18 juin 2009

Tic Tac


Quel merveilleux titre que celui-là, tu ne trouves pas, Ô Charmant Hôte que tu es ?
Peut-être as-tu pensé que j'allais te parler une énième fois de la temporalité, surtout que je sors d'un visionnage qui... risque de me pousser plus vite que je ne pensais à te parler du voyage temporel, notre Princesse Chaperonnée saura de quoi je veux parler.
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Peut-être as-tu pensé que j'allais te conter l'histoire du Cap'tain Crochet [ crochet crochet j't'ai accroché ! ] et de son crocrodile et de sa phobie des montres et horloges qui ne font que lui montrer qu'il est lui aussi soumis à Chronos.

{ Mais alors, je demande à PetitChap de m'indiquer pourquoi certaines personnes ne sont pas soumises au même cadre spatio-temporel que d'autres ??? "Spéciaux" qu'ils sont, mouais, mais pourquoi ? }

Parce que voui, l'Île Imaginaire recueille en son sein des enfants éternellement... enfants ! Pourtant, le Cap'tain Crochet est un adulte... qui ne supporte pas ce temps qui passe... Mais qui ne l'atteint pas pour autant... Etrange...
Tic tac que fait la montre, tic tac...
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Pourtant, c'est de tic tac que je voulais te parler, pas de montre, tu es quand même super fort de me faire dire des trucs que je voulais pas aborder au risque de me voir partir loin loin loin !!!
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Bah voui, parce que je sais pas toa, mais c'est comme les Labello (marque déposée) de chez Yves Rocher (oui je fais de la pub, et on me paye même pas pour ça ! Je sais, ma bonté et ma générosité sont sans limite), ben je me suis fixé comme objectif de goûter à tous les tics tacs qui sortaient... C'est bizarre hein, mais dès que je vois qu'un nouveau Tic Tac est sorti, je saute dessus... Oui oui, un peu comme un Maître-Kilteur... Mais c'est parce que c'est bon les Tic Tac aussi... Oui oui, comme un Maître-Kilteur...
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En même temps, (oups... hihi), là, je peux réaffirmer ce que je sentais venir la saison dernière, Daniel, c'est mon nouvel ami !...
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Maintenant, Ô Adoré, si tu as réussi à suivre mes pensées liant Tic et Tac et aussi tic tac, je te félicite. :-D

15 juin 2009

Orgas... gane Vocal

Chacun ses fantasmes hein !
J'en connais qui n'en peuvent plus dès que leurs yeux se posent sur un dos, certes fort bien bâti, mais un dos quand même ; sur des cheveux ; ou sur un costume de soubrette ; ben moa, ce sont les artistes que je guette...
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Alors voui, il y a toujours cette idée de l'artiste exentrique qui ne vit que pour son art, vu que c'est un artiste, qui peut très bien avoir un bô dos, une coupe de cheveux sublime et arborer un costume de soubrette, la question n'est pas là.
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De nos jours, quasiment tous les chanteurs se ressemblent... Quasiment j'ai dit ! Rôôôh tu vas pas commencer ! Juste pour dire que parfois, il y en a qui se démarquent... A mes yeux... Humbles, mes yeux...
Que ce soit dans le style, de musique, d'ordre vestimentaire ou de voix...
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Ici, c'est de la voix que je veux parler, bien que parler ne servirait à rien, il n'y a que l'écoute qui puisse t'expliquer le fond de ma pensée... Et quelle pensée !!! héhé
C'est pourtant simple, si un jour, un homme (il vaut mieux que ce soit un homme qui ait cette voix, je crois...) se met à me parler avec une telle tonalité dans ses cordes vocales, je crois bien que je n'aurais plus aucune volonté propre... Et que je deviendrais son esclave dévouée et fidèle éternelle...
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Tu sais ce qu'il te reste à faire.
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7 juin 2009

Bible Nouvelle


L'avenir...
Cela fait un pitit moment que nous n'avons disserté là-dessus, Ô Fidèle. Pour se faire, tu vas devoir te remémorer un livre que je t'avais mentionné, parlant du Monde Parallèle, de numérisation, de manipulations, de lapins, etc.
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Rainbows End,

De Vernor Vinge.

