24 janvier 2009

Juste retour { des choses }

System Danmarc - Cutiepie par xadhoom
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Il paraitrait que les gens heureux n’ont pas d’histoire… En vérité, ce n’est pas qu’ils n’ont pas d’histoire, c’est qu’ils n’ont rien de bien intéressant à raconter, pour leurs interlocuteurs. Car il est bien connu que lesdits interlocuteurs n’ont nullement envie de subir ce jaillissement de bonheur qu’ils recevront en pleine poire. De nature égoïste, l’interlocuteur ne veut être présent que si le gens heureux est un peu moins heureux, ou s’il n’étale pas béatement son bien-être à tout va.
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Cela dit, nous cherchions un truc intelligent à te raconter,
Tendre Hôte, parcourant mentalement les sujets polémiques ou philosophiques, ainsi que les réflexions plus ou moins savantes qui pourraient te faire réagir. Bien sûr. L’échange est important, dans un lieu comme celui-ci. Et là, horreur et damnation, je me demandai si j’avais épuisé tous les sujets susceptibles de faire naitre un quelconque intérêt pour le dialogue. Serait-ce possible ?
Serait-ce possible d’avoir fait le tour des choses intrigantes, passionnantes, bêtes mais demandant réaction ?
Ou bien est-ce Monsieur Muse qui s’est encore fait la malle aux Caraïbes ?

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Alors je cherchais encore,
me triturant le céloantropolophagne jusqu’aux tréfonds de l’armoire-réservoir-de-pizza, afin de te servir au mieux, comme le requiert mon objectif premier. Les sujets qui se présentaient à Moa n’étaient plus aussi futiles que par le passé ; soit ils paraissaient neutres et en conséquence, idiots, soit ils faisaient naître en Moa une véritable émotion telle que l’emportement ou de désarroi… On n’a jamais vu ça. Alors une liste des choses à faire et à ne pas faire est apparue d’elle-même.

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- Point besoin n’est de parler des détails ma vie, cela ne t’intéresse guère…
- Point besoin n’est de divaguer sur de la politique ou autre questionnements actuels, cela ne m’intéresse guère…
- Point besoin n’est de collectionner les futilités bloguaires, cela ne nous intéresse guère…

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Alors est survenue l’idée, le concept !
Tu le sais très bien, Ô Hôte Habitué, le sport n’est absolument pas comprit dans mes domaines de prédilection. Le foot, encore moins. Si par horreur, je devais être poussée à en parler, c’est bien évidemment pour créer un
pamphlet insultant contre cette chose indigne de mon esprit.
Mais il se trouve, par un malheureux hasard ou un vicieux coup du destin, que je fus amenée à côtoyer quelques footeux…
Tout le monde peut se tromper…
Tout le monde peut être trompé !

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Discuter avec des joueurs, on n’a pas idée ! : ça n’a pas de conversation, ces bêtes-là, à par
courir après un ballon dans des shorts de tapettes, faire des roulés-boulés ou des tonneaux en se tenant la cheville
car la vilaine a bien failli se faire la malle [ si tu es sage, Ô Hôte Curieux, je te ferais le roulé-boulé du footballeur, des années d’entrainement ont fait de Moa une experte en la matière ! ] ou faire le mort parce que le pauvre petit homme a été victime d’un vilain croche-pied d’un adversaire pas fairplay du tout, le joueur n’a aucune autre possibilité d’action.
Alors je ne parlais pas avec des joueurs, je ne suis pas tombée aussi bas… Bien qu’en y réfléchissant, un footeux reste un footeux, et je ne suis pas fière de ma progression sur le sentier de la vie…
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Reptile Hyksos par ~Keithwormwood
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Donc en vérité, je discutais avec des arbitres de foot. Quand je te le disais, que c’était la même chose ! Mais bon, j’espérais qu’ils avaient un brin d‘esprit, bien qu’on a tout de même pas idée de côtoyer pareilles bestioles. Et c’est là que je me suis rendue compte que ce n’était pas de tout repos, que de soutenir un arbitre pendant un match Ah si si, je t’assure,
Ô Adoré. Un homme du métier m’avait dit que si, toujours par malheur et désespoir, horreur et damnation, je devais assister à une confrontation sportive avec ballon, la seule chose à faire était de jurer le mec au sifflet, et donc, de donner à mon cœur l’unique joie qu’il aurait pu ressentir en ces circonstances désastreuses pour mon état mental : ainsi, de me mettre au diapason des autres supporters hargneux et sans cervelles en hurlant et en injuriant. Sur le moment, je m’étais dit que pareil événement pouvait être drôle, en y réfléchissant, et pouvait mettre quelque piquant à la confrontation. Étant donné que les règles ne font pas partie de mes connaissances et que je n’ai nullement l’envie et encore moins l’intention de m’y pencher de plus près, je me dis que vraiment, ça pouvait être drôle… héhé

