18 mars 2009

Nous, les Dieux.


Tu as déjà sûrement pensé, Ô Adoré, et cela encore plus si tu es un brin mégalo, à la manière dont tu t’y prendrais si tu étais dieu ( un dieu parmi d’autres, j’entend… à moins que… ) et si tu avais une civilisation à tes pieds, ce qui sous-entend bien entendu non seulement parader dans des rêves zoniriques et brumeux de celui qui sera ton devin, mais également la gérer, cette société pleine d’hommes. Si tu étais ce genre de dieux qui s’esclaffèrent il fut un Temps lors de la Bataille de Troie, si nous ne devions citer qu’un seul exemple… A savoir si tu avais les pleins pouvoirs, de vie ou de mort, et surtout, de destinée ; si chacun de tes gestes avaient une incidence sur tout un peuple, si chacune de tes plus infimes décisions mettait la vie de ces fourmis en jeu.
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En jeu.
Le mot est lancé.
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Dans le cycle des Dieux ( encore une trilogie de trois tomes, c’est dingue ! ) de Bernard Werber, l’auteur des Fourmis justement, on se pose cette question.
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C’est l’histoire [ pour faire simple, car il y aurait bien plus à dire ] d’une promo d’anges réincarnés ( oui, parce qu’il faut savoir que chez Werber, la Mort en tant que fin n’est pas. Les âmes sont éternelles, et par voie de conséquence… éternelles. T’en as de drôles de questions quand même ! Et donc que je voulais dire que la réincarnation est chose fréquente, et que parfois, si ces âmes se sont bien conduites, peuvent accéder à un rang supérieur à l’humain, et deviennent anges gardiens ou divers personnages plus ou moins fugaces. ) Ici donc, les dieux de l’Olympe recrutent, et quelques centaines d’âmes sont promues au rang d’apprentis-dieux. Voilà le point de départ. Dans toute la masse, comme Highlander, il ne peut en rester qu’un. Alors si au début, les gens vivent tranquillou patatou au rythme de la vie déique, en ayant des journées de cours dispensées par les 12 principaux dieux grecs, on leur confie vite quelques petits travaux pratiques : créer la vie. Rien que ça. S’en suit évidemment la capacité de garder leurs petits humains en vie, à travers les âges. Pas facile quand on y pense. Pas facile au milieux de guerres et… quand on attrape la grosse tête… Stop, je n’en dis pas plus !
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Tu penses bien, Ô Hôte Littéraire, que la vie déitique ne sera pas toute rose, et que aussi bien la cohabitation avec les dieux, les apprentis-dieux, et les divers secrets entourant la mythologie ici relatée dans les moindre détails vont nous causer quelques ennuis.
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C’était fascinant, au début. Enfin, quand on aime la mythologie grecque, s’entend. Parce que sont alternés passage de l’intrigue fictive et résumés de divers événements mythologiques. Alors moa y avoir très bicoup aimé au début, sauf quand il a voulu revisiter le mythe de notre Maître à tous, Chronos, et qu’il l’a confondu avec Cronos, ça, c’est inacceptable pour quelqu’un qui se dit fixé sur le sujet, mais bref, passons…
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Un Monolithe Noir
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Je dis « au début » parce que nous nous sommes quittés fâchés, Bernard et moa. Je ne sais pas vraiment pourquoi, surtout parce que les deux premiers tomes étaient bien sympa. Ah voui, parce que je dois t’avouer que je ne connais point encore la fin, troisième tome non-lu oblige, parce que moa avoir tout plein de lectures en cours même que j’aime pas très très beaucoup ça… Bref ! Nous nous sommes fâchés disais-je, peut-être à cause de ce ton orgueilleux et pédant qu’il s’octroie… Du genre « je ne revisite pas seulement un mythe, mais toute une vision du monde ; non, je ne revisite pas, j’incarne. J’illustre toute une vision du monde, et y’a que moa qui ai raison, je revisite, j’illustre et ne laisse aucune part à l’imaginaire, et ne laisse encore moins l’occasion au lecteur d’objecter à mes théories. »
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Je ne sais pas trop si tu vois ce que je veux dire, Ô Adoré, mais ceci était mon sentiment, de plus en plus, en tournant les pages du tome 2... Alors du coup, même si parfois, j’adhérais à ces propos et à cette vision du monde, de l’au-delà, et des questions ethno-socio-philosophiquo existentielles extrêmement pertinentes, [ dans le genre : comment gérer un monde ? Qui sont vraiment les dieux ? Y’a-t-il quelque chose qui régit le dieu des dieux ? Comment considérer la mort ? Et la vie ? Etc. ] ben mon esprit de contraction se braquait et on insultait limite Bernard. C’est bizarre hein ?
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Après, parait que le tome 3 et fin de la série change du tout au tout… Nous verrons donc, je ne demande qu’à voir…
Oui, ça se résume de cette manière : à voir. Juste par curiosité.

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Le cycle des Dieux !
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1) Nous les dieux
2) Le Souffle des dieux
3) Le mystère des dieux

1 commentaire:

... a dit…

c'est trés dur d'être divin, mais bon, il faut bien mener l'univers, comme toi-même trés chère et délicieuse flamme céleste le sait si bien!
Werber j'aime pas trop trop mais bon, en France malheureusement, on donne peu d'espace aux auteurs fantastiques pour privilégier les traductions, ce qui est un sacré gâchis.
gros bisous ma gertroude divine.