22 mars 2009

Australia VS Burn After Reading

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Damned ! J’avais bien dit, et même pensé, c’est dire, que depuis la sortie du plus grand Film de l’Histoire du Cinéma, plus aucun autre film ne m’avait fait autant d’effet. Et je ne demandais alors qu’à être victime d’un nouveau choc esthétique, histoire de remettre en cause ce qui a été dit auparavant…
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Mais alors, quand on voit ce qui sort au ciné ces Temps-ci, je vois pas comment ça va être possible, ce genre de chose !!!
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Les rares longs-métrages qui semblent dignes d’être vus, faute de mieux, ne sont carrément pas à la hauteur des 10 premières minutes du Chef d’œuvre Interplanétaire ! C’est triste quand même, cette série noire, cette époque où rien de bon semble pouvoir illuminer la Toile.
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Après cette dénégation, je pourrais mentionner deux films. Pô la peine de palabrer longuement dessus [ d’ailleurs, je crois bien que j’en serais incapable ], mais j’avais voulu voir Australia, tu sais, le nouveau bébé de Baz Luhrmann, avec Nicole Kidman et Hugh Jackman. Un casting alléchant, surtout quand tu penses que David mon ex-futur-ex mari y avait également un rôle important ! Long, le film avait prévenu la critique ; mais à ce point inutile, on n’avait point été averti ! C’est que ça peut s’avérer dangereux, de jouer ainsi avec le public ! Parce qu’on peut pas vraiment dire qu’il y ait d’histoire ( sauf si tu considères, Ô Hôte Généreux, que mener un troupeaux de vaches dans le désert est un fil conducteur digne de ce nom ), ni même vraiment de romance ( Certes, Hugh torse poilu mais musclé à la limite de l’huilé est certainement une scène des plus captivantes, mais on ne sauve pas 2h30 d’images plates et inscénarisées [ oui, étant étudiante en Lettres, j’estime avoir le droit, d’ailleurs, je me l’octroie, de jouer avec des néologismes ! ] avec ça ! ). Et alors, que je me dis, ya David, ça devrait suffire. Bah oui mais non. Parce que quand ledit acteur se met à arborer la moustache, là, je dis non, non et re-non ! NON ! Cerise sur le gâteau de l’ennui, du scénario inexistant, des esprits du désert qui n’en sont pas, et des personnages caricaturés au possible, moa, j’ai depuis longtemps perdu l’intérêt du film.
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S’en sort par voie de conséquence un étalage de bons sentiments, une happy end sans surprise, un cruel et fatal vide et… une nouvelle déception.
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Rolalala, je viens de me relire, et me rends compte que j’ai pô été très très gentille avec Australia, mais franchement, je comprend la raison pour laquelle il a fait un bide.
Bref.
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Parallèlement à cela, une bande-annonce avait été attirante. Moins de romance nian-nian, un casting tout aussi brillant ( à savoir Brad Pitt, George What Else, John Malkovich, l’actrice qui joue un rôle sympathique dans Benjamin Button ), des répliques du tac au tac qui avaient promis d’entrer au panthéon du Culte, et, pour le coup, une histoire à la limite de l’absurde, donc forcément, engageante.
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Burn after reading que c’est comme film.
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Oui, je te l’accordes, Ô Piquant Hôte, rien à voir avec Australia, et encore moins avec Le plus Grand Film de Tous les Temps, mais j’en ai parlé juste pour entrer en matière, voyons, pour rien d’autre !
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C’est l’histoire méli-méloesque, que je vais tenter de résumer sans trop en dire, car il est bien connu que les secrets du gouvernement sont des plus top secrets, d’un agent de la CIA, Cox Osborne, qui se retrouve renvoyé du jour au lendemain. Celui ne prend pas très bien la nouvelle, et, lorsqu’il rentre chez lui pour retrouver sa meilleure amie la bouteille de whisky, décide d’écrire ses mémoires. Jusque là, ça va. Parallèlement, il y a cette femme prof de fitness qui veut se faire refaire le corps en 4 opérations de chirurgie esthétique. Et son ami, lui aussi prof de fitness, qui… est un pestacle à lui tout seul. Les deux lascars vont tomber par hasard sur un disque qui semble des plus étranges, avec des codes secrets et tout… Un nom apparait : Osborne Cox… A partir de là, tout s’enchaine, les espionnages, les tromperies, les mystères gouvernementaux, les demandes de rançon et j’en passe et des meilleurs !
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Bien que je m’attendais à plus hilarant, plus fou, j’ai passé un meilleur moment que devant Australia. Pour être absurde, c’est absurde. C’est très étrange comme film. Une parodie qui surprend parfois, dont la philosophie n’est pas évidente, mais le principal, c‘est que les réalisateurs se sont fait plaisir... Pour quelque chose de relativement réussi. Quelques scènes sont au moins à sortir du lot, pas comme dans… héhé.
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D’ailleurs, là, je me dois de citer une des dernières phrases, en VF bien sûr :