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Un roman qui paraissait Ô combien Biblique, Prophétique, Apocalyptique.
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C'est l'histoire d'un futur, de notre futur... Et je t'assure que ce n'est guère réjouissant. Nous en sommes les créateurs, même si je tente d'y échapper, je crois pouvoir dire sans trop me tromper que je participe à ce monde terrifiant qui nous pend au nez... Le blog, Ô Adoré, le blog... Un monde où la cybersphère a envahi la planète, où le "virtuel a suberti le réel", où à aucun moment nous ne sommes seuls, toujours connectés, sans cesse épiés, sans cesse épiant les autres... Ca me fait d'ailleurs penser à une pub qui passe en ce moment et qui annonce tout naturellement : "Restez connecté où que vous soyez." Alors certes, comme il est doux de se sentir entouré, de sentir également qu'il nous suffit de désirer une chose pour y avoir aussitôt accès ; mais on ne pense pas à quel point il est dangereux de laisser tomber sa vie privée au profit du reflexe : toute l'info, ici et maintenant...
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" C'est le bien le problème avec les gens d'aujourd'hui. Ils ont échangé leur liberté contre la sécurité."
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Mais je m'égare.
Je reviens au roman de Vernor... Lequel met en scène un vieux chnoque : Robert Gu, ancien professeur et poète, qui a sombré quelques années auparavant dans la "nuit de l'esprit", autrement dit, Alzheimer. Grace à la technologie moderne, on a pu le "sauver" si je puis dire, lui faire retrouver toutes ses facultés mentales. Mais il va falloir qu'il s'adapte à ce nouveau monde où Technologie et Informatique sont les Maîtres Dominants, les nouveaux dieux. Lui qui a toujours aimé les livres, et qui s'est toujours tenu à l'écart de l'avancé ordinateurielle, le voilà servi !
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" Robert Gu était le meilleur poète que Juan ait connu. Il était tellement fort qu'il pouvait vous démolir rien qu'avec des mots. "
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Parallèlement à cela, il va se retrouver mélé à un complot contre-complot visant à sauver une bibliothèque : la numérisation menaçant l'imprimé. Je ne vais point me lancer dans un plaidoyer incertain contre la numérisation, puisque, comme me l'a dit très sagement une Princesse en Rouge un jour : "la numérisation est là, on ne peut pas être pour ou contre, juste faire avec." Soit. Je plie l'échine. Mais ici, dans l'histoire que je décris, la numérisation se fait en détruisant purement et simplement l'objet livre... La question serait de savoir pourquoi les gens veulent à tout prix faire de ces pages un feu de joie... Mais ceci est une autre question...


