mammouths s'apprêtent à fonder une famille, Diego le tigre à la voix de Vincent Casseeeeeeel a des élans de liberté et de vie de mâle dominant et solitaire, Sid désire devenir mère célibataire et Scrat se retrouve confronté à un dilemne plus gros que lui : le gland ou la femelle qui court après son gland ?! [ sans mauvais jeu de mot ! rôôôh ]
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Contrairement aux précédents films où tout était à cause de l'insouciance du rat-écureuil, ici, c'est à cause de celle de Sid le paresseux : il découvre par hasard 3 oeufs "abandonnés" qu'il décide immédiatement de prendre sous son aile... Le problème, parce qu'il y a forcément un problème, c'est que les bébés en questions ne sont pas de gentils paresseux, déjà parce que les paresseux ne naissent pas dans des oeufs, et ensuite parce que si c'était des paresseux, il n'y aurait pas de problème. Parce que le problème est bien réel, puisque je te le dis : en fait, ce sont des bébés tyrannosaurus rex, de leur nom savant ; qui ressemblaient certes à Yoshi le gentil dinosaure vert, mais qui avaient des mâchoires plus grosses que la tête à Sid...
Mais en fait, le véritable Problème avec un grand P, ce n'est pas tant que des bébés T-Rex soient nés et élevés dans l'âge de glace, c'est que la maman T-Rex de l'âge des dinosaures recherche ses bébés...
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S'en suit un long et haletant périple sur la terre hostiles des dinosaures, où le mammouth, qui se croyait le plus gros mammifère vivant se retrouve face à... une remise en cause non-négligeable ! "Toa qui entre ici abandonne toute espérance" dira un nouveau personnage complètement cinglé, et absolument irrésistible : Buck la belette survivor.
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Et puis il y a Scrat, qui passe toujours là où on ne l'attend pas, en proie à ses démons, alors qu'on vienne pas lui demander conseil !!!
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Nouveau Monde, Nouvelles Règles...
Ou L'Age de Glace opus III !

6 juillet 2009

Alice in Wonderland


Il était une fois, un conte parmi tant d'autres, que tout le monde connait, mais que très peu comprennent... Non pas par manque d'intelligence ou de culture ou que sais-je encore, de jugeotte, mais par candeur naïve, je dirais...
Pour moa, et pendant longtemps, Alice au Pays des Merveilles, c'était l'histoire d'une petite fille un brin désinvolte, et surtout très coconne qui a suivit un LAPIN BLANC, vois l'étendue de son esprit ! jusqu'à attérir dans un pays où rien n'a de sens, où il existe des gateaux qui font grandir et des boissons qui font rapetisser, et où elle casse une maison avec ses pieds qui dépassent de la fenêtre, et où ya des gens bizarres qui s'auto-souhaitent un joyeux non-anniversaire, et où ya des cartes à jouer maléfiques qui obéissent à une reine qui veux couper la tête à tout le monde !


Jusqu'au moment où il faut se rendre à l'évidence : les contes ne sont pas ce qu'ils sont en apparence !
Et puis j'ai apprit que Lewis Carrol n'était peut-être pas si blanc que lapin que cela...

Et puis j'ai rencontré un bloggeur passionné par ce livre qu'il était, et qui aurait pu en parler pendant des heures mais que, malheureusement, n'est pas resté bien longtemps dans ce monde parallèle...

Et puis un jour, j'ai entendu que Marilyn Manson avait voulu en faire un film...

Qui finalement va être réalisé par le Grand Tim !

Avec Johnnyyyyyyy !!!!


Alors tout bizarre que ça puisse paraitre, en quelque temps et moins encore qu'il en faut pour le dire, la blonde Alice a subitement changée...

Juste un truc génant : je ne l'ai jamais vraiment lu, le livre... Je crois connaître l'histoire par Disney, mais au final, l'oeuvre même m'échappe !

Qu'à cela ne tienne, il me reste encore quelques mois pour étudier la bête avant le film !