« Mais quel est donc le sens de tout ce méli-mélo ?
- Je ne sais pas. »

Comme résumé absolu d’une curiosité…

21 mars 2009

Génocide de Beautés

warrior girl par dypsomaniart
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Sans être forcément obsédée par l’assassinat prémédité, ni particulièrement enveloppée dans un état de critique intense envers mes semblables, ni même sujette à des accès de violence, ni même de jalousie ou d’Envie puisque ceci est un péché et que je ne suis pas pécheresse, ah que jamais !!!, je dois avouer que des fois, oui oui, j’avoue, je confesse, je concède, je déclare, que des fois donc, y’a des gens que je découperais bien en menus morceaux.
--- Pourquoi ?
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Je narre, la raison pour laquelle il y a du sang sur les murs… Ou presque ! Enfin, non, il n’y en a pas, mais ça faisait classe de dire qu’il y en avait…
Brefouille.
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Tu la connais, cette nana, Ô Hôte Pervers aux cornées usées à force de la mater, Ô Hôtesse sympathique qui sera d’accord avec moa, cette fille parfaite, qui non seulement est un canon, qui en a dans la cervelle ; pire : qui a une cervelle !, qui danse divinement, avec élégance et style, avec des talons aiguilles en plus, alors que toa, tu galères ta mère en te démenant vaille que vaille avec tes baskets et ton pauvre pas-de-base, pas-de-base même que ça ressemble pas à grand-chose quand c’est toa qui le fais, cette donzelle charmante qui a tout pour elle, au langage parfait, jamais un mot plus haut que l’autre, qui a fait des études de polytechnique, médecine ou astrophysique, qui pourrait fort bien te prendre de haut avec des airs de pimbêche mais qui ne le fait même pas, parce qu’elle est aussi agréable et délicate qu’un agneau sous la douceur printanière, que du coup, tu ne peux absolument pas critiquer, insulter ou juste simplement maudire parce qu’elle ne t’as rien fait et qu’elle ne te fera jamais rien !
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Tu la connais dis, celle fille parfaite qu’aucun défaut ne dégrade, symbole même du charme et de l’aisance, cette nymphe des bois fragile et gracieuse à l’aura rougeoillante de finesse et d’amabilité, cette damoiselle qu’il nous est impossible d’abimer…
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Si tu la connais pas, t’as bien de la chance, dis donc, parce que tu serais alors pris dans un affreux dilemme : mépriser ou ne pas mépriser ?
Tu n’as pas le droit, de la mépriser ! Ni même l’envie, puisqu’elle est adorable, cette … ce tendron ! Quelle idée d’être adorable aussi ! Est-ce que moa je le suis, avec mon caractère de vache et ma dégaine de porcelet roti tirant une brouette ? [ Oui, je reste dans le domaine champêtre, ça doit être un effet dû au soleil. ] Non ! Alors... Ça ne devrait pas exister, ce genre de gens, parce que les gens normaux se retrouvent dans une position délicate… Trop délicate pour être vraie : l'incapacité de commérer ! { de : faire des commérages, NdLR }
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Je ne sais pas vraiment pourquoi il y a tant d’injustices dans ce monde, mais celle-ci doit être la pire : être dans l’incapacité de critiquer ce genre de personnes qui ont tout pour elles, même notre sympathie… Comme ils peuvent être chiants !!!
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Voilà pourquoi j’ai des envies de génocide, parfois. Ça règlerait quelques problèmes qui n’en sont pas, mais comme notre société veut créer des problèmes, nous allons en créer ! Voilà, c’est fait !
Héhé.