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Robert devient l'homme un peu perdu comme nous le serions tous si nous étions projetés quelques... allez, je suis optimiste... 20 ans (?) en avant. L'avancée technologique est telle qu'ils ont réussi à rendre le futile indispensable. Et quoi de plus facile de manipuler un esprit qui entre sur ton terrain, dans ton monde, où tu fixes les règles ? Le libre-arbitre ne veut plus dire grand chose, et la liberté encore moins !!!
Mais je ne vais pas tout te raconter.
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Même si Rainbows End n'est pas un livre où l'on entre rapidement, à cause d'un vocabulaire... qui nous, (à moins que ce ne soit que "me") dépasse, et de loin, on y parle de manipulation, de conspiration, et même que c'est Lapin qui tire les ficelles ! On se demande bien pourquoi ce titre biblique alors... héhé ( Le mien, de titre, pas de Vernor ! )
Et donc, même si parfois, c'est ardu, on y trouve des passages, non pas marquants au sens où le mot ou la scène te choque, mais... si fort dans le message délivré l'air de rien... que je trouve ça bô moa !
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Je te montre, et tu jugeras...
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Là, c'est un passage où on parle de la diffusion de l'information. Dans un monde où Google est notre meilleur ami, normal qu'on en oublie les méthodes plus "traditionnelles".
" Ecoutez, j'adore les vieux poètes, mais la littérature du passé est si difficile d'accès. Si vous vous intéressez à des sujets postérieurs à 2000, il y a des sources critiques partout et les recherches donnent des résultats. Mais pour le reste, vous êtes forcé de chercher là-dedans. (Sharif fit un grand geste pour montrer les livres bien alignés, et les rangées de bibliothèques qui remplissaient l'étage.) Ca peut prendre des journées entières pour récupérer ne serait-ce que des idées banales.
[...]
- Monsieur Sharif, vous ne comprenez pas la finalité des bibliothèques. On ne les explore pas en s'attendant à obtenir une réponse précise à sa question-brûlante-du-moment. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Les milliers de fois où je suis parti en chasse parmi elles, j'ai rarement trouvé exactement ce que je cherchais. Vous savez ce que j'ai trouvé ? J'ai trouvé de réponses à des questions que je ne m'étais jamais posées. Ces réponses m'ont toujours lancé dans de nouvelles directions, et se sont presque toujours révélées plus fructueuses que ce que j'avais en tête au départ."
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Mais le must, qui a retenu mon attention dans un pessimisme néanmoins on ne peut plus réel, c'est quand Tommie offre une petite "carte en plastique", qui correspond grosso modo à une clef USB, et annonce :
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"Ceci est le British Museum et la British Library, numérisés et organisés en base de données [...]. Si on ne tient pas compte de ce qui n'est jamais entré dans une bibliothèque, tu as là un enregistrement complet de l'humanité jusqu'en l'an 2000. L'intégralité du monde prémoderne."
Robert soupesa la carte en plastique.
- Ca ne représente pas grand chose.
Tommie éclata de rire.
- Ma foi, non !"
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3 juin 2009

DADA dAdA DadA dADa


Mince alors, j'avais complètement z'oublié que j'avais un cadeau pour la Princesse en Rouge... Ou plutôt non, je n'avais pas z'oublié de présent, qui était enfoui sous une tonne de paperasse, mais j'ai simplement omis de le faire paraître... Quand on a pô de tête...
Oui, un cadeau pour la simple et bonne raison qu'elle avait gagné au Kikachantékoi... Tu voulais un cheval, il me semble, je t'offre un dada, c'est bon aussi ?
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Alors qu'est-ce que dada, au sens présent ? Laissons parler les professionnels...


« Dada est une nouvelle tendance artistique, on s'en rend bien compte, puisque, jusqu'à aujourd'hui, personne n'en savait rien et que demain tout Zurich en parlera. Dada a son origine dans le dictionnaire. C'est terriblement simple. En français cela signifie « cheval de bois ». En allemand « va te faire, au revoir, à la prochaine ». En roumain « oui en effet, vous avez raison, c'est ça, d'accord, vraiment, on s'en occupe », etc. C'est un mot international. Seulement un mot et ce mot comme mouvement.» *

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Hugo Ball en train de lire son poème Karawane...

« Die Kunst ist tot. » Tel est le constat pessimiste et nihiliste d’un groupe d’artistes en 1916. « L’art est mort. » C’est un cri, un signal d’alarme que poussent les créateurs de Dada, mais aussi leur point de départ, leur pilier inventif.
La guerre et ses atrocités furent à l’origine de bien des courants artistiques : que ce soit le cubisme, réponse directe aux ravages exécrables de la boucherie humaine, ou l’expressionnisme et ses formes anguleuses, témoignage d’un mal être profond des hommes, l’art a toujours répondu à sa manière à la société. En 1916, c’est un état d’esprit qui prend possession du corps artistique. Des jeunes gens se retrouvent à Zurich avec une idée en tête : non, ils ne feront pas la guerre. Pour se faire entendre, tous devrons lutter sous une même bannière : DADA est né. Bien que nous ne pouvons qualifier dada de « mouvement », car il se trouve être en rupture totale avec les codes et les désignations usuels, nous avons tendance à vouloir lui donner une étiquette pour le comprendre. Pourtant, dada refuse toute étiquette. Mouvement il n'est pas, car l'appellation même de mouvement implique de cadrer les choses, de les ranger ; or, dada est l'art de l'inverse, de la provocation, de la rupture, de la négation...

