9 décembre 2008

Routes et Déroutes

auteur ???
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Vraiment étrange que ce Monde Parallèle
Pô pour rien en plus, qu'il se nomme parallèle...
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Tour à tour étonnant, intriguant, surprenant, joyeux et attachant, il n’en reste pas moins
dangereux. Et pourtant, nous l’arpentons sans crainte… Sommes-nous à ce point déments ? Ou simplement trop confiants ?
Ici, nous devenons qui nous voulons être… Tu crées un personnage que tu façonnes selon tes envies : un
personnage qui te ressembles, mais qui sans être tout à fait Toa, n’en reste pas moins Toa ; tu parles de tes désirs, de ton passé, de détails si petits qu’ils sont bien plus représentatifs de ce qui te constitue qu’un long discours tout bien construit et réfléchi.
Au final, on se livre plus qu’on ne croit… Ou qu'on veut...

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Et on rencontre des gens… Qui se rapprochent de ce petit univers que tu gères ou qui sont si différents que tu te demandes encore comment vous avez fait pour entrer en contact. Mais au final, on est là.

Toa et Moa.
Et on parle.
Et on rit.
Et on partage de ces moments délicieux certes virtuels mais qui ont un arrière-goût véridique… Un terrible arrière-goût.
Et si certains Hôtes nous livrent directement leur être, d’autres jouent la carte du mystère. Qu’à cela ne tienne, j’adÔreuh jouer aux cartes avec un énigmatique chevalier noir masqué !

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Assassin's in Darkness par legendg85

Et puis tenter de percer cette carapace devient un jeu de plus en plus attirant. Un jeu aux règles obscures, que tu n’es plus très sûr, au fil du temps, de vouloir gagner. Tout ce que tu veux, c’est garder ce contact, cordelette distendue et incroyablement incertaine
Et puis, tu t’attaches.
À ce mystère ambulant.
Tu imagines.
Tu joues le jeu.
Tu t’approches du FEU, au risque de te brûler, et le pire, c’est que tu aimes ça ! Dis donc, tu m’avais caché ça,
Hôte Masochiste !!!
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Tu ne sais pas trop ce dont tu étais venu cherché, au départ, tu ne le sais toujours pas d’ailleurs, au niveau relationnel je parle, mais tu le cherches. Et tu te contentes de ce que tu as, car c’est un aspect de l’autre,
trésor inestimable, que tu as sous les yeux.
Et puis tu t’attaches.
Tu ne sais pas très bien ce que tu cherches car tu sais très bien que cet état de dialogue ne durera pas
éternellement. L’Hôte que tu es ne restera toujours attablé, ivre et impoli, dans ces lieux improbables. L’Hôte, voguera un jour, seul, empruntera un chemin perpendiculaire au tien…
Il partira, sans dire au revoir.
Et pourtant, on espère…
On espère quoi ?… Un paradoxe. Une folie impensable, qu’on a eu la folie de penser.

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Bande de fous !
Mesquins personnages !
Tu t’es engagé dans un jeu des plus déplaisants, quand on y pense… T’y as pensé quand t’as signé ?
Je hais les humains...
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Et après, qu'on ne me demande pas comment que ça se fait-il que tout le monde associe le Joufflu à la Furie...


6 commentaires:

Anonyme a dit…

Beau texte, tout en subtilité et sensibilité un peu l'air de rien.
Bizarrement, la virtualité et le Joufflu sont deux thèmes qui me parlent (un peu comme les films de Chaplin sur la fin ;))
Perso j'y ai pas du tout pensé quand j'ai signé, sinon je crois que je ne l'aurais pas fait mais c'eût été dommage que même.
Si je ne devais retenir qu'une chose à mon tour de cet article, trop riche, trop intense pour de toute manière se résumer ou se réduire sans être réducteur ^^, c'est "je hais les humains"
Moi aussi
Je hais les humains
Je les hais d'Amour
d'un Amour illogique
et unilatéral.
Tiens, c'est bizarre, dans unilatéral, il y a uni...et pourtant... Ô merveille de la langue française.

FRANCESCA a dit…

que de violence! te voici donc fougueuse-mystérieuse...

M. Ogre a dit…

... Je reçus hier votre billet, ma Très Noble Fée, qui me donna l'extrème joie que vos billets ont accoutumé de me donner ...

