29 novembre 2008

Disparition Inévitable


.
Je l'avoue volontier, je le concède, je te le dis, Ô Tendre Hôte, l'absence du mec, de l'homme, du mâle, du vrai ( comme Auchan, la vie, la vraie ; sauf que le sujet premier de cette déclaration n'est absolument pas en relation plus ou moins étroite avec une chaine commerciale, mais bel et bien avec l'homme. Non pas l'Homme avec un grand "H", mais l'homme, avec un un petit "h". Nous savons déjà que le "h", si insignifiante lettre parait-elle, qu'elle ne l'est assurément pas, insignifiante, car tant de choses dépendent de la présence ou de l'absence de ce si petit caractère. Car il est bien connu que "même le plus petit être peut changer le cours des choses", mais cela, cher Hôte, est un autre sujet que nous n'allons point développer ici bas. ) me serait une idée insupportable.
.
( Et qui plus est, une lettre n'est pas un être, par conséquent, le rapprochement d'idées effectué ci-dessus est parfaitement incompréhensible. Quoique personnellement, je le comprend tout à fait. Je ne dis pas que je comprend parfaitement tout ce qui se passe dans ma tête, mais en l'occurence à l'heure où je te parle, où je t'écris, où je te confesse mes pensées au fur et à mesure où elles s'offrent à moa, je dois dire que je comprend la raison d'être, et même le cheminement d'esprit qui me poussèrent à opérer un tel rapprochement d'idée.)
Fermons là la parenthèse.
.
Nous étions alors sur le point de nous entretenir au sujet de l'absence inévitable de l'homme dans un monde futur, lequel va tantôt se présenter à nous. A nous filles, femmes, mères, impératrices, et non pas à nous hommes, puisque vous ne serez plus là pour assister à cela, étant donné que, aspect intrinsèquement lié à la cause de la conséquence première, à savoir qu'il n'y aura plus d'homme sur la Terre.
.

Gaia par =seduced-by-the-sun

.
Car il est bien évident, et il est parfois raisonnable d'énoncer tout haut la cruelle et fatidique vérité, que tu n'es pas indispensable, cher Ivrogne Mâle.
Ajoutons à cela un élément : l'Homme ( avec un grand "H" ) [ Vois comme c'est important, pour la compréhension d'autrui, que de se focaliser également sur la calligraphie ], l'Homme s'adapte à son environnement. Il croit depuis toujours qu'il le contrôle, mais en réalité, il ne peut que s'adapter face aux caprices de Dame Nature.
.
Sachant cela, et étant mit en corrélation avec le fait que la Femme est l'Avenir, aussi bien qu'elle est le passé, le présent, ainsi que le joyau le plus radieux et le plus précieux que la Terre ait jamais gardé contre son sein ( à quelques exceptions, bien sûr ), nous pouvons affirmer et te démontrer pendant des heures durant sans que tu trouves quoi que ce soit à contrer grâce à d'éventuels et inopinés arguments sortis d'on ne sait où de ton intelligence imparfaite, Ô Ivrogne Mâle, que tu vas bientôt disparaître.
.
Dame Nature ne pourrait tolérer plus avant la présence impromptue, désinvolte et desctructrice d'une bagatelle. Car non seulement elle est inutile, mais en plus, elle est inutile.
.
Alors certes, personnellement, je ne suis pas pressée d'assister à ce stade de l'Evolution, puisqu'aussi bien je m'ennuierais sans Toa, je l'admets sans détour, il faut néanmoins garder à l'esprit que la toute puissante volonté de Gaia, immuable et grandiose, ne se combat pas.
.
Au même titre que ce sont les hyppocampes mâles qui portent le bébé, les femmes, seules survivantes de l'Evolution logique et attendue de l'humanité comprendront que l'homme n'était pas indispensable à la survie de l'espèce, mais qu'il était là, indispensable à son plaisir, à son loisir, à son désir, à toutes ces petites choses qui ne comptent pas en Temps de guerre.
.
Que la Lutte continue !!! Yihaaaa Cow bOyyy !!!
..

Mandragora par ~Staldren

.
Mais vois-tu, les futilités sont les seuls aspects qui comptent vraiment dans une vie.
.
Ô Petit Mec, Ô Homme Imparfait, Ô Destructeur ;
Toa qui est Orphée, Toa qui est Barbare ;
Toa qui est perdu sans ta compagne.
Ô Sauvage et Incohérent Personnage ;
Ô Improbable Complice, Troublant Gentilhomme ;
Ô Etonnant et Adorable Ami :
Ô Eternel Ennemi...
Assurément, tu vas me manquer.

26 novembre 2008

J'irai dormir à Hollywood


Voilà un concept comme il est intéressant !


