Ben voui, que veux-tu ? En plus d'être instable, elle s'accroche !
25 décembre 2009
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Ben voui, que veux-tu ? En plus d'être instable, elle s'accroche !
24 septembre 2009
Adieux [ ? ]
Voilà pourquoi sans préambule plus long je préfère te dire au revoir.. .
J'avoue, ce n'est pas facile de faire ce que je fais trainer depuis quelque temps déjà. Mais je te dis au revoir, car nous nous reverrons...
Je pense qu'il vaut mieux fermer l'établissement avant de ne plus avoir le coeur aux divagations comptoiresques.
5 septembre 2009
Un Prophète

S’il y a bien un truc qui m’énerve, c’est passer mon vendredi soir devant un mauvais film ! Ça me met dans un état… de screugneugneu !
Mais qu’ont les gens à encenser des films pareils ?!?! « Primé à Cannes » qu’ils disent ! Oh bah oui, ça nous fait une belle jambe ! Z’ont du un peu fumer, le jury de Cannes, pour trouver que Un Prophète avait droit à une récompense !
Encore une fois, je ne vais pas vraiment être objective, et ceci n’est que mon avis qui ne vaut pas grand-chose mis à part être l’avis d’un spectateur parmi d’autres ; mais spectateur qui paye sa place, et qui en a relativement raz la nouille de se voir servir des longs mais alors très longs métrages qui ne ressemblent à rien !
Et puis je ne suis point du tout assermentée en tant que critique officielle du cinématographe, alors m’en fous, peux dire ce que je veux !
Ce fut pire que Autralia et Mesrine réunis !
Un Prophète, c’est l’histoire d’un mec qui se retrouve en prison. Peu importe ce qu’il a fait, voilà qu’il se retrouve à œuvrer pour un caïd corse, vieillard bedonnant qui a des contacts parmi les matons, qui détient le pouvoir en gros. Notre petit héros, plongé dans la fosse aux lions, va apprendre bien vite la règle d’or de la saladière à détenus : tuer ou être tué. Jusque là, rien de bien nouveau. Mais au fur et à mesure des ans et des gnons, à force de menaces et de coups fourrés, vlà ti pas que petit héros - moustachu qui plus est - va monter en grade, et former son propre petit réseau…
Mouais. À part se faire frapper, menacer, manipuler et faire le larbin, je vois pas vraiment ce qu’il fait d’autre.
Ce n’est même pas violent, les acteurs n’ont aucune carrure, aucun charisme, les méchants sont une caricature du méchant, et le film se résume à quelques affaires mal bidouillées et confuses de règlements de compte et de trafique de drogue.
Ô Misericordius, j’ai cru qu’il n’allait jamais se finir, le film !
Et puis prophète ! Prophète de quoi ? Il est « prophète » parce qu’il sait lire un panneau ?! Ou prophète parce qu’il arrive à se sortir de la mélasse déchétique dans laquelle il s’était fourré en posant ses pieds en taule ? Je vois pas en quoi il s’en sort ! Il s’enfonce voui ! Il croit détenir une once de pouvoir parce qu’il a mis en place une opération illégale en dehors des murs jaunis, mais au final, il n’est qu’une vulgaire marionnette. Faut qu’on arrête de nous prendre pour des demeurés !
On insiste sur des plans inutiles, on aligne des scènes tout aussi insipides, on appuie sur le détail de l’illettrisme du héros, et j’ai envie de dire : « et alors ? » Qu’est-ce qu’ils en ont fait, du fait qu’il ne savait pas lire ?! RIEN DU TOUT !!!
Ce film n’a aucun intérêt. C’était long. Interminable. Sans fondement. Sans symbolique. Sans émotion. Rien. Nada. Vide.
24 août 2009
Semper Enigmas