C’est une bataille véhémente qu’il mène contre l’absurdité du monde moderne. Et quelle est la meilleure manière pour mener à bien ce combat, pour dénoncer convenablement l’incohérence et la stupidité des hommes ? Jouer avec cette absurdité. Considérer le monde avec un grand doute. Nier les choses qui nous paraissent évidentes. Pour dada, une société qui a mis sa jeunesse dans la guerre ne mérite pas qu’on s’y intéresse. Voilà pourquoi les œuvres qui en découlent ne peuvent être étudiées linéairement et strictement. Voilà pourquoi elles nous paraissent étranges, voire farfelues. Car elles sont en parfaite rupture avec le passé, en parfaite opposition avec le présent. Car dada est la négation de toutes choses, même de sa propre existence. Dans un tel contexte de paradoxe et de contradiction, Hugo Ball, l’inventeur du dadaïsme [ ou plutôt la personne ayant trouvé que ce nom ferait l’affaire, cf plus haut, Ô Hôte Assidu que tu es ] invente une nouvelle forme de poésie : la poésie phonique. Que faire de mots qui ont été ressassé et dont on n’attend plus rien ? Que faire de mots ayant été le témoignage de l'avilissement humain ? Le poète préférera une acception bien plus précise à son « poème sans mot ». « Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaies usées par des marchands*. » Une manière bien peu commune de considérer le monde…

Au cabaret Voltaire


Un poème déconstruit, dans un monde déconstruit. Le dadaïsme, pourrions-nous dire, est un parfait exemple de l’art discontinu. Dada étant le synonyme de la contestation, il n’est pas étonnant que ses méthodes pour faire entendre sa voix soient quelque peu violentes et irrégulières. Comprend, Ô Adoré, que les représentations des dadaïstes ne se faisaient pas dans le calme lumineux d'un salon parfaitement rangé, mais dans un tumulte de sons et de lumières, de pièces de théâtre plus ou moins improvisées, de visite d'une pièce remplie d'oeuvres placardées sur les murs, disseminées sur le sol, collées au plafond. Cependant, au milieu de cette tornade furieuse prônant la déconstruction des formes entendues et la mise en avant du non-sens permanent régissant nos vies, une lueur apparait : le mot. Jusque là férocement combattu, car beaucoup trop défini, il a peut-être réussi à prouver sa valeur. Ce n’est pas parce qu’il est inhérent aux hommes, incohérents, qu’il doit également être absurde. Le mot est peut-être la seule chose qui peut encore conduire dada vers sa volonté première, à suivre l’utopie qui lui a donné naissance. Car s’il affirme lui-même que l’art est mort, il ne désire qu’une chose : créer un art premier, un art ultime.

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« Je ne veux pas de mots inventés par quelqu'un d'autre. Tous les mots ont été inventés par les autres. Je revendique mes propres bêtises, mon propre rythme et des voyelles et des consonnes qui vont avec, qui y correspondent, qui soient les miens. Si une vibration mesure sept aunes, je veux, bien entendu, des mots qui mesurent sept aunes. Les mots de Monsieur Dupont ne mesurent que deux centimètres et demi. On voit alors parfaitement bien comment se produit le langage articulé. Je laisse galipetter les voyelles, je laisse tout simplement tomber les sons, à peu près comme miaule un chat… Des mots surgissent, des épaules de mots, des jambes, des bras, des mains de mots. AU. OI. U. Il ne faut pas laisser venir trop de mots. Un vers c'est l'occasion de se défaire de toute la saleté. Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaies usées par des marchands. Je veux le mot là où il s'arrête et là où il commence. Dada, c'est le cœur des mots. Toute chose a son mot, mais le mot est devenu une chose en soi. Pourquoi ne le trouverais-je pas, moi ? Pourquoi l'arbre ne pourrait-il pas s'appeler Plouplouche et Plouploubache quand il a plu ? Le mot, le mot, le mot à l'extérieur de votre sphère, de votre air méphitique, de cette ridicule impuissance, de votre sidérante satisfaction de vous-mêmes. Loin de tout ce radotage répétitif, de votre évidente stupidité. »*

« C’est dada qui te parle, il est tout, il comprend tout, il est de toutes les religions, il ne peut être ni victoire ni défaite, il vit dans l’espace et non dans le temps. »
Qu'est-ce que dada ? Un état d'esprit...

