24 août 2009

Semper Enigmas


Non mais franchement, il y a des moments…
5 ans pour un mystère, c’est long je trouve. 5 ans de triturages de neurones, 5 ans d’échafaudages de plan, de situations, de théories plus ou moins farfelues, 5 ans de débats ,5 ans de contradictions, pour répondre à une question simple : mais enfin, c’est quoi cette île ?

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Cela fait 5 années qu’ils nous jettent des miettes, se délectant manifestement de notre perdition, de notre incompréhension, de notre manipulation.
Quels enfumés, ces scénaristes !
Et encore, c’est pas fini !
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On nous a servis 1 saison excellente où tout était permis : ayant titillé notre imaginaire, les débats ont commencé, les fausses pistes également, mais ce fut relativement chouette de s’échauffer l’esprit, d’hurler à la mort à chaque fin d’épisode, et d‘en parler des heures durant…
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S’en suivirent 3 saisons largement en dessous des promesses de la mise en bouche. Mais nous étions devenus, sans le savoir, lost-addict, et par conséquent, enchaînés ; nous ne pouvions nous passer du visionnage : nous devions savoir !!! Nous n’avons pas usé de la pupille, des neurones et de la salive pour nous arrêter au beau milieu de l’affaire, certainement pas !
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Le souffle lostien retrouvé dans le fameux final de la saison 4, ils nous laissaient encore une fois tremblant, l’iris coincé sur la petite lucarne, la bave aux commissures des lèvres, une claque visuelle marquant la fin de l’année…
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Passée la saison 5. L’affaire prend une tournure parfaitement nouvelle, qui fit mon plus grand bonheur pendant un temps : l’île était en réalité mêlée à une affaire de voyages temporels ! Tu imagines, Ô Adoré ?! J’étais aux anges… jusqu’à ce que la théorie du jeune scientifique ne vienne tout remettre en cause… Un coup, « ce qui est fait est fait, et ne peut pas être changé », et l’épisode d’après, « je pense pouvoir changer le futur »… Bref, des contradictions qui ne peuvent être que présentes puisque Chronos est une énigme, et que chacun à sa propre vision des voyages temporels. Si on ne s’est pas mis d’accord au début, on ne peut pas les suivre…
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Pour une série qui ne devait pas flirter avec le fantastique, je crois qu’ils n’ont pas tenu leur parole, les enfumés !!!
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Quant à savoir qui est Jacob, franchement, j’ai pas envie de me poser la question ! Point vraiment de surprise dans ce final, on commence à avoir l’habitude de se voir proposer un morceau de tartiflette, d’ouvrir grand la bouche, de sentir déjà le goût sur nos papilles, avant de voir ce délicieux morceau tartiflettique se faire éjecter promptement et finir à la poubelle.
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Il est temps que ça se termine.
Fin traumatisante ou fin frustrante, peu importe, on sera déçu d’une manière ou d’une autre, alors finissez messieurs les empafés, je vous en prie ! Ca ne sera jamais pire que ce final numéro 5, qui n’est absolument pas tonitruant, et qui ne fait que retarder encore et toujours l’éternelle question…

Ce mot se perd...

write by ~katjamuller
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Je n’y peux rien, il y a des fautes d’orthographe qui m’horripilent.
Je ne dis pas que j’en fait jamais, loin de là, mais il y a des limites à l’inculturation que même !
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Comment peut-on confondre « ce » avec « se » ?
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Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est la faute au langage sms ! Pour une raison simple, efficace, et imparable : cela prend autant de temps et autant de lettres pour écrire ces deux petits mots…
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Alors, comment, véritablement, je cherche à comprendre, peut-on penser seulement à se tromper ? Un jour, j’ai demandé à un pro de la faute, et il m’a répondu : « Je n’y peux rien, j’ai jamais su comment les employer. » Ce à quoi j’ai alors répliqué : « Tu ne comprends donc pas ce que tu dis ! » Phrase qu’il a aussitôt niée, sans pour autant réussir à m’expliquer la raison de son délit.
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Une fois pour toutes, et même si je ne m’adresse à personne en particulier, Ô Hôte Fautif, que les choses soient claires : l’un est un adjectif ou un pronom démonstratifs ( je met un « s » à démonstratif puisqu’il se réfère aux deux substantifs précédents… :-D ) ; l’autre est un pronom personnel qui ne peut être liée qu’à un verbe !
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Sachant cela, il n’y a aucune erreur possible, et encore moins acceptable ! Si tu comprends ce que tu dis, où en l’occurrence, ce que tu écris, tu devrais savoir les employer ! Il n’y a pas que l’inattention, on arrive à un stade où c’est un manque cruel de savoir orthographique… sémantique ?!
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On écrit donc :
« Je suis allée au cinéma CE soir. »
« Cette phrase contient un démonstratif qui SE réfère à un moment précis pas très éloigné du moment présent. »