Non mais franchement, il y a des moments…
5 ans pour un mystère, c’est long je trouve. 5 ans de triturages de neurones, 5 ans d’échafaudages de plan, de situations, de théories plus ou moins farfelues, 5 ans de débats ,5 ans de contradictions, pour répondre à une question simple : mais enfin, c’est quoi cette île ?
Cela fait 5 années qu’ils nous jettent des miettes, se délectant manifestement de notre perdition, de notre incompréhension, de notre manipulation.
Quels enfumés, ces scénaristes !
Et encore, c’est pas fini !
On nous a servis 1 saison excellente où tout était permis : ayant titillé notre imaginaire, les débats ont commencé, les fausses pistes également, mais ce fut relativement chouette de s’échauffer l’esprit, d’hurler à la mort à chaque fin d’épisode, et d‘en parler des heures durant…
S’en suivirent 3 saisons largement en dessous des promesses de la mise en bouche. Mais nous étions devenus, sans le savoir, lost-addict, et par conséquent, enchaînés ; nous ne pouvions nous passer du visionnage : nous devions savoir !!! Nous n’avons pas usé de la pupille, des neurones et de la salive pour nous arrêter au beau milieu de l’affaire, certainement pas !
Le souffle lostien retrouvé dans le fameux final de la saison 4, ils nous laissaient encore une fois tremblant, l’iris coincé sur la petite lucarne, la bave aux commissures des lèvres, une claque visuelle marquant la fin de l’année…
Pour une série qui ne devait pas flirter avec le fantastique, je crois qu’ils n’ont pas tenu leur parole, les enfumés !!!
Quant à savoir qui est Jacob, franchement, j’ai pas envie de me poser la question ! Point vraiment de surprise dans ce final, on commence à avoir l’habitude de se voir proposer un morceau de tartiflette, d’ouvrir grand la bouche, de sentir déjà le goût sur nos papilles, avant de voir ce délicieux morceau tartiflettique se faire éjecter promptement et finir à la poubelle.
Il est temps que ça se termine.
Fin traumatisante ou fin frustrante, peu importe, on sera déçu d’une manière ou d’une autre, alors finissez messieurs les empafés, je vous en prie ! Ca ne sera jamais pire que ce final numéro 5, qui n’est absolument pas tonitruant, et qui ne fait que retarder encore et toujours l’éternelle question…
Ce mot se perd...

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Je ne dis pas que j’en fait jamais, loin de là, mais il y a des limites à l’inculturation que même !
Comment peut-on confondre « ce » avec « se » ?
Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est la faute au langage sms ! Pour une raison simple, efficace, et imparable : cela prend autant de temps et autant de lettres pour écrire ces deux petits mots…
Alors, comment, véritablement, je cherche à comprendre, peut-on penser seulement à se tromper ? Un jour, j’ai demandé à un pro de la faute, et il m’a répondu : « Je n’y peux rien, j’ai jamais su comment les employer. » Ce à quoi j’ai alors répliqué : « Tu ne comprends donc pas ce que tu dis ! » Phrase qu’il a aussitôt niée, sans pour autant réussir à m’expliquer la raison de son délit.
Une fois pour toutes, et même si je ne m’adresse à personne en particulier, Ô Hôte Fautif, que les choses soient claires : l’un est un adjectif ou un pronom démonstratifs ( je met un « s » à démonstratif puisqu’il se réfère aux deux substantifs précédents… :-D ) ; l’autre est un pronom personnel qui ne peut être liée qu’à un verbe !
Sachant cela, il n’y a aucune erreur possible, et encore moins acceptable ! Si tu comprends ce que tu dis, où en l’occurrence, ce que tu écris, tu devrais savoir les employer ! Il n’y a pas que l’inattention, on arrive à un stade où c’est un manque cruel de savoir orthographique… sémantique ?!
On écrit donc :
« Je suis allée au cinéma CE soir. »
« Cette phrase contient un démonstratif qui SE réfère à un moment précis pas très éloigné du moment présent. »
Non, ne me remercie pas, lorsque tu auras compris que ma bonté est sans limite, tu auras compris le sens de la vie, tu pourras donc cesser de chercher de le chemin de la Vérité…
Mais si tu trompes encore une fois, désormais, Ô Adoré, tu vois ma main ? Ben sache qu’elle va venir tout doucement se coller contre l'arrière de ton crâne, là, comme ça, et qu’une impulsion venant des entrailles de la Terre viendra lui donner la force nécessaire pour te coller le front sur la table, tu saisis ?
Numéro 9