Film qui me parait, au vu des photos de promo... Comment dirais-je ? Esthétiquement extrèmement soigné, visuellement esthétiquement extrème, extrèmiquement visuel artistique ! Sans parler de l'interprêtation burtonnienne dont je ne puis parler pour les raisons sus-nommées... Mais je ne doute absolument pas !

Oh oui, il me tarde !!!

2 juillet 2009

À jamais

Damnation par Funerium
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Il y a des gens comme ça, qui se plaisent tout particulièrement à recevoir mon courroux irrépressible et rougeoyant. Qu’à cela ne tienne, des fois, je l’ai bien cherché. Et quand le débat s’égare vers une discussion orthographique des mots employés ou vers une prononciation barbare ou un emploi incorrect des phrases, la plupart des locuteurs se vengent de tous les littéraires existants de la planète… sur moa. Des fois je mérite, parce que mon céloantropophane est en vacances et que mon français devient… approximatif. Mais quand on insiste de trop sur mon erreur passagère et proprement humaine, je devient grande et, la tête haute telle une reine ayant été surprise dans un moment délicat qui se doit de faire valoir son rang aux yeux des pitoyables mortels qui lui font face, je les défie, et les somme de bien vouloir répondre à ma question, puisqu’ils sont si nobles et si parfaits dans leur savoir étendu… héhé
Tant pis pour eux, ils l'avaient cherché...
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La conversation change alors de cap, et, étant mis au défi, ils ne peuvent plus reculer…
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La question, à laquelle je suis en général moa-même incapable de répondre, ressemble à ce jeu dont je te fais part à présent… Pourtant, tu ne m'as rien fait, mais j'avais envie.

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Définis moa le mot « jamais ».
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Non pas grammaticalement mais sémantiquement parlant…
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Ben voui, mais c’est parce que parfois, il est ardu de raconter un mot… Alors si tu te sens l’âme d’un suicidaire, je t’écoute, pendant que je note ma propre définition de la chose…

18 juin 2009

Tic Tac


Quel merveilleux titre que celui-là, tu ne trouves pas, Ô Charmant Hôte que tu es ?
Peut-être as-tu pensé que j'allais te parler une énième fois de la temporalité, surtout que je sors d'un visionnage qui... risque de me pousser plus vite que je ne pensais à te parler du voyage temporel, notre Princesse Chaperonnée saura de quoi je veux parler.
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Peut-être as-tu pensé que j'allais te conter l'histoire du Cap'tain Crochet [ crochet crochet j't'ai accroché ! ] et de son crocrodile et de sa phobie des montres et horloges qui ne font que lui montrer qu'il est lui aussi soumis à Chronos.

{ Mais alors, je demande à PetitChap de m'indiquer pourquoi certaines personnes ne sont pas soumises au même cadre spatio-temporel que d'autres ??? "Spéciaux" qu'ils sont, mouais, mais pourquoi ? }

Parce que voui, l'Île Imaginaire recueille en son sein des enfants éternellement... enfants ! Pourtant, le Cap'tain Crochet est un adulte... qui ne supporte pas ce temps qui passe... Mais qui ne l'atteint pas pour autant... Etrange...
Tic tac que fait la montre, tic tac...
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Pourtant, c'est de tic tac que je voulais te parler, pas de montre, tu es quand même super fort de me faire dire des trucs que je voulais pas aborder au risque de me voir partir loin loin loin !!!
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Bah voui, parce que je sais pas toa, mais c'est comme les Labello (marque déposée) de chez Yves Rocher (oui je fais de la pub, et on me paye même pas pour ça ! Je sais, ma bonté et ma générosité sont sans limite), ben je me suis fixé comme objectif de goûter à tous les tics tacs qui sortaient... C'est bizarre hein, mais dès que je vois qu'un nouveau Tic Tac est sorti, je saute dessus... Oui oui, un peu comme un Maître-Kilteur... Mais c'est parce que c'est bon les Tic Tac aussi... Oui oui, comme un Maître-Kilteur...
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En même temps, (oups... hihi), là, je peux réaffirmer ce que je sentais venir la saison dernière, Daniel, c'est mon nouvel ami !...
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Maintenant, Ô Adoré, si tu as réussi à suivre mes pensées liant Tic et Tac et aussi tic tac, je te félicite. :-D