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Non, ne me remercie pas, lorsque tu auras compris que ma bonté est sans limite, tu auras compris le sens de la vie, tu pourras donc cesser de chercher de le chemin de la Vérité…
Mais si tu trompes encore une fois, désormais, Ô Adoré, tu vois ma main ? Ben sache qu’elle va venir tout doucement se coller contre l'arrière de ton crâne, là, comme ça, et qu’une impulsion venant des entrailles de la Terre viendra lui donner la force nécessaire pour te coller le front sur la table, tu saisis ?

Numéro 9


Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais en poussant la porte noire menant à la grande salle de la Toile… L’affiche m’avait attirée… Le « produit par Tim Burton » également, assurément. Et puis, quelques éléments scénaristiques étaient fortement séduisants.
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Dans un univers post-apocalyptique, l’Homme a failli face à sa création machinérielle. Mais il a laissé sa marque, en la présence de petites créatures fragiles, dans lesquelles il a versé son humanité… Lorsque la Bête Mécanique s’en prend une nouvelle fois à une des ces bestioles, elles vont tenter une folie jusqu’alors refusée : la poursuivre.
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Pour sûr, c’est très bô visuellement, mais… il y a un mais, Ô Hôte Passionné. Quoiqu’on en pense, quoique terriblement réussi au niveau des images, il manque quelques chose au niveau de l’histoire. Toute l’aventure se passe très vite, ça explose, ça vole, ça attrape les bestioles à numéro qui cherchent les origines de tout ce désordre, tout s’enchaîne en laissant parfois le spectateur que nous sommes sur place.
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En fait, c’est dommage, parce que dans une telle atmosphère, ils auraient pu faire tellement mieux, ils auraient pu prendre leur temps, et donner à ces bêbêtes une raison valable de se battre, parce que là, perplexe je suis restée ; un brin déçue, parce que l’histoire est relativement creuse. Il n’y a pas vraiment de début, il n’y a pas vraiment de fin…
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Je ne m’étendrais donc pas longtemps sur le sujet, même si références sciences fictionnesques, inspirations, et potentiel étaient manifestement présents et bien présents, Numéro 9 n’est pas à la hauteur pour trôner au panthéon de la SF.
Dommage, j’aimais bien le point de départ…
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PS : j'oubliais, cette semaine, jusque Dimanche 31 Août, le ciné, c'est à 4 euros... Peut-être pas dans toutes les salles, mais c'est Ciné Cool que ça s'appelle, ce serait bête de s'en priver !

21 août 2009

Inglorious Basterds



Je vais te dire franchement, Ô Adoré, ce film-là, Inglourious Basterds, je n’avais pas intrinsèquement envie d’aller m’y poser la pupille. Déjà parce que j’avais catalogué dans mon céloantropophane pas frais le jeune Quentin [ Tarantino, Ndlr ] comme un réalisateur un brin dérangé, se plaisant dans une certaine violence, se délectant du sang de ses acteurs, se damnant pour un brin d’originalité, s‘extasiant face à un humour noir impitoyable. Attention, je ne dis pas que ces points sont mauvais, au contraire, un peu d’anticonformisme ne fait pas de mal ! Et, sans forcément connaître tout sur Tarantino, ainsi que sur les effets cinématographiques, je pense pouvoir dire sans me fourvoyer que ce mec n’est pas tout seul dans sa tête, qu’il cherche l’innovation, mais qu’il garde un style spaghetti bien à lui ! Et, là, je glisse un avis strictement personnel, je n’avais pas forcément envie de participer à quelques démembrements et autres facéties purement fictives dans le ton du vlà-ti-que-jte-gicle-un-peu-de-sauce-tomate en t’éclatant littéralement le crâne.
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Deuxième raison pour laquelle je n’étais point très bouillante pour ce visionnage : que n’avais-je ouïe comme quoi Inglourious Basterds se déroulait pendant la guerre !
Mouarf que je m’ai dit ! Que nenni, on va avoir droit à du massacre à la machette, à une bouillie humaine dans le carnage historique !
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Tu comprends alors mon état d’esprit, j’ose espérer…
Et pourtant !
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J’aime me contredire, tu l’avais remarqué ! Et aussi, je n’aime pas rester sur des idées préconçues… ( même par le moa ) alors j’ai bravé la peur qui commençait à pointer le bout de son museau glacé de me trouver face à ce genre de cinéma auquel je n’accroche pas très très beaucoup.
Et je fus agréablement surprise !
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Déjà, l’intrigue ne se passe pas pendant la guerre, mais pendant l’occupation nazie ! Ben nan, c’est pas du tout la même chose ! On n’est pô dans les tranchées, ni dans les embuscades forestières, on est au milieu de la grande ville, réceptions guindées et tentatives d’opposition. Car il s’agit pour les « basterds », groupe de soldats américains dirigé par la main de fou de Brad, de liquider le plus de nazis possible.