Dans un univers post-apocalyptique, l’Homme a failli face à sa création machinérielle. Mais il a laissé sa marque, en la présence de petites créatures fragiles, dans lesquelles il a versé son humanité… Lorsque la Bête Mécanique s’en prend une nouvelle fois à une des ces bestioles, elles vont tenter une folie jusqu’alors refusée : la poursuivre.
Pour sûr, c’est très bô visuellement, mais… il y a un mais, Ô Hôte Passionné. Quoiqu’on en pense, quoique terriblement réussi au niveau des images, il manque quelques chose au niveau de l’histoire. Toute l’aventure se passe très vite, ça explose, ça vole, ça attrape les bestioles à numéro qui cherchent les origines de tout ce désordre, tout s’enchaîne en laissant parfois le spectateur que nous sommes sur place.
En fait, c’est dommage, parce que dans une telle atmosphère, ils auraient pu faire tellement mieux, ils auraient pu prendre leur temps, et donner à ces bêbêtes une raison valable de se battre, parce que là, perplexe je suis restée ; un brin déçue, parce que l’histoire est relativement creuse. Il n’y a pas vraiment de début, il n’y a pas vraiment de fin…
Je ne m’étendrais donc pas longtemps sur le sujet, même si références sciences fictionnesques, inspirations, et potentiel étaient manifestement présents et bien présents, Numéro 9 n’est pas à la hauteur pour trôner au panthéon de la SF.
Dommage, j’aimais bien le point de départ…
21 août 2009
Inglorious Basterds

Je vais te dire franchement, Ô Adoré, ce film-là, Inglourious Basterds, je n’avais pas intrinsèquement envie d’aller m’y poser la pupille. Déjà parce que j’avais catalogué dans mon céloantropophane pas frais le jeune Quentin [ Tarantino, Ndlr ] comme un réalisateur un brin dérangé, se plaisant dans une certaine violence, se délectant du sang de ses acteurs, se damnant pour un brin d’originalité, s‘extasiant face à un humour noir impitoyable. Attention, je ne dis pas que ces points sont mauvais, au contraire, un peu d’anticonformisme ne fait pas de mal ! Et, sans forcément connaître tout sur Tarantino, ainsi que sur les effets cinématographiques, je pense pouvoir dire sans me fourvoyer que ce mec n’est pas tout seul dans sa tête, qu’il cherche l’innovation, mais qu’il garde un style spaghetti bien à lui ! Et, là, je glisse un avis strictement personnel, je n’avais pas forcément envie de participer à quelques démembrements et autres facéties purement fictives dans le ton du vlà-ti-que-jte-gicle-un-peu-de-sauce-tomate en t’éclatant littéralement le crâne.
Deuxième raison pour laquelle je n’étais point très bouillante pour ce visionnage : que n’avais-je ouïe comme quoi Inglourious Basterds se déroulait pendant la guerre !
Mouarf que je m’ai dit ! Que nenni, on va avoir droit à du massacre à la machette, à une bouillie humaine dans le carnage historique !
Tu comprends alors mon état d’esprit, j’ose espérer…
Et pourtant !
J’aime me contredire, tu l’avais remarqué ! Et aussi, je n’aime pas rester sur des idées préconçues… ( même par le moa ) alors j’ai bravé la peur qui commençait à pointer le bout de son museau glacé de me trouver face à ce genre de cinéma auquel je n’accroche pas très très beaucoup.
Et je fus agréablement surprise !
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Déjà, l’intrigue ne se passe pas pendant la guerre, mais pendant l’occupation nazie ! Ben nan, c’est pas du tout la même chose ! On n’est pô dans les tranchées, ni dans les embuscades forestières, on est au milieu de la grande ville, réceptions guindées et tentatives d’opposition. Car il s’agit pour les « basterds », groupe de soldats américains dirigé par la main de fou de Brad, de liquider le plus de nazis possible.
Je ne te raconte pas plus, il faut le voir pour le croire. Bien sûr, le scenario n’est pas là pour témoigner historiquement parlant de la chose. Il est fou, comme les personnages. Personnages qui évoluent sur 5 actes, Ô Tragédie Humaine, lesquels sont filmés d’une manière particulièrement chouette : un acte correspond grosso modo à une scène… donc voui, le film est composé de 5 loooongues scènes, toutes plus déjantées les unes que les autres, toutes avec leur lot de passages terrifiants, stressants, mordants, hilarants. Et voilà t’y pas que je me surprend à rire d’une réalité qui devrait me désoler, ou m’horrifier.
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Il est fort, Quentin ! Il est très fort ! Il arrive à nous faire trouver belle une mort atroce, il réussi à nous faire qualifier de beauté une scène de massacre.
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C’est pourquoi mon avis premier n’est pas si erroné : Tarantino est cinglé, déjà, pour imaginer de pareilles choses, il faut pas être net, mais pour les mettre en scène, faut vraiment assumer sa non-netteté ; mais on se rend compte qu’on est tout aussi cinglé d’aimer son travail, et de qualifier de beau un truc qui est tout sauf beau, à la base…
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Bah, c’est la magie du cinéma…
Il est passionné par son travail, ça se voit. Comment ne pas être passionné devant un tel étalage de trouvailles, de mise en scène, de Cinéma ?