15 juin 2009

Orgas... gane Vocal

Chacun ses fantasmes hein !
J'en connais qui n'en peuvent plus dès que leurs yeux se posent sur un dos, certes fort bien bâti, mais un dos quand même ; sur des cheveux ; ou sur un costume de soubrette ; ben moa, ce sont les artistes que je guette...
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Alors voui, il y a toujours cette idée de l'artiste exentrique qui ne vit que pour son art, vu que c'est un artiste, qui peut très bien avoir un bô dos, une coupe de cheveux sublime et arborer un costume de soubrette, la question n'est pas là.
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De nos jours, quasiment tous les chanteurs se ressemblent... Quasiment j'ai dit ! Rôôôh tu vas pas commencer ! Juste pour dire que parfois, il y en a qui se démarquent... A mes yeux... Humbles, mes yeux...
Que ce soit dans le style, de musique, d'ordre vestimentaire ou de voix...
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Ici, c'est de la voix que je veux parler, bien que parler ne servirait à rien, il n'y a que l'écoute qui puisse t'expliquer le fond de ma pensée... Et quelle pensée !!! héhé
C'est pourtant simple, si un jour, un homme (il vaut mieux que ce soit un homme qui ait cette voix, je crois...) se met à me parler avec une telle tonalité dans ses cordes vocales, je crois bien que je n'aurais plus aucune volonté propre... Et que je deviendrais son esclave dévouée et fidèle éternelle...
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Tu sais ce qu'il te reste à faire.
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7 juin 2009

Bible Nouvelle


L'avenir...
Cela fait un pitit moment que nous n'avons disserté là-dessus, Ô Fidèle. Pour se faire, tu vas devoir te remémorer un livre que je t'avais mentionné, parlant du Monde Parallèle, de numérisation, de manipulations, de lapins, etc.
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Rainbows End,

De Vernor Vinge.

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Un roman qui paraissait Ô combien Biblique, Prophétique, Apocalyptique.
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C'est l'histoire d'un futur, de notre futur... Et je t'assure que ce n'est guère réjouissant. Nous en sommes les créateurs, même si je tente d'y échapper, je crois pouvoir dire sans trop me tromper que je participe à ce monde terrifiant qui nous pend au nez... Le blog, Ô Adoré, le blog... Un monde où la cybersphère a envahi la planète, où le "virtuel a suberti le réel", où à aucun moment nous ne sommes seuls, toujours connectés, sans cesse épiés, sans cesse épiant les autres... Ca me fait d'ailleurs penser à une pub qui passe en ce moment et qui annonce tout naturellement : "Restez connecté où que vous soyez." Alors certes, comme il est doux de se sentir entouré, de sentir également qu'il nous suffit de désirer une chose pour y avoir aussitôt accès ; mais on ne pense pas à quel point il est dangereux de laisser tomber sa vie privée au profit du reflexe : toute l'info, ici et maintenant...
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" C'est le bien le problème avec les gens d'aujourd'hui. Ils ont échangé leur liberté contre la sécurité."
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Mais je m'égare.
Je reviens au roman de Vernor... Lequel met en scène un vieux chnoque : Robert Gu, ancien professeur et poète, qui a sombré quelques années auparavant dans la "nuit de l'esprit", autrement dit, Alzheimer. Grace à la technologie moderne, on a pu le "sauver" si je puis dire, lui faire retrouver toutes ses facultés mentales. Mais il va falloir qu'il s'adapte à ce nouveau monde où Technologie et Informatique sont les Maîtres Dominants, les nouveaux dieux. Lui qui a toujours aimé les livres, et qui s'est toujours tenu à l'écart de l'avancé ordinateurielle, le voilà servi !
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" Robert Gu était le meilleur poète que Juan ait connu. Il était tellement fort qu'il pouvait vous démolir rien qu'avec des mots. "
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Parallèlement à cela, il va se retrouver mélé à un complot contre-complot visant à sauver une bibliothèque : la numérisation menaçant l'imprimé. Je ne vais point me lancer dans un plaidoyer incertain contre la numérisation, puisque, comme me l'a dit très sagement une Princesse en Rouge un jour : "la numérisation est là, on ne peut pas être pour ou contre, juste faire avec." Soit. Je plie l'échine. Mais ici, dans l'histoire que je décris, la numérisation se fait en détruisant purement et simplement l'objet livre... La question serait de savoir pourquoi les gens veulent à tout prix faire de ces pages un feu de joie... Mais ceci est une autre question...


