24 août 2009

Numéro 9


Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais en poussant la porte noire menant à la grande salle de la Toile… L’affiche m’avait attirée… Le « produit par Tim Burton » également, assurément. Et puis, quelques éléments scénaristiques étaient fortement séduisants.
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Dans un univers post-apocalyptique, l’Homme a failli face à sa création machinérielle. Mais il a laissé sa marque, en la présence de petites créatures fragiles, dans lesquelles il a versé son humanité… Lorsque la Bête Mécanique s’en prend une nouvelle fois à une des ces bestioles, elles vont tenter une folie jusqu’alors refusée : la poursuivre.
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Pour sûr, c’est très bô visuellement, mais… il y a un mais, Ô Hôte Passionné. Quoiqu’on en pense, quoique terriblement réussi au niveau des images, il manque quelques chose au niveau de l’histoire. Toute l’aventure se passe très vite, ça explose, ça vole, ça attrape les bestioles à numéro qui cherchent les origines de tout ce désordre, tout s’enchaîne en laissant parfois le spectateur que nous sommes sur place.
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En fait, c’est dommage, parce que dans une telle atmosphère, ils auraient pu faire tellement mieux, ils auraient pu prendre leur temps, et donner à ces bêbêtes une raison valable de se battre, parce que là, perplexe je suis restée ; un brin déçue, parce que l’histoire est relativement creuse. Il n’y a pas vraiment de début, il n’y a pas vraiment de fin…
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Je ne m’étendrais donc pas longtemps sur le sujet, même si références sciences fictionnesques, inspirations, et potentiel étaient manifestement présents et bien présents, Numéro 9 n’est pas à la hauteur pour trôner au panthéon de la SF.
Dommage, j’aimais bien le point de départ…
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PS : j'oubliais, cette semaine, jusque Dimanche 31 Août, le ciné, c'est à 4 euros... Peut-être pas dans toutes les salles, mais c'est Ciné Cool que ça s'appelle, ce serait bête de s'en priver !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

déçue un tout petit peu, mais c'est joli.