Je ne te raconte pas plus, il faut le voir pour le croire. Bien sûr, le scenario n’est pas là pour témoigner historiquement parlant de la chose. Il est fou, comme les personnages. Personnages qui évoluent sur 5 actes, Ô Tragédie Humaine, lesquels sont filmés d’une manière particulièrement chouette : un acte correspond grosso modo à une scène… donc voui, le film est composé de 5 loooongues scènes, toutes plus déjantées les unes que les autres, toutes avec leur lot de passages terrifiants, stressants, mordants, hilarants. Et voilà t’y pas que je me surprend à rire d’une réalité qui devrait me désoler, ou m’horrifier.

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Il est fort, Quentin ! Il est très fort ! Il arrive à nous faire trouver belle une mort atroce, il réussi à nous faire qualifier de beauté une scène de massacre.

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C’est pourquoi mon avis premier n’est pas si erroné : Tarantino est cinglé, déjà, pour imaginer de pareilles choses, il faut pas être net, mais pour les mettre en scène, faut vraiment assumer sa non-netteté ; mais on se rend compte qu’on est tout aussi cinglé d’aimer son travail, et de qualifier de beau un truc qui est tout sauf beau, à la base…

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Bah, c’est la magie du cinéma
Il est passionné par son travail, ça se voit. Comment ne pas être passionné devant un tel étalage de trouvailles, de mise en scène, de Cinéma ?

12 août 2009

Assassin Symphonique

Ah non mais en vrai, c’est pas une blague, l’Opéra Rock Mozart !!!
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Qu’est-ce qu’ils ont, avec les comédies musicales ? Elles n’avaient déjà pas vraiment une bonne réputation, avant, mais maintenant, je crois qu’ils ne se donnent pas très beaucoup les moyens de redorer les lettres de cette entreprise…
Non mais c’est vrai, je vais encore être critique et aiguiser mes crocs sur des pauvres petites gens qui n’ont rien demandé à personne, mais ils pourraient faire un effort ! Donner à ce point dans des décors somptueux, des costumes à en faire baver les plus hérétiques [ pourquoi hérétiques ? Parce que c’est l’assassymphonie-renie-ma-fatale-hérésie-mon-requieeeeeeeeem pardi !!! ], même que j’adore de trop la robe rouge de la madame du clip ; cependant, un léger problème agresse mon être fragile… Ils manquent cruellement de parolier !!! Et puis celui qui joue Mozart est une insulte à tous les androgynes du monde, mais c’est mon avis…
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Sérieusement, cela ne fait-il plus, des poèmes avec un sens ? Je ne parle pas de sens profond, caché ou double, juste un sens ?!
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C’est dommage, c’est cruellement dommage, parce qu’un spectacle sur Amadeus aurait pu donner de la matière, aurait même pu être fascinant, s’ils ne nous avaient pas collé des mots qui, mis bout à bout, ne donnaient pas grand-chose, s’ils n’y avaient pas attaché une mélodie… Non, je ne veux pas être mauvaise, mais ya des limites à ce qu’on nous sert !!! Mais le pire je crois, c’est qu’à force, je crois que je serais capable de l’apprécier… Ô Misericordius, je suis trop influençable…