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Robert devient l'homme un peu perdu comme nous le serions tous si nous étions projetés quelques... allez, je suis optimiste... 20 ans (?) en avant. L'avancée technologique est telle qu'ils ont réussi à rendre le futile indispensable. Et quoi de plus facile de manipuler un esprit qui entre sur ton terrain, dans ton monde, où tu fixes les règles ? Le libre-arbitre ne veut plus dire grand chose, et la liberté encore moins !!!
Mais je ne vais pas tout te raconter.
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Même si Rainbows End n'est pas un livre où l'on entre rapidement, à cause d'un vocabulaire... qui nous, (à moins que ce ne soit que "me") dépasse, et de loin, on y parle de manipulation, de conspiration, et même que c'est Lapin qui tire les ficelles ! On se demande bien pourquoi ce titre biblique alors... héhé ( Le mien, de titre, pas de Vernor ! )
Et donc, même si parfois, c'est ardu, on y trouve des passages, non pas marquants au sens où le mot ou la scène te choque, mais... si fort dans le message délivré l'air de rien... que je trouve ça bô moa !
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Je te montre, et tu jugeras...
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Là, c'est un passage où on parle de la diffusion de l'information. Dans un monde où Google est notre meilleur ami, normal qu'on en oublie les méthodes plus "traditionnelles".
" Ecoutez, j'adore les vieux poètes, mais la littérature du passé est si difficile d'accès. Si vous vous intéressez à des sujets postérieurs à 2000, il y a des sources critiques partout et les recherches donnent des résultats. Mais pour le reste, vous êtes forcé de chercher là-dedans. (Sharif fit un grand geste pour montrer les livres bien alignés, et les rangées de bibliothèques qui remplissaient l'étage.) Ca peut prendre des journées entières pour récupérer ne serait-ce que des idées banales.
[...]
- Monsieur Sharif, vous ne comprenez pas la finalité des bibliothèques. On ne les explore pas en s'attendant à obtenir une réponse précise à sa question-brûlante-du-moment. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Les milliers de fois où je suis parti en chasse parmi elles, j'ai rarement trouvé exactement ce que je cherchais. Vous savez ce que j'ai trouvé ? J'ai trouvé de réponses à des questions que je ne m'étais jamais posées. Ces réponses m'ont toujours lancé dans de nouvelles directions, et se sont presque toujours révélées plus fructueuses que ce que j'avais en tête au départ."
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Mais le must, qui a retenu mon attention dans un pessimisme néanmoins on ne peut plus réel, c'est quand Tommie offre une petite "carte en plastique", qui correspond grosso modo à une clef USB, et annonce :
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"Ceci est le British Museum et la British Library, numérisés et organisés en base de données [...]. Si on ne tient pas compte de ce qui n'est jamais entré dans une bibliothèque, tu as là un enregistrement complet de l'humanité jusqu'en l'an 2000. L'intégralité du monde prémoderne."
Robert soupesa la carte en plastique.
- Ca ne représente pas grand chose.
Tommie éclata de rire.
- Ma foi, non !"
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3 juin 2009