18 mars 2009

Nous, les Dieux.


Tu as déjà sûrement pensé, Ô Adoré, et cela encore plus si tu es un brin mégalo, à la manière dont tu t’y prendrais si tu étais dieu ( un dieu parmi d’autres, j’entend… à moins que… ) et si tu avais une civilisation à tes pieds, ce qui sous-entend bien entendu non seulement parader dans des rêves zoniriques et brumeux de celui qui sera ton devin, mais également la gérer, cette société pleine d’hommes. Si tu étais ce genre de dieux qui s’esclaffèrent il fut un Temps lors de la Bataille de Troie, si nous ne devions citer qu’un seul exemple… A savoir si tu avais les pleins pouvoirs, de vie ou de mort, et surtout, de destinée ; si chacun de tes gestes avaient une incidence sur tout un peuple, si chacune de tes plus infimes décisions mettait la vie de ces fourmis en jeu.
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En jeu.
Le mot est lancé.
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Dans le cycle des Dieux ( encore une trilogie de trois tomes, c’est dingue ! ) de Bernard Werber, l’auteur des Fourmis justement, on se pose cette question.
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C’est l’histoire [ pour faire simple, car il y aurait bien plus à dire ] d’une promo d’anges réincarnés ( oui, parce qu’il faut savoir que chez Werber, la Mort en tant que fin n’est pas. Les âmes sont éternelles, et par voie de conséquence… éternelles. T’en as de drôles de questions quand même ! Et donc que je voulais dire que la réincarnation est chose fréquente, et que parfois, si ces âmes se sont bien conduites, peuvent accéder à un rang supérieur à l’humain, et deviennent anges gardiens ou divers personnages plus ou moins fugaces. ) Ici donc, les dieux de l’Olympe recrutent, et quelques centaines d’âmes sont promues au rang d’apprentis-dieux. Voilà le point de départ. Dans toute la masse, comme Highlander, il ne peut en rester qu’un. Alors si au début, les gens vivent tranquillou patatou au rythme de la vie déique, en ayant des journées de cours dispensées par les 12 principaux dieux grecs, on leur confie vite quelques petits travaux pratiques : créer la vie. Rien que ça. S’en suit évidemment la capacité de garder leurs petits humains en vie, à travers les âges. Pas facile quand on y pense. Pas facile au milieux de guerres et… quand on attrape la grosse tête… Stop, je n’en dis pas plus !
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Tu penses bien, Ô Hôte Littéraire, que la vie déitique ne sera pas toute rose, et que aussi bien la cohabitation avec les dieux, les apprentis-dieux, et les divers secrets entourant la mythologie ici relatée dans les moindre détails vont nous causer quelques ennuis.
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C’était fascinant, au début. Enfin, quand on aime la mythologie grecque, s’entend. Parce que sont alternés passage de l’intrigue fictive et résumés de divers événements mythologiques. Alors moa y avoir très bicoup aimé au début, sauf quand il a voulu revisiter le mythe de notre Maître à tous, Chronos, et qu’il l’a confondu avec Cronos, ça, c’est inacceptable pour quelqu’un qui se dit fixé sur le sujet, mais bref, passons…
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Un Monolithe Noir
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Je dis « au début » parce que nous nous sommes quittés fâchés, Bernard et moa. Je ne sais pas vraiment pourquoi, surtout parce que les deux premiers tomes étaient bien sympa. Ah voui, parce que je dois t’avouer que je ne connais point encore la fin, troisième tome non-lu oblige, parce que moa avoir tout plein de lectures en cours même que j’aime pas très très beaucoup ça… Bref ! Nous nous sommes fâchés disais-je, peut-être à cause de ce ton orgueilleux et pédant qu’il s’octroie… Du genre « je ne revisite pas seulement un mythe, mais toute une vision du monde ; non, je ne revisite pas, j’incarne. J’illustre toute une vision du monde, et y’a que moa qui ai raison, je revisite, j’illustre et ne laisse aucune part à l’imaginaire, et ne laisse encore moins l’occasion au lecteur d’objecter à mes théories. »
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Je ne sais pas trop si tu vois ce que je veux dire, Ô Adoré, mais ceci était mon sentiment, de plus en plus, en tournant les pages du tome 2... Alors du coup, même si parfois, j’adhérais à ces propos et à cette vision du monde, de l’au-delà, et des questions ethno-socio-philosophiquo existentielles extrêmement pertinentes, [ dans le genre : comment gérer un monde ? Qui sont vraiment les dieux ? Y’a-t-il quelque chose qui régit le dieu des dieux ? Comment considérer la mort ? Et la vie ? Etc. ] ben mon esprit de contraction se braquait et on insultait limite Bernard. C’est bizarre hein ?
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Après, parait que le tome 3 et fin de la série change du tout au tout… Nous verrons donc, je ne demande qu’à voir…
Oui, ça se résume de cette manière : à voir. Juste par curiosité.