Un Into the Wild à la française, dirigé par Antoine de Maximy. Tu connais peut-être la chose, Ô Hôte accro à la petite lucarne : ce jeune homme, ayant dans l'intention de rencontrer les gens, et accessoirement de voir du pays, part à la "one again" sur les routes, tada, tadadada... Avec un but : s'inviter chez ces inconnus, pour qu'ils lui offrent le gite et le couvert, pour qu'ils lui parlent d'eux, de leur passé, de leurs rêves éventuels, de leur mode de vie. Un pari pas forcément gagné d'avance, si l'on se rend compte de la société dans laquelle on vit.
.
Porté sur la Toile, Antoine se fixe un but : traverser les Etats-Unis, et finir en apothéose en s'invitant chez une star !
.
Il y fera des rencontres pour le moins inattendues, des touchantes, des intriguantes, des surprenantes, et même des extrèmement inquiétantes. Du couple d'anciens faisant leurs étirements au beau milieu de la rue au malade mental psychopathe tout droit sorti d'un film d'horreur où le massacre à la hache est de mise, [ non, sérieusement, si j'avais été à sa place, j'aurais eu 3 arrêts cardiaque et ma vessie m'aurait abandonnée. Hum, c'est élégant... ] en passant par les ghettos où une chose est sûre : il vaut mieux ne pas sortir la nuit au risque de te prendre une balle, voire pire, tout y passe.


Si les States sont le reflet de la diversité, on est loin de l'image feutrée et opulente des films, assurément.


Ce que je retiens de ce documentaire social et humain, c'est justement cette humanité qui, si elle n'est pas perdue, n'en reste pas moins étonnante, dans tous les sens du terme.
.
Il nous montre le visage de l'Amérique, sans artifice, ni mensonge. Il ne juge pas. Il s'invite, certes, avec son extraordinaire capacité à aller vers les gens, et l'on trouve alors parfois une certaine beauté dans les hommes. Dans leur générosité, en quelque sorte. Parfois.
.
Parce que oui, c'est bien à travers cette multitude de portraits, des plus fous aux plus criminels, qu'on se rend compte de la vie réelle.


C'est ainsi qu'il fini sur la plage avec un témoignage touchant d'un "nouveau pauvre", qui, après avoir tout perdu, se retrouve plus ou moins volontairement à la rue. Sauf que ce monsieur, chose étonnante, n'avait pas de haine, ni de reproche ; il avait accepté son sort, non, sans résignation non plus, il a accepté, et a décidé de vivre, tout simplement.


C'était beau.


Après ça, on a relégué au second plan les frayeurs de la route face à l'hostilité certaine de quelques mafiosos à la gachette facile (qui eux, pour le coup, ressemblait aux films !).
.
Nous voilà alors face au reflet de la société, laquelle n'est ni portée aux nues, ni descendue en flèche, seulement la société, seulement la Vie.
.
Un très bon film.

22 novembre 2008

Installation Meublique

Gargoyle par dragonfireartz


Cher Hôte, décidément, je ne le dirais jamais assez, mais tu es le ciment de cet antre.
.
Quoique... Je voulais être un brin poétique pour te rendre hommage, mais cette image n'est guère lyrique... Le ciment de l'antre... Ca signifierait que tu te retrouve coincé entre deux briques, et du coup, je passe pour un tyran impitoyable qui se sert de ses clients comme mortier.

~
Oublie donc ce compliment qui, au final, n'en est pas un.

~
Cher Hôte, je le savais depuis quelque Temps, mais cela se confirme encore et toujours, tu es la ventouse qui lit mon attachement à ce monde parallèle...
...
Hum, il semblerait qu'Orphée ne soit pas mon Maître à penser en ce jour...
~
Cher Hôte, tu es l'Ombre et la Pensée ; tu es la Présence parfaite ; tu es le Pilier de cet estaminet { au sens propre comme au figuré } ; tu es la Beauté qui s'insinue dans un univers diabolique ; tu es l'Indispensable et l'Adorable ; tu es la Lumière qui me pousse à décorer ; tu es le plus chic des Hôtes, à n'en pas douter. Et je ne dis pas ça parce que tu es mon Hôte. Bon, si, peut-être un peu.
~
Mais je dois avouer que sans ta présence, sans ton extrème patience, et sans ton aide magistrale, la peinture et l'installation meublique (dont la déesse gargouille qui trône à nos côtés) n'aurait guère été les mêmes que ce que tu as sous les yeux. Parce qu'il faut bien avouer une chose : au niveau de la déco, je suis vraiment pas douée, un vrai boulet. Un comble ! hihi
.

Nous sommes encore en travaux, mais laisse Moa offrir une chopine à la Princesse en Rouge, qui mérite bien son rang bleu, et à mon Druxichou, qui, quant à lui, mérite bien ses surnoms extravagants !

Merci à vous deux, pour m'aider à accumuler autant de breloques et de tableaux, et surtout, surtout, à les poser là où ils devraient être.

...

{ A Suivre... }

19 novembre 2008

Refroidissement Visuel

The River Styx par ~hungerartist


Tel Tom Sawyer qui fait sa vie sur les rives du Mississipi, j’ai arpenté le monde virtuel sur les rives tumultueuses du Styx. Enfin, je cite le Styx pour faire une référence classieuse à la mythologie, mais il est bien évident que ce n’est pas le Styx qui s’écoule sous nos pieds.