DADA dAdA DadA dADa


Mince alors, j'avais complètement z'oublié que j'avais un cadeau pour la Princesse en Rouge... Ou plutôt non, je n'avais pas z'oublié de présent, qui était enfoui sous une tonne de paperasse, mais j'ai simplement omis de le faire paraître... Quand on a pô de tête...
Oui, un cadeau pour la simple et bonne raison qu'elle avait gagné au Kikachantékoi... Tu voulais un cheval, il me semble, je t'offre un dada, c'est bon aussi ?
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Alors qu'est-ce que dada, au sens présent ? Laissons parler les professionnels...


« Dada est une nouvelle tendance artistique, on s'en rend bien compte, puisque, jusqu'à aujourd'hui, personne n'en savait rien et que demain tout Zurich en parlera. Dada a son origine dans le dictionnaire. C'est terriblement simple. En français cela signifie « cheval de bois ». En allemand « va te faire, au revoir, à la prochaine ». En roumain « oui en effet, vous avez raison, c'est ça, d'accord, vraiment, on s'en occupe », etc. C'est un mot international. Seulement un mot et ce mot comme mouvement.» *

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Hugo Ball en train de lire son poème Karawane...

« Die Kunst ist tot. » Tel est le constat pessimiste et nihiliste d’un groupe d’artistes en 1916. « L’art est mort. » C’est un cri, un signal d’alarme que poussent les créateurs de Dada, mais aussi leur point de départ, leur pilier inventif.
La guerre et ses atrocités furent à l’origine de bien des courants artistiques : que ce soit le cubisme, réponse directe aux ravages exécrables de la boucherie humaine, ou l’expressionnisme et ses formes anguleuses, témoignage d’un mal être profond des hommes, l’art a toujours répondu à sa manière à la société. En 1916, c’est un état d’esprit qui prend possession du corps artistique. Des jeunes gens se retrouvent à Zurich avec une idée en tête : non, ils ne feront pas la guerre. Pour se faire entendre, tous devrons lutter sous une même bannière : DADA est né. Bien que nous ne pouvons qualifier dada de « mouvement », car il se trouve être en rupture totale avec les codes et les désignations usuels, nous avons tendance à vouloir lui donner une étiquette pour le comprendre. Pourtant, dada refuse toute étiquette. Mouvement il n'est pas, car l'appellation même de mouvement implique de cadrer les choses, de les ranger ; or, dada est l'art de l'inverse, de la provocation, de la rupture, de la négation...

C’est une bataille véhémente qu’il mène contre l’absurdité du monde moderne. Et quelle est la meilleure manière pour mener à bien ce combat, pour dénoncer convenablement l’incohérence et la stupidité des hommes ? Jouer avec cette absurdité. Considérer le monde avec un grand doute. Nier les choses qui nous paraissent évidentes. Pour dada, une société qui a mis sa jeunesse dans la guerre ne mérite pas qu’on s’y intéresse. Voilà pourquoi les œuvres qui en découlent ne peuvent être étudiées linéairement et strictement. Voilà pourquoi elles nous paraissent étranges, voire farfelues. Car elles sont en parfaite rupture avec le passé, en parfaite opposition avec le présent. Car dada est la négation de toutes choses, même de sa propre existence. Dans un tel contexte de paradoxe et de contradiction, Hugo Ball, l’inventeur du dadaïsme [ ou plutôt la personne ayant trouvé que ce nom ferait l’affaire, cf plus haut, Ô Hôte Assidu que tu es ] invente une nouvelle forme de poésie : la poésie phonique. Que faire de mots qui ont été ressassé et dont on n’attend plus rien ? Que faire de mots ayant été le témoignage de l'avilissement humain ? Le poète préférera une acception bien plus précise à son « poème sans mot ». « Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaies usées par des marchands*. » Une manière bien peu commune de considérer le monde…