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Le cycle des Dieux !
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1) Nous les dieux
2) Le Souffle des dieux
3) Le mystère des dieux

3 mars 2009

Innocente Ecrirature

Feather par obiskus
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J’ignore ce que tu en penses, Ô Hôte Studieux [ et en disant cela, je te pousse inconsciemment à me rendre moins ignorante, de part ce billet dont je te fais part, oui, je sais, ça fait deux fois « part », mais c’est un effet de style, une répétition soit dit entre nous, histoire de mettre en valeur le fait de te faire part, pourquoi, ça te pose un problème, les figures de style ? Ceci dit, je t’invite également à me dire ce que tu en penses ( « invite », j’ai dit, pas « oblige », pas de méprise, veux-tu ? Parce que personne ne t’oblige à quoi que ce soit ici, en ce monde parallèle, il ne manquerait plus que ça ! Parce que c’est par là que commence la domination lapinesque et technologique, à n’en pas douter. ), ainsi donc, je t’invite à me dire ce que tu en penses en entrant en matière de cette manière [ et maintenant, c’est quoi comme figure de style ? { en fait, j’aurais voulu te le dire, mais j’ai oublié… } ], parce que la taverne existe dans ce but : partager des idées & des tchins dans les yeux ! Fin de la parenthèse. ]
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J’ignore donc ce que tu en penses, Ô Hôte Studieux, mais il est des mots, certes oui, bô, et d’autres beaucoup moins bô, mais ce n’est point là où je voulais en venir. Il existe des mots que je n’arrive absolument pas à écrire du premier coup sur le clavier. { La technologie sera notre perte, leitmotiv et devise personnelle numéro 2. } De la même manière qu’il n’est pas forcément aisé de prononcer convenablement « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches », ou bien même « archi-sèche » tout court, ou bien encore « le football est un sport de génie » ( ce dernier exemple, somme toute relativement abrupt et même brutal, j’en conviens, étant même carrément impossible car le cerveau fait un blocage psychologique… Si si, essaies pour voir ! ), il m’est donc particulièrement pénible d’écrire avec les touches formelles d’un clavier formel et parfaitement en règle le mot « innocent ». La preuve, si je m’écoutais, ça donnerais « incoent ». Alors je m’y reprends quelques trois fois, parfois même quatre, usant sur la corde même si ça se dit pas de mon dernier neurone survivant, la moitié de la langue sortie dans un dernier effort surmené, le cerveau en ébullition entièrement consacré à ce mot : innocent. Jusqu’alors, plus rien n’existe, le monde alentour a disparu, le reste de mes pensées relégué au fond de la pièce lorsque s’affichent en lettres de feu (FEUUU) l’innocence de mon doigté et dans un effort de concentration inouï, intense et limite fatal, je réussi enfin à le retranscrire comme il convient. Innocent.
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Des fois, je me dis que je suis pô nette.