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* Citations tirées du Manifeste DaDa, prononcé le 14 Juillet 1916, à Zurich.

2 juin 2009

Ayo Technology



Oui, le clip ne casse pas trois pattes à un canard, même que c'est classe, les canards ; mais c'était juste pour dire... Pis cette version est tellement mieux que l'originale...
Moa j'aime bien ça :
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Charmant Prince

fairytale par paula2206
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Non non, je ne vais point te déclamer une énième niaiserie au sujet de l'homme, que dis-je du mâle, du vrai, musclé et viril, aux pectoraux huilés et aux fesses à croquer, qui, en plus d'avoir une carrure de statue grecque, se retrouve être romantique, galant, attentionné, millionaire et fidèle.
On n'en est plus là, s'il existait, je l'aurais déjà attaché dans mon placard et je ne serais pas ici à te servir, tout Charmant que tu es, Toa aussi, mais que Prince tu n'es pas.
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En vérité, je me demandais, dans mes nombreuses questions existencielles des plus intriguantes,
si le Prince Charmant avait un nom...
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Alors certes, le prénom des héroïnes et héros des contes n'est pas ce qui est de plus évident... En réfléchissant là-dessus, je me disais que je ne connaissais po celui de Cendrillon, parce que Cendrillon n'est que son surnom je crois bien... Il me semble que la Belle au Bois Dormant se nomme Aurore, mais quant au reste des damoiselles malmenées par la vie et les vieilles sorcières ridées et jalouses, je n'ai pas le souvenir d'avoir connu un seul de leur nom véritable...
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A partir de là, je pourrais disserter longuement sur le fait que détenir le nom d'une personne nous donne tout pouvoir sur elle, puisque nous avons en notre possession l'Essence-même de ce qui compose cet être en face de le nous... Ce sur quoi je m'auto-contredirai en affirmant que ce n'est pas la nom qui fait l'être... Ce sur quoi j'enchaînerai en disant que le nom détermine pourtant le même être qui nous est impossible de saisir dans son ensemble... En fait, je crois bien que je m'égarerai en pensée, retranscrite en direct ici-même...
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Mais pour en revenir à ce sauveur, à cet héritier d'un trône surplombant un royaume enchanté et verdoyant, carrément beau gosse à l'haleine tellement fraiche qu'il suffit d'un baiser pour offrir à la donzelle malheureuse une vie remplie de joie et d'opulence ( d'ailleurs, je trouve qu'ils vont un peu vite en besogne, ces héros de conte de fées, parce qu'à peine qu'il l'a vue, la pauvre princesse maudite, qu'il lui saute dessus ! Comme quoi, c'est bien juste le physique qui l'intéresse, sans quoi il l'aurait laissée dans son cercueil de verre, l'autre là !... ) Bref, je disais quoi ? Oui, que ce beau et jeune sauveur n'était désigné que par ce substantif adjectival ( non, ça ne se dit pas ) : Prince Charmant...
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Prince Charming par MalvaAlcea .

Est-ce son prénom, Charmant ? Je crois bien que c'est seulement dans Shrek...

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Est-ce l'Origine du prince, dans le conte numéro un, où, au même titre qu'on appelait les gens par des adjectifs qui leur allaient comme un gant ( Phillipe le Bel, Charlemagne à la barbe blanche il me semble, la Pucelle aux manches petites chez Chrétien de Troyes, Harald à la dent bleue chez les vikings, etc. ), eh bien, dans ces débuts du conte de fée, le Prince était charmant, alors on l'a surnomé Charmant sans avoir besoin de son prénom usuel ?

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Ou bien est-ce simplement une habitude que l'on a eu, parce qu'on ne voulait pas se fouler à chercher un prénom qui fasse noble, grand et magestueux, et que Charmant irait très bien, que ce sera toujours mieux que Ken ?

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J'te pose la question, Ô Ivrogne aimé. Pose ton verre une seconde, et réfléchis-y, tu veux...