Au cabaret Voltaire


Un poème déconstruit, dans un monde déconstruit. Le dadaïsme, pourrions-nous dire, est un parfait exemple de l’art discontinu. Dada étant le synonyme de la contestation, il n’est pas étonnant que ses méthodes pour faire entendre sa voix soient quelque peu violentes et irrégulières. Comprend, Ô Adoré, que les représentations des dadaïstes ne se faisaient pas dans le calme lumineux d'un salon parfaitement rangé, mais dans un tumulte de sons et de lumières, de pièces de théâtre plus ou moins improvisées, de visite d'une pièce remplie d'oeuvres placardées sur les murs, disseminées sur le sol, collées au plafond. Cependant, au milieu de cette tornade furieuse prônant la déconstruction des formes entendues et la mise en avant du non-sens permanent régissant nos vies, une lueur apparait : le mot. Jusque là férocement combattu, car beaucoup trop défini, il a peut-être réussi à prouver sa valeur. Ce n’est pas parce qu’il est inhérent aux hommes, incohérents, qu’il doit également être absurde. Le mot est peut-être la seule chose qui peut encore conduire dada vers sa volonté première, à suivre l’utopie qui lui a donné naissance. Car s’il affirme lui-même que l’art est mort, il ne désire qu’une chose : créer un art premier, un art ultime.

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« Je ne veux pas de mots inventés par quelqu'un d'autre. Tous les mots ont été inventés par les autres. Je revendique mes propres bêtises, mon propre rythme et des voyelles et des consonnes qui vont avec, qui y correspondent, qui soient les miens. Si une vibration mesure sept aunes, je veux, bien entendu, des mots qui mesurent sept aunes. Les mots de Monsieur Dupont ne mesurent que deux centimètres et demi. On voit alors parfaitement bien comment se produit le langage articulé. Je laisse galipetter les voyelles, je laisse tout simplement tomber les sons, à peu près comme miaule un chat… Des mots surgissent, des épaules de mots, des jambes, des bras, des mains de mots. AU. OI. U. Il ne faut pas laisser venir trop de mots. Un vers c'est l'occasion de se défaire de toute la saleté. Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaies usées par des marchands. Je veux le mot là où il s'arrête et là où il commence. Dada, c'est le cœur des mots. Toute chose a son mot, mais le mot est devenu une chose en soi. Pourquoi ne le trouverais-je pas, moi ? Pourquoi l'arbre ne pourrait-il pas s'appeler Plouplouche et Plouploubache quand il a plu ? Le mot, le mot, le mot à l'extérieur de votre sphère, de votre air méphitique, de cette ridicule impuissance, de votre sidérante satisfaction de vous-mêmes. Loin de tout ce radotage répétitif, de votre évidente stupidité. »*

« C’est dada qui te parle, il est tout, il comprend tout, il est de toutes les religions, il ne peut être ni victoire ni défaite, il vit dans l’espace et non dans le temps. »
Qu'est-ce que dada ? Un état d'esprit...

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* Citations tirées du Manifeste DaDa, prononcé le 14 Juillet 1916, à Zurich.

2 juin 2009

Ayo Technology



Oui, le clip ne casse pas trois pattes à un canard, même que c'est classe, les canards ; mais c'était juste pour dire... Pis cette version est tellement mieux que l'originale...
Moa j'aime bien ça :
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Charmant Prince