Votre dernière phrase en ce dernier post que vous nous livrez m'inspire une pensée, ainsi que votre objet de suffrage : cela est étrange que vous connaissiez si bien la source de votre infortune, et que vous ne vous en soulagiez pas. Songez souvent à la neccessité de mourir, ma Très Noble Fée, et vous ne craindrez pas pas tant la mort que vous faites et cesserez de maudire et de haïr votre prochain. Ce n'a été qu'en me familiarisant avec cette pensée que j'en ai diminué l'appréhension. Elle rend tristes les gens qui la rejettent et qui ne la prennent pas souvent. En moi elle fait toute autre chose ; elle me fait suivre le precepte de Salomon : bien vivre et se réjouir en bonne compagnie, et d'autant plus que cela fait vivre plus longtemps. Ainsi c'est à force d'aimer la vie que je ne crains pas la mort ni ne porte de haine pour aucun d'entre nous (... sauf à les dévorer parfois bien entendu ...). Il est certain que si je vous voyais souvent, ma Noble Fée, je vous ferez entendre raison là-dessus, comme je me permettais de vous raccompagner plus souvent à la porte de votre chambre ... sans pour autant y perdre, comme je le fis jadis, mes effets ...
Mais en attendant que cela se puisse, et sachez que je le désire toujours, je veux traiter par billet cette matière avec vous. Et je crois, moi qui aime la joie, que je mourrais si vous étiez morte au monde, ne sachant avec qui rire finement.

Aussi, je vous en conjure, ma Très Noble Fée, ayez une dent moins dure contre vous-même ni contre vos semblables ...
Vous le savez, j'aime éperdument ... à rire d'un rien, à vous offrir d'être votre dévoué et fidèle serviteur ou bien encore à me livrer à quelques heureux jeux avec vous. J'aime éperdument ... dis-je enfin, rester un peu à l'écart, près de l'âtre à la douce lumière de ce Divin lieu à contempler sans mot dire et en les regardant dans les yeux, la majesté et la grâce naturelle de vos hôtes.

Aussi, je vous prie bien humblement de n'avoir pas à choisir entre les deux faces de Janus : ni Éros, ni Thanatos ne se transportent seuls. Ils sont les deux faces d'un même prodigieux opéra ; l'un ne peut aller sans l'autre ... et pour vous paraître plus clair encore, je vous dirais que là où se trouve l'amour, il y a aussi la mort ... Ils sont inséparables et naissent tous deux d'un même sentiment : étreindre l'Eternité.
Enfin, nous ne pouvons haïr ni l'amour ni la mort car nous portons en nous ces deux-là ensemble, intimement mêlés.

Adieu, ma Très Noble, ma Très Aimable et ma Très Divine Fée ; je suis entièrement à vous, et vous offre ma plus gracieuse révérence en signe du simple bonheur que vous éveillez en moi à chaque instant. Je ne manquerai pas de venir vous offrir quelques bouteilles d'un nectar sauvage que je me trouve préparer dans la forêt pour vous remercier de votre tendre et charmante attention à mon égard ...
Je suis en desespoir de ne pouvoir mieux vous être agréable.
Bien à vous.

Elbereth a dit…

Druxichou, lorsque tu dis "je les hais d'amour", je n'aurais pas dit mieux...
Une chose tellement vraie !

Francesca, je serais fougeuse en effet, si cela pouvait avoir un impact... Sinon, quel intrêt ? héhé

Monseigneur, ce billet, comme chacun mais bien plus encore, prouve une nouvelle fois votre valeur. Mais l'Amour, la Mort et la Haine sont, je le comprend maintenant, des notions on ne peut plus proches... mais néanmoins tellement différentes qu'il nous est presque impossible de les définir convenablement.

Il n'en reste pas moins une chose ; en ce qui conserne le suffrage : ne gachez pas ma surprise !^^

Je n'ai rien à ajouter à votre intervention, qui illumine et précise bien plus mes propos que je ne l'aurais espéré.

Si vous êtes mon serviteur, je serais votre éternelle hôte... C'est bien ça : étreindre l'éternité...
Un privilège inaccessible...

Anonyme a dit…

Nothing to add. A.

VaLenTiNe a dit…

moi je ramasse de gros péquenauds à la pelle, c'est trop triste! pourquoi je n'ai pas une bloggueuse comme toi!!!