18 février 2009

You talk to me ?

Unfallen par Navate
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Tendre Hôte, nous savions qu'atteindre l'âge de 20 automnes signifiait directement entamer une promenade perilleuse sur le chemin du déclin ; aussi, parallèlement à cette évidence, nous avions et avons toujours la certitude certaine qu'à partir de 25 hivers ornant notre passé, le chemin du déclin se métamorphose en sentier de la déchéance...
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Cela est chose acquise, et si tu dois pester contre quelqu'un, Ô Ivrogne, ce n'est que contre toa, car Chronos est notre Maître Sage et tout Puissant, et que tu n'as point à contester ses édits.
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Mais... Et cela est une véritable question que je te pose, là, sans même prendre le Temps de noter ta commande [ plus tard, ce sera ma tournée, ne me regarde pas avec ces yeux-là ! ] :
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Crois-tu que le fait de se surprendre à parler tout seul est un des nombreux et fatidiques indices nous amenant à une preuve irréfutablement tragique de ce que nous avons avancé ici-haut ? Ou bien est-ce simplement un symptôme d'une éventuelle schyzophrénie libre et non-dissimulée où chacun a le droit de s'exprimer comme il l'entend ?


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Je te l'demande...


15 février 2009

L'Etrange Histoire de Benjamin Button


Curieux destin que le sien… Mais également, quelle belle histoire que celle-ci !
L’étrange histoire de Benjamin Button.
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Certes, elle est étrange, sa vie, y’a pô à dire, étrange… et magique. Tu connais l’affaire, Ô Hôte Cinéphile, Benjamin, c’est un enfant qui né vieux. Paradoxal n’est-il pas ? Car en vérité, il ne nait pas vieux, parce que c’est humainement impossible, on nait quand on nait, et quand on nait, c’est pas vieux, c’est jeune, c’est extrêmement jeune même, me permettrais-je de dire. Donc il ne peut pas naitre vieux, mais il né à l’âge de zéro an, comme tout le monde ! Disons que ce Benjamin né avec l’allure d’un bébé, certes, mais bébé ridé de vieillesse, avec toutes les maladies propres à ladite vieillesse, à savoir de l’arthrose, des problèmes de vue et autres réjouissances. Étrange ? Oui, en effet, le terme est acceptable. Et alors qu’on penserait qu’il ne tiendrait pas trois jours dans cet état, môsieur va entrer dans la vie dans le sens inverse de toa et moa. Benjamin, en même temps qu’il vieillit en âge, rajeunit en apparence…
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Histoire farfelue au scénario pour le moins original, il fallait y penser.
Et ils l’ont réussi avec brio.
Car évidemment, une vie ne vaut pas la peine d’être vécue si ce connard de Joufflu ne venait pas pinailler et torturer les gens avec ses flèches hasardeuses et tranchantes… Ne t’en fait pô, Ô Emotif Hôte, le petit Benjamin va tomber amoureux, et de cet amour va émerger cette tendre, cette exceptionnelle, cette merveilleuse histoire qui ne peut exister que sur les écrans.
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Un amour impossible, évidemment, dont l’issue est connue de tous, mais ce n’est pas ça qui importe ! Regarde, c’est comme dans Titanic, on le sait très bien que Léo va y passer à cause de ce foutu iceberg, et c’est pas pour autant qu’on va bouder le film ! Ben c’est pareil pour Benjamin Button : on connait la trame avant même de s’assoir sur son siège, et ça n’enlève rien à notre plaisir, à cette beauté, à ce témoignage onirique.
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Donc qu’est-ce que je disais ? Ah voui, un amour impossible, mais néanmoins depuis le premier regard jusqu’au dernier, toujours passionnel.
C’est tragique. C’est tragique parce que les sentiments entre la jeune et belle Daisy et le ridé Benjamin ont toujours été partagé, mais il y a cette distance entre eux, cette impossibilité de partager. Oh, et quelle intensité lorsque, [ sans te raconter le film, mais s’il ne devait rester qu’une scène, ce serait celle-là ] lorsqu’ils se revoient après une looongue séparation et lorsque tout, absolument tout est dans le regard Cate Blanchett ! L’Amour, le véritable Amour comme on ne peut plus oser l’espérer, mélé de cette atroce souffrance de revoir l’être aimé ! Elle meurt d’envie de tout plaquer pour se loger dans ses bras, elle en meurt de ne pouvoir s’autoriser cet abandon qui serait pourtant ce vers quoi l’Absolu nous pousse, elle en a le cœur déchiré de se rendre compte que le destin ne veut pas les rapprocher… Et nous aussi !
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Oh j’en aurais eu la larmichette près de la pupille, Mon Adoré, tellement c’était bô… Tellement injuste. Et pourtant, il est bien connu que les histoires d’amour heureuses n’intéressent personne…
Tout s’explique alors ! Hihi
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Un très grand film que voilà donc, avec une galerie de personnages tout aussi différents qu’attachants, que retrace Benjamin Button, fils d’un créateur de boutons, élevé dans une maison de retraite, ayant vécu la plus incroyable, et sûrement une des plus épanouissantes existences qui soient.
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« Tu m’aimeras encore quand j’aurais des rides ?
- Tu m’aimeras encore quand j’aurais de l’acné ? »
Extrait d’un dialogue touchant qui se termine par une phrase unique et tellement vraie :
« On finit tous par porter des couches, Benjamin ! »
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Tu dois aller le voir, Ô Hôte Curieux, tu dois y aller, car c’est une merveille du septième art, autant par les effets spéciaux que par les réflexions sur la vie et la mort qu’il engendre.