fairytale par paula2206
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Non non, je ne vais point te déclamer une énième niaiserie au sujet de l'homme, que dis-je du mâle, du vrai, musclé et viril, aux pectoraux huilés et aux fesses à croquer, qui, en plus d'avoir une carrure de statue grecque, se retrouve être romantique, galant, attentionné, millionaire et fidèle.
On n'en est plus là, s'il existait, je l'aurais déjà attaché dans mon placard et je ne serais pas ici à te servir, tout Charmant que tu es, Toa aussi, mais que Prince tu n'es pas.
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En vérité, je me demandais, dans mes nombreuses questions existencielles des plus intriguantes,
si le Prince Charmant avait un nom...
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Alors certes, le prénom des héroïnes et héros des contes n'est pas ce qui est de plus évident... En réfléchissant là-dessus, je me disais que je ne connaissais po celui de Cendrillon, parce que Cendrillon n'est que son surnom je crois bien... Il me semble que la Belle au Bois Dormant se nomme Aurore, mais quant au reste des damoiselles malmenées par la vie et les vieilles sorcières ridées et jalouses, je n'ai pas le souvenir d'avoir connu un seul de leur nom véritable...
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A partir de là, je pourrais disserter longuement sur le fait que détenir le nom d'une personne nous donne tout pouvoir sur elle, puisque nous avons en notre possession l'Essence-même de ce qui compose cet être en face de le nous... Ce sur quoi je m'auto-contredirai en affirmant que ce n'est pas la nom qui fait l'être... Ce sur quoi j'enchaînerai en disant que le nom détermine pourtant le même être qui nous est impossible de saisir dans son ensemble... En fait, je crois bien que je m'égarerai en pensée, retranscrite en direct ici-même...
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Mais pour en revenir à ce sauveur, à cet héritier d'un trône surplombant un royaume enchanté et verdoyant, carrément beau gosse à l'haleine tellement fraiche qu'il suffit d'un baiser pour offrir à la donzelle malheureuse une vie remplie de joie et d'opulence ( d'ailleurs, je trouve qu'ils vont un peu vite en besogne, ces héros de conte de fées, parce qu'à peine qu'il l'a vue, la pauvre princesse maudite, qu'il lui saute dessus ! Comme quoi, c'est bien juste le physique qui l'intéresse, sans quoi il l'aurait laissée dans son cercueil de verre, l'autre là !... ) Bref, je disais quoi ? Oui, que ce beau et jeune sauveur n'était désigné que par ce substantif adjectival ( non, ça ne se dit pas ) : Prince Charmant...
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Prince Charming par MalvaAlcea .

Est-ce son prénom, Charmant ? Je crois bien que c'est seulement dans Shrek...

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Est-ce l'Origine du prince, dans le conte numéro un, où, au même titre qu'on appelait les gens par des adjectifs qui leur allaient comme un gant ( Phillipe le Bel, Charlemagne à la barbe blanche il me semble, la Pucelle aux manches petites chez Chrétien de Troyes, Harald à la dent bleue chez les vikings, etc. ), eh bien, dans ces débuts du conte de fée, le Prince était charmant, alors on l'a surnomé Charmant sans avoir besoin de son prénom usuel ?

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Ou bien est-ce simplement une habitude que l'on a eu, parce qu'on ne voulait pas se fouler à chercher un prénom qui fasse noble, grand et magestueux, et que Charmant irait très bien, que ce sera toujours mieux que Ken ?

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J'te pose la question, Ô Ivrogne aimé. Pose ton verre une seconde, et réfléchis-y, tu veux...