Certes, il y a un fleuve fort peu ragoûtant qui borde nos frontières, mais ce n’est pô le Styx. Ah ça, non. Ben réfléchis : cela signifierait qu’on serait mort ! Alors je n’ai rien contre ceci, en tant qu’Immortelle, en tant que symbole de la Grandeur passée, de la Magnificence, de la Majesté inondant jadis la Terre de ses joyaux éternels, je ne crains pas Hadès. Encore moins Thanatos. Mais cela inclurait que tu sois désormais un esclave de l’Autre-Monde, Ô Adoré, et, bien que je doute que le fait d’être esclave déplaise à certains d’entre vous { non, n’insiste pas, je ne donnerais pas de noms, chuis po une balance ! Ou alors, allonge la monnaie !!! hihi }, il n’empêche que nos discussions risquent, si tu n’es plus qu’énergie j’entends, de s’avérer parfois délicates. Ainsi, pour ces raisons, ce n’est pas le Styx qui s’étend langoureusement devant nos yeux.

Mais il y a un fleuve.
Mais je l’ai déjà dit.
Mais c’est peut-être juste une rivière.
Mais c’était pour planter une partie du décor.


Car il me faut te planter le décor afin que tu saches où tu as posé ( et dont tu ne puis désormais enlever !! Mouhahahaha [ rire démoniaque ] ) tes petits pieds distingués.
Certes, anciennement, dans ma jeunesse, y avait-il quelque montagne ou roche non-identifiée agrémentée d’une vallée infestée de villages de pouilleux pour tout paysage se languissant à ma fenêtre. Désormais, il y a le faux Styx. Entre autres.


Mais pourquoi, vas-tu me demander, Ô Hôte Interrogateur, pourquoi s’attarder aussi longuement sur de l’eau ?



Vas-y, demande-le moa !

Eh bien, vais-je te répondre, on s’y attarde parce que depuis le début, je fais l’éloge de l’élément le plus noble de tous les Temps, et que, outre mes folles envies passagères de bûcher, j’oublie de rappeler une chose essentielle à notre décor qui se retrouve planté dans nos esprits et qui est indispensable à la création de cette Maison d’Hôte, que même si te veux boire un godet ici-même, il doit être présent dans ta tête qu’un fleuve, non pas le Styx, rôôôh tu suis oui !, mais un tout autre cours d’eau se déroule non loin de là où tu as fait halte.
Et ça, ça n’est point négligeable.

Une autre question ?

17 novembre 2008

Première Invitation

Quelle drôle d’idée que même…
Oui, tu peux le dire, quelle drôle d’idée de débarquer ici mes tabourets plus très neufs ! Pô not’ faute aussi, si nous avons été tiraillée entre le désir fumant de te servir et de changer la peinture. Parce que quand nous avons vu que les travaux risquaient de se montrer monumentaux, nous avons préféré opter pour l’option « déménagement ». Pourquoi ? Ça te pose un problème ?

Nan parce que dis le tout de suite, qu’on mette les choses au clair !


C’est quand même pas croyable, à peine arrivés, déjà qu’ils gueulent !


*regard en coin et sourire de côté*


C’est pour ça que je veux pas te lâcher, Charmant [ ou moins charmant ] Hôte.

Bon allez, trêve de plaisanterie, tout ceci pour dire que si j’étais la patronne d’une maison close, c’est bien avec du velours pourpre que je garnirais les murs, les lits et les canapés. Et que si je devais choisir une tenue pour coller à l’ambiance, je laisserais volontiers tomber ma combinaison en latex bleu chère à ma Tendre Linda pour revêtir prestement un corset de la couleur de la passion…


Je n’y peux rien, je ne suis fidèle qu’à mon cœur…

~ ~ ~

Bienvenue, Ô Adoré !




image : Kurtisane by *boudicca

16 novembre 2008

Perdition Salvatrice


Noble Hôte, nouvel arrivant ou déjà amant, très peu nous importe. Tu es ici, et nous t'en remercions.

Assieds Toa, prends tes aises, prends tes marques.
Nous t'apportons de suite une chopine.


Trop de choses se sont passées en si peu de Temps... C'est pourquoi nous avons pris la décision de quitter ces plaines verdoyantes. Encore.

Eternel recommencement, afin de ne pas tomber dans une spirale dévastatrice et mensongère.
Eternel recommencement, afin de continuer de vivre à tes côtés, dans une atmosphère que nous voulons... rougeoyante !


Je me présente : Elbereth, Tavernière, à plein temps ; Déesse Flamboyante, je m'y efforce.

Et ce que nous désirons ardemment est bien de te faire vivre une petite aventure en pays étranger, en compagnie de Monsieur Muse, évidemment.
~ ~ ~
image : Moulin Rouge by Missbell