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Alors, après avoir étudié de très très trrrrrès près toutes les modalités au jour J d’un match, et, voyant que je n’avais pas vraiment d’excuses pour ne pas m’y présenter,
j’ai enfreins un de mes préceptes, je me suis auto-trahie, j’ai passé outre la Volonté de ma religion, bref, j’y suis allée.
Oui oui, horreur et damnation.

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Et là, les joueurs faisaient des roulés-boulés, comme prévu.
Y’en a même un qui est presque mort, comme prévu, et, comme il découvrit au bout de quelques secondes que personne n’avait fait attention à lui et que nul ne se précipitait à son secours d’homme blessé, il se releva, comme prévu.
Et il y eut des cartons rouges et jaunes, comme j’aime.
Et le monsieur au sifflet se faisait incendier, comme prévu.
...
Et je ne pus m’empêcher de soutenir celui-ci, mentalement tout du moins… Presque portée par une furie destructrice à la
Chouchou de Loulou quand elle défend bec et ongles son Jean, je voulus leur hurler à la face qu’on « n’insulte pas l’arbitre, espèce d’ignare et pathétique supporter au cerveau amoindri par les litres de bières ingurgités devant la petite lucarne ; face d‘apocope raclure de bidet si préoccupé à insulter les gens qu‘il en oublie ce pour quoi il est venu, imbécile malhonnête et corrompu, abjecte créature à la vision si étroite et si décharnée qu’il est la honte de la société, la preuve de la déchéance de l‘humanité, le multiple témoin de la débilité grandissante, le précipice bestial et amorphe qui nous pend au nez, bref, le stéréotype du footeux, opprobre et déshonneur du monde, par excellence… »

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Mais je me rendis compte que mon discours m’auraient certainement valu d’être rouée de coups par toutes ces bacchantes mâles, ou par toutes les poupettes copines des joueurs au QI pas plus élevé qu’un atome de lombric…

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Comme quoi, l’erreur d’un sentier peut amener loin… Très loin ! Et si on m’embête encore, bah je prendrais le risque de leur sortit mes quatre vérités, à eux-là ! Non mais… hihi

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PS : ne te formalises pas, Ô Hôte Sportif, nous restons persuadée qu’il existe quelques lueurs d’espoir parmi les tiens, quelques exceptions, rares certes, mais exceptions quand même…



4 commentaires:

Hilde a dit…

tes articles sont toujours surprenant, je ne comprend pas tout mais c'est amusant, et tu écris vraiment bien.

Anonyme a dit…

C'est pas gentil pour les "pousse-citrouilles" ça !!!! lol lol

M'en fous moi je fais parti du cercle "école de rugby = école de vie" !!

... a dit…

je suis vraiment bien content de te voir aussi en verve chère elbereth! ça fait plaisir de te lire.

VaLenTiNe a dit…

moi ça m'intéresserai franchement d'en savoir plus sur toi! Mais j'aime ton blog comme il est! ne change rien si tu n'as pas envie!

je te glisse mon mail si tu veux correspondre :

valentinemarbeault@rocketmail.com

kiss kiss kiss!