31 mai 2009

Millenium


Comme je hais ces moments, où je me retrouve à devoir rentrer dans ma maison à pied, seule, la nuit, alors que je viens de visionner un film de meurtre ! Ces moments où chaque ombre, chaque recoin, chaque mouvement furtif devient suspect, chaque camionette entrevenue devient la camionette d'enleveur de jeunes gens innocents, chaque personne croisée devient un bandit assassin violeur potentiel... Où je pique un sprint dans un état de stress intense, et, quand j'y repense, que je me dis que je suis ridicule, que ça fait 100 fois que je fais ce trajet et qu'il ne m'est rien arrivé. D'ailleurs, si tu t'es posé la question, Charmant Hôte , une partie de moa, vilaine et sadique qu'elle est, me souffle qu'il suffit d'une fois...
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D'ailleurs, quand j'y pense, je repense à cette scène du film visioné ce soir, donc, qui ne dure pas plus de 1 minute 30 à tout casser, mais qui illustre parfaitement ce que je viens de dire. La scène est celle d'une agression dans un métro... Pas longue du tout. Mais filmée entre deux autres scènes parfaitement communes, qui sont le dialogue totalement soft et naturel entre deux gens civilisés. Entre les deux se trouve une peinture de ce qui arrive malheureusement tous les jours dans notre monde de cinglés : une bande de djeunes à moitié ronds comme des tire-bouchons s'en prend à l'héroïne dans le fameux métro, au milieu de quelques quidams témoins qui assistent au spectacle et qui ne bronchent pas... La scènette ne prend pas plus d'une minute, et est extrèmement soft par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir ( et par rapport au reste du film ) dans le sens où elle ne se prend que deux coups dans le ventre, mais qu'elle soit située de cette manière dans l'intrigue, qu'elle soit filmée avec un tel naturel qu'elle en devient commune... banale... ben moa je la trouve choquante. On ne revient même pas dessus. L'agression est relayée à une étape normale de la balade de la demoiselle, au même titre qu'une conversation avec le facteur... C'est flippant...
Du coup, ben moa j'avais peur de rentrer dans ma mason...
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Bref. Tout ça pour te raconter Millénium...
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Tout ça pour te dire que j'ai pensé à Toa durant mon trajet, et à ce que j'allais bien pouvoir tapotouiller ici-même. [ Ce qui est idiot, quand on y pense, étant donné qu'en pensant à ce que j'allais te raconter, je me souvenais obligatoirement des scènes tordues et horribles qui ne m'ont pas facilité la tâche de me déplacer dans la nouit sombre et obscure... Mais passons. ]
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Millénium, c'est l'histoire d'une enquête. Tu en a sûrement entendu parlé ; tu as même peut-être lu les livres, puisque tu es un Littéraire, ça se voit ! hihi. Avec une affiche pareille, tu pouvais être certain que ce film avait attiré l'attention de ta Narratrice Préférée ! C'est donc le récit d'un journaliste faisant équipe avec une jeune hacker ( ou hackeuse ? ) gothique (ben vi, c'est une fille sur l'affiche... On peut pas tout avoir...) pour enquêter sur la disparition d'une fille qui a eu lieu 40 ans plus tôt... Evidemment, on soupçonne la grande famille à la Dallas ou à la série de l'été, bien riche, bien grande, bien corrompue jusqu'à la moelle, histoire de bien me perdre dans tous les noms et toutes les têtes qui se ressemblent ! A partir de là, tu penses bien que j'ai accusé tout le monde, comme dans un Cluédo géant, pour trouver qui, quand, comment, pourquoi... Jusqu'à soupçonner jusqu'à la fille disparue d'être non pas la victime, mais le bourreau...
Alors entre les morts pas morts, les morts bien morts, les cadavres découpés, les viols, les mobiles plus ou moins habituels, les gros pervers écoeurants, il ne reste pas beaucoup de place pour la romance... Juste dans ma tête deux ou trois images qui me poussent à penser que les hommes sont des salauds... Pardon hein, je sais que c'est pas le cas pour tout le monde, mais pour ce soir, je vais m'endormir sur cette idée. T'en fais pas, Ô Cher Ivrogne, c'est passager, demain, je te déclarerai ma flamme...
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Mais malgré tous ces déboires sentimentaux, Millénim reste un bon film. Que je ne puis raconter plus en détail au risque de tout dévoiler l'intrigue, mais... un film avec des gens tordus. Oui, je crois que ceci sera ma conclusion : Millénium, c'est l'histoire de gens pourris... Pas vraiment d'espoir dans tout ce méli mélo de déchéance humaine... Glauque, violent à sa manière, mais un bon film quand même, avec des très bons acteurs. Même si je ne suis personne pour juger le jeu des acteurs, il me suffit de penser au Da Vinci Code le film pour affirmer qu'on a ici une toute autre teneur.
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Bonne Nuit !