Un grand film, je n’ai rien à ajouter.
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8 février 2009

On grimpe sur le bar !

Rares sont les gens qui assument cette frénésie furieuse mais néanmoins présente et exagérée lorsque passe par hasard [ effectivement, ce tube ne passe plus consciemment ] Nuit de Folie !!!
Dommage...
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Et même si en général je suis seule à m'essoufler afin de rendre une chorégraphie digne de ce nom, et digne de la mélodie de la pisteuh de danse, Moa, j'dis, vive Début de Soirée !
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Allez, tâpeuh tâpeuh tâpeuh, tout en visionnant ce clip meeeeerveilleusement eighties...
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Et comme que je suis lancée pour jouer la DJ, tout le monde est sur le flex ???
Un p'tit zouk, histoire de se rapprocher un peu.... grrrrr
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Maldon ~ Zouk Machine
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Yihiiiiiiiii cOw Boyyyyyy


Fétichiste

Chaussons cochons ~ propriété privée
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Les gens sont fous !
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Oh, je ne parle pas de Toa, Ô Tendre et Délicat Hôte, même si ta folie n’est plus à démontrer. Mais tu dois avouer que cette phrase d’accroche est grandement vraie et vérifiée et assumée.
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Durant ma loooongue et incroyable existence, j’en ai rencontré des pas mal atteints, avouons-le. Entre la jeune donzelle en apparence sage et prude qui se retrouve en vérité être complètement barje sur un sujet bête et inespéré, l’ambassadeur extra-terrestre qui pose des questions sur la voix de madame SNCF, le punk à l’allure militaire arborant une crête de 50cm sur le haut du crâne, le psychopathe suiveur de jeunes filles innocentes, le psychopathe de la fac au bandana chaque jour changeant (bandana appartenant à ses victimes qu’ils doit découper en petits morceaux, à n‘en pas douter), le psychopathe aux lunettes mouche (oui, je rencontre beaucoup de psychopathes tueurs, c’est cela, la vie aventuresque), les sportifs, le mec aux manchettes en dentelle, le kilteur en plein milieu d’une ville absolument pas écossaise ( siiii je t’assure, Ô Adoré ! Pas plus tard que ya 3 jours, j’étais en train d’attendre plus ou moins sagement pour commander des sandichs, lorsque, tournant de-ci de-là la tête, et comme le radar pour repérer ce genre d’effet vestimentaire et de coupe de cheveux improbables et insolites est toujours en état de marche, forcément, nous ne pouvions le rater ; je tourne la tête donc, et je le repère de loin, ce môsieur en kilt ! Suis-je alors ô combien partagée entre le désir de rester bien calmement sur mon trottoir pour ma commande et la pulsion obligatoire de me retrouver accrochée par la dentition à son fessier…) je ne sais plus où donner de la tête.

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Mais je n’avais encore jamais rencontré de visu un fétichiste assumé et surtout ouvertement revendiqué !
Attend que j’te raconte, Ô Curieux Hôte que tu es !
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auteur ???

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C’était un soir de débauche sur la piste de danse. Ca arrive. Et comme dans tous les soirs de débauche sur la piste de danse, il est parfois des musiques à ne pas passer, sinan, les gens s’emportent… Ce qui arriva, tu t’en doutes. Et hop hop hop l’escalope, sans y réfléchir, voila que ta Narratrice Préférée se retrouve sur le podium… Je te passe les détails, cela ne nous intéresse pas pour la présente histoire. Une fois fatiguée (bah voui, on n’est pas des machines non plus !), nous descendîmes et allâmes nous poser sur un canapé point très loin, histoire de se reposer quelque peu et de nous remettre de nos émotions. Et voilà qu’un monsieur nous aborde, et, après une rapide présentation, me sort tout net : « Voilà, je vous ai vu danser sur le podium avec votre amie, et, comme je suis fétichiste des pieds, je vous demande la permission d’embrasser les vôtres. »
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Ce à quoi, pensant tout d’abord que c’était une plaisanterie ringarde d’un vieux croulant prêt à tout pour causer avec des donzelles innocentes, je m’a contenté de rire très fort…
Mais ceci n’était point une plaisanterie…
« Non mais c’est vrai, continue-t-il, j’ai trouvé ce spectacle fabuleux ! » Là, s’adressant à mes collègues masculins : « Ne trouvez-vous pas ces pieds merveilleux ? Ce serait un réel bonheur que de pouvoir les embrasser… Vous n’imaginez pas la frustration que ce serait d’essuyer un refus. »
Ce à quoi mes amis répondirent poliment, quoiqu'avec un sourire mi-lard mi-cochon, un « non, c’est pas mon truc d’embrasser les pieds… »
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Bref, le truc bien, c’est que le monsieur n’a point été lourd, mais visiblement déçu [ et frustré ] de partir sans avoir eu l’honneur de s’approcher de mes organes palmaires… Non mais sans blague !
Quoique j’avoue, même si cette demande reste insolite, je dois avouer que c’est toujours flatteur ! Hihi
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Quand je te dis que les gens sont fous !!!
Mais la folie est la bôté de ce monde, alors je dis rien !